Archives pour le mot-clef ‘Politique droite-gauche’

Les comptes 2023 des partis politiques expertisés par la CNCCFP

Publié le 14 février 2025

En France il n’y a pas de statut général des partis politiques, l’article 4 de la Constitution précise que « Les partis et groupements politiques concourent à l’expression du suffrage. Ils se forment et exercent leur activité librement ».

Mais seuls les partis déclarés à la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques (CNCCFP) peuvent émettre des reçus fiscaux en contrepartie de dons ou de cotisations et participer au financement de campagne électorale.

La CNCCFP a fait paraître au Journal officiel son avis relatif à la publication générale des comptes des partis et groupements politiques au titre de l’exercice 2023.

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Politique politicienne

Publié le 24 janvier 2025
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Les vœux de l’ancien maire corrompu (A. Carignon) ont été surprenants. Il a passé beaucoup de temps pour expliquer que son âge n’était pas un problème et il a dénoncé les « coucous », les candidats autoproclamés qui se voient déjà candidats à sa place, alors qu’il est le « meilleur » (c’est aussi de l’auto-proclamation !). Cette inquiétude démontre qu’il craint de ne pas être investi par les partis de droite et du centre. On peut le comprendre, car les états-majors pensent qu’il est un bon candidat repoussoir pour son camp.


Il est parfois difficile de suivre certains discours politiques qui manquent de constance au fil du temps. Prenons le cas de l’absence d’accord local dans la composition du conseil de métropole. Le président de la Métro s’est élevé contre la décision de la ville de Grenoble, lors de conseils de métropole et dans les médias. La logique des déclarations est parfois très difficile à suivre ! Lors du dernier conseil de la Métro il faisait voter un vœu en se fondant sur le droit. D’après lui Grenoble fait « un abus de pouvoir » en refusant l’accord local, déclaration très grave. Nous estimions que le président avait totalement tort sur ce point. Dans un interview à la presse (DL du 20 janvier), changement de position du Président de la Métropole qui vient de nous donner raison : « Certes Grenoble est dans son bon droit car elle a la possibilité d’avoir recours à un véto » déclare t’il. Enfin un peu de positif en ce début d’année 2025 ! 

Politique politicienne

Publié le 17 janvier 2025
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Le ministre de l’intérieur B. Retailleau s’empare de toutes les occasions pour relancer le débat sur le port du voile. Au moment des commémorations des attentats terroristes contre Charlie Hebdo et l’Hyper Cacher, il prône l’interdiction stricte du port du voile islamique à l’université, dans les compétitions sportives et pour les accompagnatrices lors des sorties scolaires. En ce qui concerne ces dernières, le Conseil d’État a tranché clairement, dans un avis rendu en 2013 à la demande du Défenseur des droits : les « collaborateurs occasionnels du service public », autrement dit les mères de famille qui accompagnent les sorties scolaires ne doivent pas être soumis aux mêmes règles que les agents du service public, tenus au respect du principe de neutralité. La réponse du Conseil d’État avait été sans ambiguïté : « L’emploi par de nombreux textes des expressions  »collaborateurs occasionnels » ou de leurs synonymes (…) n’entraîne en rien l’application de l’ensemble des sujétions imposées aux agents publics. » Le ministre veut-il encore une fois mettre en cause l’Etat de droit ?

Politique politicienne

Publié le 10 janvier 2025
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La nouvelle ministre de la Ville (Juliette Méadel) débute mal. Dans un entretien à Sud Radio elle demande aux préfets de « faire un état des lieux dans les trois semaines qui viennent de la situation d’entretien des logements sociaux dans les quartiers de politique de la ville pour voir si les bailleurs sociaux font bien leur travail » Si ce travail n’est pas bien fait elle proposera de leur supprimer l’abattement de la taxe foncière dont ils bénéficient dans les QPV. C’est bien de faire la leçon aux bailleurs sociaux, mais les aider au lieu de les asphyxier ce serait mieux. Elle oublie que l’Etat a imposé aux bailleurs sociaux une cure d’austérité avec la réduction de loyer de solidarité (RLS) depuis 2018 (diminution de 1,3 milliards d’euros chaque année des recettes des bailleurs) et que cette RLS touche beaucoup plus les bailleurs qui gèrent de nombreux logements dans les QPV que ceux dont le patrimoine est extérieur à ces quartiers.

