Le bal des menteuses !
Lors d’une émission à Télé-Grenoble réunissant 6 candidats de la 1ere circonscription, ce qui a rendu pénible l’émission, nous avons assisté à un festival de mensonges proférés avec aplomb par Mmes Tardy (dissidente de l’UMP) et Fioraso (candidate sortante PS). La première, maire de Meylan, qui devrait pourtant connaître sa commune, a osé prétendre qu’elle comptait plus de 20 % de logements sociaux et que la perspective des 25 % proposée par le nouveau Gouvernement ne lui posait aucun problème. Au 1er janvier 2010 il y avait seulement 12,8 % de logements sociaux à Meylan et il en manquait 570 pour arriver au 20% réglementaires…
Plus pernicieux le mensonge de G. Fioraso qui a déclaré être venue très tard en politique (en 2001). Elle a allègrement fait l’impasse sur ses postes de chargé de l’information au cabinet du maire H. Dubedout puis d’attachée parlementaire du député H.Dubedout (de 1979 à 1983), et plus récemment de directrice de cabinet de M. Destot (1995)… Elle voudrait faire croire que l’on s’occupe de politique qu’une fois élu, mais elle est mieux placée que personne pour savoir que les proches collaborateurs d’élus font de la politique tous les jours. Alors pourquoi, elle qui est une vraie professionnelle de la politique tient-elle de telles affirmations mensongères sinon pour des raisons purement électoralistes ?
Mâles dominants
M. Destot ne fait pas partie des personnalités qui soutiennent G. Fioraso lors des législatives. Décidemment la nomination de son adjointe comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche ne passe pas. Cela ne déplairait pas au maire qu’elle ne soit pas réélue… On compte d’ailleurs très peu de soutiens à la candidate du PS sur la 1ère circonscription parmi les conseillers municipaux de la majorité municipale.
Ph. Falcon de Longevialle fait encore des siennes : après le faux mail envoyé pendant la campagne des régionales, pour se faire mousser, il utilise pour les législatives les noms et les photos de personnalités sans leur accord. F. Paramelle (ancienne adjointe au maire corrompu) et E. Grasset (collègue de l’adjoint à l’immobilier dans la majorité), ont protesté fortement contre ces méthodes.
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