Archives pour le mot-clef ‘Fioraso’

CLINATEC, un gros mensonge enfin révélé !

Publié le 4 novembre 2016

Vue d'artiste du futur ClinatecLe lancement de la clinique CLINATEC, implantée au CEA de Grenoble, a toujours été présenté par les élu-es de la majorité DESTOT comme un large partenariat entre le CEA, le CHU, l’INSERM et l’UJF. Voilà encore un gros mensonge comme nous le supposions. Il aura fallu plus de 5 ans pour en avoir la preuve grâce à la Justice.

Rappelons que le financement de cette clinique « très particulière » a été finalisé dans le Contrat de Projet Etat Région (CPER 2007-2013) pour un montant de 20 millions d’€. C’est le CEA qui en était le maître d’ouvrage (le responsable de la construction) mais il ne participait que pour 0,8 M€ à son financement. Les collectivités territoriales étant mises à contribution pour tout le reste : 10,85 M€ pour la Région, 3,85 M€ pour le département de l’Isère, 2,3 M€ pour La Métro et 2,2 M€ pour la ville de Grenoble. Comme Clinatec doit être construite dans le périmètre de la ZAC Presqu’île, il est prévu que le CEA verse une participation financière de 1 M€ à l’aménageur de la ZAC (vente du terrain aménagé), d’où une convention de participation financière signée le 5 février 2010 par le directeur du centre du CEA.

Pour justifier ce montant de 20 M€ dans le cadre du CPER, le dossier indiquait que les partenaires du projet étaient le Centre Hospitalier Universitaire (CHU), l’Université Joseph Fourier (UJF), l’Institut National de Santé et de Recherche Médicale (INSERM), le Commissariat à l’Energie Atomique-Laboratoire d’Electronique et de Technologie de l’Information (CEA-Leti).

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Vous avez dit conflit d’intérêts

Publié le 12 décembre 2014

STMicro CrollesOn trouve des choses intéressantes dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014 qui coupe ou ouvre des crédits dans de multiples postes. M. Bisiou maître de conférences et vice-président du conseil d’administration de l’université Paul Valéry Montpellier 3, indique sur son blog que le projet transfère une somme de 274 M€ vers le programme Nano 2017, somme prise essentiellement sur les budgets de la recherche et des universités ! Ce programme est piloté par ST Microelectronics et le LETI.

Bisiou précise alors : « Le LETI est la branche nanotechnologies de la direction de la recherche technologique du CEA. Une direction technologique dont le compagnon de Geneviève Fioraso était directeur délégué. Cela a d’ailleurs valu à Mme Fioraso de se voir interdire toute intervention sur cette direction du CEA par décret du 1er aout dernier. Manifestement si Mme Fioraso n’a pas le droit d’intervenir dans la direction technologique du CEA cela ne l’empêche pas de lui donner 274 Millions d’euros…»

L’article complet est à lire ici.

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Pôles de compétitivité, pas si efficaces que prévu

Publié le 14 novembre 2014

logo inseeL’INSEE a publiée une étude le 29 octobre 2014 sur « L’impact de la participation aux pôles de compétitivité sur les PME et les ETI » sur la période 2006-2009. En voici le résumé :

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G. Fioraso veut former les futurs patrons dès la maternelle !

Publié le 15 février 2014

Ce n’est plus le « parler bambin », c’est le « parler patron » qu’on va enseigner dans les crèches à Grenoble et  les écoles maternelles ! Ils sont devenus fous au PS et au gouvernement !

Lors de l’édition 2014 du Salon des entrepreneurs, la ministre de l’enseignement supérieur a déclaré vouloir insuffler l’envie d’entreprendre le plus tôt possible et même « dès l’école maternelle ».

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Politique politicienne : Fioraso, Carignon, Dumolard, Safar

Publié le 21 décembre 2013

Geneviève Fioraso pas très sympa avec J . Safar. La ministre a déclaré qu’elle espérait que J. Safar serait bien élu, c’est-à-dire dès le 1er tour. Tous les analystes politiques savent que l’élection se jouera sur 2 tours. Destot lui-même avait, en 2008, essayé et échoué de passer dès 1er tour ; ça n’est pourtant pas faute d’avoir fait le maximum pour y parvenir, en s’associant avec des personnes de droite, dont des membres des équipes Carignon successives. C’est dire jusqu’où il est allé s’allier et s’aliéner. Donc si par hasard, J. Safar est élu, ce sera au second tour, c’est-à-dire qu’il aura été mal élu selon la ministre. Toujours vacharde !