Politique politicienne

Publié le 20 décembre 2024
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Lors de la discussion du budget 2025, on attendait les contre-propositions précises des oppositions, mais rien n’est venu, juste des tirades de critiques dignes d’une mauvaise campagne électorale. Une élue de l’opposition a critiqué vertement l’augmentation trop importante de la taxe foncière, mais elle a déjà oublié qu’elle l’avait voté quand elle était encore dans la majorité ! Un s’étonnait que la majorité puisse proposer une DGF en augmentation par rapport à celle inscrite dans le budget primitif 2024, alors qu’il aurait dû vérifier que la DGF de Grenoble décidée en 2024 par le gouvernement était effectivement en augmentation par rapport à celle inscrite dans budget de la ville, donc il était normal de prendre cette augmentation en compte. Les oppositions ne travaillent pas réellement leurs dossiers et de ce fait arriveront en bien mauvaise posture au moment des prochaines élections municipales.

Le budget est la définition d’une politique, mais comme il n’est pas proposé  de réelles alternatives,  ces mauvaises critiques appauvrissent  la politique alors qu’elles prétendent la renforcer.

Politique politicienne

Publié le 1 novembre 2024
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Ce n’est pas un gag ! A propos de l’avenir de l’entreprise Vencorex à Pont de Claix qui est en redressement judiciaire et ses salariés en grève depuis plus d’une semaine, le maire de Pont de Claix, Christophe Ferrari, vient de recevoir, le 29 octobre 2024, une réponse du Premier ministre à sa lettre du 14 septembre 2024, soit plus d’un mois après, qui lui écrit : « Aussi, compte tenu de l’objet de votre démarche, j’ai transmis votre correspondance à Monsieur Antoine Armand, ministre de l’Economie, des Finances et de l’Industrie, afin qu’il vous tienne directement informé de la suite qui lui sera réservée » !!! On a connu des réactions plus rapides…

Dans ce dossier le gouvernement ne fait rien, comme si l’avenir de l’ensemble des plateformes chimiques de Pont de Claix et de Jarrie ne le concernait pas.

Politique politicienne

Publié le 4 octobre 2024
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Mais qu’est-il allé faire dans cette galère ? Didier Migaud ministre de la justice d’un gouvernement Barnier-Retailleau – (Le Pen), c’est tout de même bizarre …

Ici nous connaissons bien le soldat Migaud, très organisé, très soucieux de l’argent public jusqu’à être partisan de l’orthodoxie budgétaire, mais alors ???

Sans doute une ambition personnelle de dernière ligne droite car il n’avait jamais été ministre, cela manquait à sa carrière… Peut-être aussi l’illusion qu’il pourrait contrebalancer lui tout seul quelques injustices en matière de fuites fiscales et autres paradis, s’il parvient à renforcer les juridictions ad hoc… ?

En tous cas, de notre point de vue ce ralliement, qui a l’air de l’être à Barnier plus qu’à Macron est une faute politique, car elle accrédite – un peu- l’effacement des frontières politiques entre gauche /centre gauche et droite… De plus, quitter la Haute autorité chargée d’examiner les patrimoines des ministres, juste avant de le devenir lui-même, sans délai, est pour le moins curieux.

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Publié le 27 septembre 2024
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Au lendemain de la marche blanche pour Lilian Dejean, assassiné devant la mairie, A. Carignon écrit au maire de Grenoble et lui susurre une liste de propositions à peu près aussi nulles les unes que les autres.  Certaines d’entre elles décrochent le pompon, comme celle-ci : « Afin d’envoyer un signal fort à la délinquance… demander aux bailleurs sociaux d’intégrer l’argent de la drogue dans les revenus afin de libérer le logement social de l’emprise des trafiquants » !

Rappelons les hauts faits de cet ancien maire corrompu. Il a tellement bien géré le logement social que l’OPALE (devenu ACTIS) a failli sombrer financièrement. La gestion de l’époque s’était terminée avec un trou de 140 millions de francs dans le budget de l’Office. L’Etat mais aussi la ville de Grenoble donc les contribuables grenoblois, avaient été obligés de combler ce trou. Ayant été retenu comme corrompu, cet ancien maire a l’interdiction à vie de participer à un conseil d’administration d’un bailleur du logement social. Il est fort dommage qu’il ne lui soit pas interdit d’être encore élu à Grenoble. A l’ADES nous sommes pour la réinsertion des ex-criminels, mais pas sur les lieux de leurs forfaits.