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PS : l’allégeance renouvelée aux nanotechnologies

Publié le 6 décembre 2013

Lors de l’inauguration de la plate-forme nano-sécurité à Grenoble – un outil pour accompagner l’utilisation des nanomatériaux au service de la recherche et de l’industrie, les officiels ont fait leurs discours toujours assez convenus.

J. Safar qui représentait le maire (il est partout, à croire qu’il est en campagne !) mais qui est aussi conseiller régional, s’est félicité de cette réalisation. Par contre il n’a pas manqué de dire sa honte du mauvais accueil que certain-e-s (sans les nommer) avaient réservé à Jean Therme en commission « enseignement supérieur recherche » à la Région. Il a ainsi assuré au directeur de la technologie du CEA qu’il se soumettrait à ses demandes et a fait allégeance au puissant lobby des nanotechnologies.

Geneviève. Fioraso s’est comportée comme la ministre de la technologie oubliant qu’elle n’était que ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. Dès qu’on prononce le mot nano elle accourt pour se prosterner devant la nouvelle divinité qui va sauver le monde.

Politique politicienne : qui y va, qui n’y va pas ?

Publié le 15 septembre 2013

La fin du suspens, G. Fioraso ne se présentera pas aux élections municipales à Grenoble, elle se contentera en tant que ministre de pousser (sic) la liste PS. Nouveau suspens insoutenable : quelle sera la femme en 2ème position sur le liste PS, la première étant dévolue à un homme semble-t-il. Une autre femme, l’adjointe au logement et Présidente d’ACTIS a décidé de ne pas se représenter. Et le sénateur Chiron, Florence Hanff et Jean-Philippe Motte font de même.

L’association des Amis d’Alain Carignon vient de voir le jour à Grenoble. Le bureau est constitué du Président : Aziz Sahiri spécialiste médiatique de la prévention de la délinquance, passé deux fois par la case justice, secrétaire : Michel Tavelle ex-communicant de M. Destot en 1983, qui s’occupe avec la légèreté qui le caractérise du site internet de l’UMP38 , enfin le trésorier : François Tarentini

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Speaking Fioraso (Parler Fioraso)

Publié le 13 mai 2013

Nanotechnologies, biotechnologies, business-plans, benchmarking, clusters, start up, R&D, Giant… ce vocabulaire jargonnant, destiné aux initiés est la langue naturelle de G. Fioraso. Les Grenoblois se sont depuis longtemps habitués à entendre cette élue « socialiste », vanter les mérites de la compétitivité, de l’attractivité, des marchés, du management et à utiliser un vocabulaire digne des plus fervents partisans du néolibéralisme ambiant. Mais voilà qu’un an à peine, après sa prise de fonction, le grand public et les médias nationaux découvrent la Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche, à la faveur (ou défaveur) d’un projet de loi présenté en Conseil des Ministres le 20 mars dernier.

La question se pose alors : en quoi la fonction de ministre aurait-elle rendue différente dans ses convictions l’ex adjointe à l’économie de Grenoble, l’ex vice présidente de la Métro, l’ex présidente de Minatec (qu’elle a porté sur les fonds baptismaux technologiques avec J. Terme le patron du CEA)… ? En rien bien sûr.

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La fac, la ministre et le PPP (Pour le Profit au Privé)

Publié le 26 octobre 2012

Née officiellement en 1992, la Private Financial Initiative est apparue en Grande Bretagne au milieu des années 1980 sous l’ère Thatcher et s’est poursuivi durant le gouvernement « travailliste » de T. Blair, avec les conséquences que l’on connaît notamment sur les transports et la santé des britanniques. Conservateurs et travaillistes, même combat !

On pouvait penser que les pays européens auraient su tirer les enseignements salutaires de cette mise à mal des services publics anglais. Et en effet, certains l’ont fait mais pas forcément comme on pouvait l’espérer. C’est le cas de la France qui par ordonnance du 17 juin 2004, crée le clone de la Private Financial Initiative avec le Partenariat Public Privé. De quoi s’agit-il ? Une collectivité, l’Etat ou un établissement public, souhaite réaliser un équipement ? Un prestataire privé (type Eiffage, Bouygues, Vinci…) finance les investissements et en contrepartie les usagers ou les contribuables, en assurent le paiement sur une longue, voire très longue durée (20, 30, 40 ans…). Les mêmes causes produisant les mêmes effets, depuis 2004 on a pu mesurer les résultats de cette belle formule magique : lignes à grande vitesse, prisons, centres hospitaliers tel celui de Corbeil Essonne… Au delà des difficultés d’exploitation constatées, qui contraignent la collectivité à ne faire appel qu’au constructeur-exploitant en cas de dysfonctionnements, les loyers versées par le public aux grands groupes privés reviennent à payer au final deux à trois fois le coût de l’équipement.

C’est sûrement cette raison qui conduit notre Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche que l’on voit très très souvent dans la région (à croire que le ministère est à Grenoble) à vanter ce genre d’opération.

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Messages Personnels

Publié le 8 septembre 2012

La rentrée scolaire est un marronnier, un sujet qui revient régulièrement dans l’actualité pour employer une formule journalistique. Chaque année donc pour marquer cet événement, le maire choisit de visiter quelques écoles et la presse ne manque pas de relayer l’information avec force photos dans le quotidien régional.

Mais cette année, surprise ! Le maire est relégué au deuxième plan et se fait voler la vedette par son ancienne adjointe. Ministre de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur, G. Fioraso, sans aucune compétence dans le premier degré comme l’indique clairement l’intitulé du ministère, a rendu visite aux jeunes élèves de trois écoles grenobloises. Il n’est bien sûr pas question ici de lui en tenir rigueur, mais on se prend à s’interroger sur les raisons de sa présence à Grenoble en ce jour particulier, sur le fait qu’elle ne pouvait ignorer l’impact de cette visite au dépend du maire… alors ? 2014, les municipales ? Toujours est-il que nombreux sont ceux qui auraient doublement apprécié sa présence si elle avait été accompagnée de V. Peillon, ministre de l’Education nationale.

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La rénovation au PS, c’est pour maintenant ou pour après-demain ?

Publié le 6 juillet 2012

Le 1er octobre 2009, les militants socialistes votaient lors d’un référendum interne, à 71 %, l’impossibilité de cumuler dès les prochains renouvellements un mandat de parlementaire avec une présidence d’exécutif local. Le 8 juin 2010, leur conseil national prenait cela en compte dans le document intitulé « Rénovation », on y lit des engagements très clairs et très stricts.

« La vraie rénovation, c’est celle qu’on met en pratique.

La rénovation, c’est celle qui franchit une nouvelle étape dans la limitation du cumul des mandats.

L’exemplarité, c’est de ne pas attendre la loi que nous ferons voter dans les premiers mois du quinquennat -et qui sera associée à un statut de l’élu- pour appliquer à nous-mêmes la limitation du cumul des mandats de parlementaires et d’un exécutif local…

L’interdiction du cumul d’un mandat de parlementaire et d’un exécutif local (Maire ou Maire-Adjoint, Président-e ou Vice-Président-e de Conseil Général ou de Conseil Régional, présidence ou vice-présidence d’un Etablissement Public de Coopération Intercommunale) sera inscrite dans les statuts du Parti Socialiste. Elle se mettra en œuvre à chaque renouvellement parlementaire. Tout candidat-e à une élection parlementaire abandonnera ses mandats exécutifs locaux dans un délai maximum de trois mois après la tenue du scrutin. Il-elle devra avoir préparé avec le Parti les modalités de sa succession…

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Qui peut le moins peut le PLU

Publié le 22 juin 2012

Habitant un logement collectif ou une maison individuelle, vous voyez d’un mauvais œil l’opération immobilière en projet dont le mur borgne bouchera définitivement votre perspective sur Belledonne, Chartreuse ou Vercors. Voici donc, tout ce que vous auriez aimé savoir sur les permis de construire grenoblois sans jamais avoir osé le demander.

L’histoire commence en décembre 2011 où le promoteur en charge de la réalisation de l’immeuble qui va vous gâcher la vie, dépose une demande de permis de construire. Ce permis est accordé le 31 janvier 2012 sans difficulté d’autant que le projet présente une hauteur totale de 12,3 m conformément au PLU (Plan Local d’Urbanisme). Tout va donc pour le mieux pour le promoteur, mais moins bien pour vous. Vous décidez alors de passer la vitesse supérieure en formant un recours avec l’aide d’un avocat après avoir sollicité vos voisins qui sont près d’une centaine à signer une pétition en votre faveur. Mais vous sentez bien que la situation est encore très fragile.