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Publié le 28 juin 2024
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E. Macron, non content d’avoir dissout l’Assemblée nationale quand la situation ne l’imposait absolument pas à cette date sur le plan constitutionnel, intervient tous les jours dans les médias et envoie une lettre aux français-es où, comme d’habitude, il explique qu’il a compris le message et qu’il va changer ! Mais la seule information qu’il délivre, au-delà de menacer les gens de guerre civile s’ils ne votent pas pour lui, c’est qu’il restera jusqu’en mai 2027 à son poste de président. La conclusion de sa lettre est inquiétante : « vous pouvez me faire confiance pour agir jusqu’en mai 2027 comme votre Président, protecteur à chaque instant de notre République, de nos valeurs, respectueux du pluralisme et de vos choix, à votre service et à celui de la Nation. ». Il a installé le chaos, fragilisé la République et promet de poursuivre, c’est-à-dire d’installer l’extrême droite au pouvoir. Comme leçon magistrale de politique politicienne on n’avait pas encore trouvé  mieux.

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Publié le 31 mai 2024
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Voilà que le président de la République déclare à l’Express (22 mai 2024) que les collectivités seraient seules responsables de la dérive des dérives des dépenses publiques : « Hormis une dérive des dépenses initialement prévues qui est du fait des collectivités territoriales, il n’y a pas de dérapage de la dépense de l’État ». Il s’agit d’un pur mensonge qui est démenti par l’analyse de la Cour ces comptes à propos du budget de l’Etat. De plus la loi interdit aux collectivités locales de s’endetter pour financer leur fonctionnement et leurs budgets doivent être équilibrés. La dette des collectivités est même en très légère diminution depuis 30 ans, passant de 9% du PIB en 1995 à 8.9% en 2023. L’Etat lui se permet de présenter depuis des dizaines d’années des budgets en fort déficit du fonctionnement. A tel point qu’actuellement les salaires des agents de l’Etat sont payés chaque année par le recours à la dette, fait particulièrement irresponsable et intenable à moyen terme. Tout cela à cause des diminutions d’impôts présentés comme de la bonne gestion, alors que la dette se creuse et que les générations futures vont payer lourdement pour gérer le pays.


Après le président, c’est le premier ministre qui fait de la politique réellement politicienne. Comme le gouvernement doit faire des économies parce qu’il a mal géré, à la suite des autres mais encore plus gravement, il propose, dans un interview à la Tribune du Dimanche, les 26 mai, une réforme de l’assurance chômage au 1er décembre 2024. L’éligibilité aux droits sera rendue plus difficile, la durée d’indemnisation réduite et aussi le durcissement des règles pour les seniors. Pour éviter un vote au parlement, Macron et Attal, procèderont par décret. Les parlementaires ne servent plus à rien sous Macron 2.

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Publié le 17 mai 2024
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Yassine Lakhnech est réélu président de l’université Grenoble Alpes le 16 mai 2024. Il a obtenu, 22 voix contre 18 à Konstantin Protassov et une abstention. Et ceci grâce aux voix des personnalités extérieures, puisqu’il est minoritaire parmi les représentants des personnels. Il a eu de la chance de ne pas se trouver inéligible suite aux magouilles effectuées lors du scrutin précédent qui a été annulé le 8 février 2024 par le tribunal administratif de Grenoble. Et il ne s’embarrassait pas trop des règles de déontologie de l’Université


Le premier ministre s’est pris les pieds dans le tapis lors de son interview au Dauphiné Libéré du 13 mai où il déclare à propos du prochain RER métropolitain : « Une première branche verra le jour entre Grenoble et Brignoud d’ici 2025 avec un train tous les quarts d’heure. » Pas de chance, la gare de Brignoud ne sera pas mise en service avant 2028 et l’Etat n’a toujours rien apporté financièrement pour l’accélération du projet. Du coup le lendemain, le Dauphiné libéré titre : « RER métropolitain : Gabriel Attal a-t-il lancé une promesse périmée ? ». La réponse est clairement oui ! Trop de communication tue l’information.