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Analyse du 1er tour des élections législatives à Grenoble

Publié le 15 juin 2012

Pour comprendre quels sont les évolutions des votes des Grenoblois, il est nécessaire de prendre en compte les évolutions nationales entre les deux élections législatives et examiner ce qui a évolué différemment à Grenoble qu’en France. C’est ainsi qu’il apparait que :

  • le maire ne progresse pas autant qu’il aurait dû le faire
  • l’adjoint à l’immobilier est fortement sanctionné
  • par contre la nouvelle ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche est plébiscitée à Grenoble
  • le Front de Gauche régresse plus sur la 3ème circonscription que sur la première
  • et la forte progression de G. Fioraso limite celle d’EELV sur la première circonscription.

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Législatives : politique politicienne grenobloise

Publié le 8 juin 2012

Le bal des menteuses !

Lors d’une émission à Télé-Grenoble réunissant 6 candidats de la 1ere circonscription, ce qui a rendu pénible l’émission, nous avons assisté à un festival de mensonges proférés avec aplomb par Mmes Tardy (dissidente de l’UMP) et Fioraso (candidate sortante PS). La première, maire de Meylan, qui devrait pourtant connaître sa commune, a osé prétendre qu’elle comptait plus de 20 % de logements sociaux et que la perspective des 25 % proposée par le nouveau Gouvernement ne lui posait aucun problème. Au 1er janvier 2010 il y avait seulement 12,8 % de logements sociaux à Meylan et il en manquait 570 pour arriver au 20% réglementaires…

Plus pernicieux le mensonge de G. Fioraso qui a déclaré être venue très tard en politique (en 2001). Elle a allègrement fait l’impasse sur ses postes de chargé de l’information au cabinet du maire H. Dubedout puis d’attachée parlementaire du député H.Dubedout (de 1979 à 1983), et plus récemment de directrice de cabinet de M. Destot (1995)… Elle voudrait faire croire que l’on s’occupe de politique qu’une fois élu, mais elle est mieux placée que personne pour savoir que les proches collaborateurs d’élus font de la politique tous les jours. Alors pourquoi, elle qui est une vraie professionnelle de la politique tient-elle de telles affirmations mensongères sinon pour des raisons purement électoralistes ?

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Politique politicienne grenobloise

Publié le 1 juin 2012

Les affaires ressortent

La campagne sur la 1ère circonscription de l’Isère et la nomination de la sortante comme ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche donne à la droite un bon prétexte pour exhumer de vieilles affaires. C’est le cas avec Corys. Il est vrai que la fin de cette entreprise, créée par M. Destot, n’a pas été des plus glorieuses, Tractebel (du groupe Suez – Lyonnaise) est heureusement arrivé à temps pour éviter une liquidation qui aurait pu être frauduleuse. Nous avions, à l’époque évoqué un renvoi d’ascenseur de la Lyonnaise des Eaux, qui se voyait confirmée comme gestionnaire de l’eau de Grenoble par M. Destot en 1996. Il avait alors fallu toute la pugnacité des écologistes pour que s’impose le retour en régie du service de l’eau. G. Fioraso et S. Siebert faisaient partie du staff dirigeant de Corys et le rapport des experts judiciaires montre clairement que tout n’était pas limpide dans cette entreprise. Mais ceci ne devrait pas faire oublier les comportements des candidats de droite dans cette circonscription : Mme Tardy a été sur la liste régionale de Charles Millon qui, pour se faire élire président, s’est allié avec le Front national, M. Peyrin est activement soutenu par les réseaux du maire corrompu de Grenoble. M. de Longevialle, membre du cabinet du corrompu, se met en scène dans son tract de campagne avec son fils et sa compagne qui est adjointe au maire (très à droite) d’Aix les Bains. Nous encourageons donc les électeurs-trices à voter pour les candidats qui ont des comportements éthiques (voir nos bons choix).

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Les références à G. Fioraso disparaissent du site de la Ville !

Publié le 27 mai 2012

Communiqué du 27 mai 2012

Depuis la parution de notre hebdomadaire électronique « le Rouge et le Vert » du 25 mai 2012, le site de la ville de Grenoble a été complètement nettoyé de toutes références à la nomination de G. Fioraso comme ministre et au lien avec son blog, outil de sa campagne des législatives.

Cette correction soudaine est l’aveu que ce soutien explicite à la candidate aux élections législatives était totalement irrégulier et qu’il pouvait remettre en question son éventuelle élection à l’Assemblée Nationale.

C’est aussi la preuve que la majorité municipale qui se considère comme propriétaire de la Ville, utilise les moyens publics pour faire la propagande de ses idées et promouvoir ses dirigeants.

Les Grenoblois apprécieront cette utilisation de leurs impôts locaux à des fins partisanes.

Dans une ville qui a connu la corruption financière, et qui subit aujourd’hui la perversion des comportements, il est grand temps de changer de majorité pour que changent enfin les pratiques politiques.

Jean-Marc CANTELE, Président
Vincent COMPARAT Porte parole

Politique politicienne grenobloise

Publié le 25 mai 2012

Cliquez sur l'image pour voir la copie d'écran en date du 25/5/12

La nomination de G. Fioraso comme ministre fait des remous dans la majorité municipale. De nombreux témoignages indiquent que la pilule ne passe pas du tout. L’heure des règlements de compte entre amis de 30 ans a sonné. Le choix du suppléant de G. Fioraso n’a pas plu à tout le monde. Mais une opération machiavélique est en train de se mettre en place. Sur le site internet de la Ville de Grenoble apparait l’annonce de la nomination de G. Fioraso comme Ministre et si on clique pour en savoir plus, on arrive sur un lien qui mène au blog de G. Fioraso candidate aux élections législatives (voir copie d’écran en date du 25/5/12). Or une personne morale, ici la Ville, n’a pas le droit d’apporter son soutien ou d’aider un candidat aux élections, sinon c’est l’annulation de l’élection. Qui a pu faire cette erreur sur le site de la Ville ? Qui pourrait avoir intérêt à ce que G. Fioraso ne puisse être élue aux législatives, et donc ministre ?

La droite UMP au conseil municipal se restructure en profondeur. Rappel, elle était composée de trois groupes distincts :

  • le groupe UMP, Majorité présidentielle, divers droite et société civile (président O. Roux, 4 membres).
  • Le groupe Union pour un mouvement populaire (présidente N. Béranger, 2 membres)
  • et le groupe Majorité présidentielle (président Chamussy, 3 membres).
  • Les deux derniers groupes s’alliant dans un intergroupe : « Rassemblement pour Grenoble ».

Mais depuis peu tout a changé : les 9 membres de l’opposition de droite se sont finalement retrouvés dans un intergroupe « Ensemble pour Grenoble ».

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Quel est le ministère de G. Fioraso ?

Publié le 25 mai 2012

A entendre Jean Therme, directeur du CEA Grenoble, sur France 3 ce mardi 22 mai, on peut s’interroger : après s’être félicité de cette nomination, tout en assurant que notre nouvelle Ministre ne sera pas la porteuse des dossiers grenoblois, il explique compter beaucoup sur elle pour porter l’innovation afin de « reconstruire un tissu industriel, car c’est cela dont la France à besoin. »
Otez-nous d’un doute : Geneviève Fioraso est-elle Ministre de l’enseignement supérieur et de la Recherche, ou Ministre de l’Industrie ? Le directeur du CEA Grenoble est hélas coutumier de ces confusions et mélanges de genre…

Souhaitons que la Ministre précise rapidement ses compétences et ses priorités.

Actualités politiques grenobloises

Publié le 18 mai 2012

Notons d’abord la nomination de Geneviève Fioraso au Gouvernement en tant que ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. C’est une surprise car les observateurs misaient plutôt sur A. Vallini ou M. Destot. A la différence des deux cités, G. Fioraso a vraiment travaillé ses dossiers de parlementaire. Il faut rappeler que localement elle a malheureusement trop accompagné la politique de la droite sur les pôles de compétitivité, soutenu les projets de mise en concurrence des sites universitaires, promu le projet Giant, apporté un soutien aux nanobiotechnologies au détriment des autres disciplines ce qui accentuait le pilotage par l’aval de la recherche au détriment des recherches fondamentales à long terme. En tant que ministre elle va devoir remettre en cause nombre de décisions néfastes de Sarkozy et notamment démocratiser le fonctionnement des institutions de recherche et d’enseignement supérieur, et remobiliser les acteurs comme l’avait fait en son temps J.P. Chevènement dans le gouvernement Mitterrand.

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L’Isère et Grenoble toujours à la pointe de la lutte contre toutes les discriminations

Publié le 18 mai 2012

En acceptant de favoriser l’accès au poste de ministre de Christiane Taubira et de Geneviève Fioraso (de laisser leur place ?), il faut saluer le geste conjoint d’André Vallini et de Michel Destot pour favoriser la lutte contre toutes les discriminations, et notamment celles dont étaient jusqu’ici victimes les femmes dans les responsabilités gouvernementales. Une très bonne initiative qui s’inscrit dans une longue tradition locale et qui, n’en doutons pas, en appellera d’autres tant les discriminations, en tous domaines, empêchent le plein épanouissement républicain.