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Publié le 3 mai 2024
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Voilà qu’un éminent responsable du PS isérois, André Vallini, conseiller départemental fait la leçon sur la menace qui pèserait sur le développement de Grenoble et de son écosystème, pour deux raisons principales : les manifestations contre l’utilisation excessive de l’eau potable par ST Microélectronics et la contestation du projet de Métrocâble entre St Martin le Vinoux et Fontaine. Pour ce tenant de l’ancien monde, il ne faut pas contester de tels projets. N’est-ce pas ahurissant de voir ce donneur de leçon qui ne prend pas la peine de se pencher un instant sur le contenu des dossiers mis à enquête publique ?  Si il y a une menace, elle est de la responsabilité de ST qui ne respecte pas la loi en refusant de mettre son dossier au débat public et n’entend pas recycler suffisamment l’eau potable qu’il utilise en abondance, mettant en péril l’avenir des ressources en eau potable sur le grand territoire. S’il y a une menace sur le Métrocâble, la responsabilité en incombe au SMMAG qui a fait un dossier d’enquête publique particulièrement calamiteux et un choix d’investissement qui n’améliorera pas les déplacements dans l’agglomération.  L’écosystème grenoblois est menacé non pas par des contestataires irresponsables, mais par des maîtres d’ouvrages refusant de se plier aux règles les plus élémentaires du droit de l’environnement et du plan de déplacement urbain.

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Publié le 26 avril 2024
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Décidément Laurent Wauquiez ne peut pas s’empêcher de dépenser « notre argent » de la Région en toute opacité pour ses désirs et besoins personnels. En général lorsqu’on est l’exécutif d’une collectivité on tient au courant les élu-es des actions menées grâce à l’argent de la région et de ses satellites. Mais Wauquiez est un gros cachotier, il se prépare en fait pour l’élection présidentielle de 2027 et qui a besoin d’entretenir ses réseaux. On l’avait appris lors du banquet somptueux…  Pensons aussi à l’affaire des emplois soupçonnés d’être fantômes. Et maintenant, c’est « Le Monde » qui enquête sur le voyage très « confidentiel » de Laurent Wauquiez au Japon. « Prompt habituellement à promouvoir son action, le président de la région Auvergne-Rhône-Alpes s’est gardé d’informer les élus régionaux d’un séjour qu’il a effectué en mars dans l’archipel nippon. Encore moins du montant et des conditions de financement. » Ce voyage secret a été financé par l’association ARAE financée par le Conseil régional donc avec nos sous… Et comme le dit l’article 15 de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen qui fait partie de notre Constitution : « La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration ».

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Publié le 19 avril 2024
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Décidément le président de la Région Aura est fâché avec les principes républicains de notre Constitution. Il déclare sur X le 11 avril 2024 : « Nouvelle illustration du « coup d’État de droit » : le Conseil constitutionnel invente un droit des étrangers à bénéficier de la solidarité nationale sans limitation possible. Ce n’est que par une révision constitutionnelle que nous sortirons de l’impuissance et retrouverons le pouvoir d’agir. » C’est évidemment complètement faux puisque le Conseil constitutionnel retoque le projet de référendum d’initiative partagée des LR au motif : « En subordonnant le bénéfice de prestations sociales, dont certaines sont au demeurant susceptibles de présenter un caractère contributif, pour l’étranger en situation régulière non ressortissant de l’Union européenne, à une condition de résidence en France d’une durée d’au moins cinq ans ou d’affiliation au titre d’une activité professionnelle d’une durée d’au moins trente mois, les dispositions de l’article 1er portent une atteinte disproportionnée à ces exigences. Elles sont donc contraires à la Constitution.

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Publié le 8 mars 2024

Marianne titre le 4 mars 2024 : « Gabriel Attal accusé d’être intervenu pour favoriser une enseignante… sœur d’une députée Renaissance. » en relayant un communiqué du 29 février de l’ensemble des syndicats des enseignants de l’Isère.  À Grenoble, un professeur d’espagnol a reçu l’ordre d’échanger une de ses classes avec une collègue, « sans aucune justification ». Cette dernière est la sœur d’une députée Renaissance proche de Gabriel Attal. Les syndicats enseignants dénoncent une décision qui ne serait pas passée par les services du rectorat mais viendrait directement du ministère de l’Éducation nationale, au moment où l’actuel Premier ministre était encore en poste. Une affaire de « népotisme » auquel le nom de Gabriel Attal serait mêlé au sein de l’académie de Grenoble ? C’est ce qu’ont dénoncé l’ensemble des syndicats enseignants de l’Isère – CGT, CFDT, SUD, UNSA etc. à l’exception du SNES – réunis en intersyndicale, dans un communiqué publié jeudi 29 février. Le Rectorat nie avoir favorisé cette enseignante.

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Publié le 1 mars 2024
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Le président de la Région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, est obligé de manger son chapeau en renonçant à sortir du dispositif « Zéro artificialisation nette« . Comme l’indique Le Monde du 25 février 2024 : « Le président (Les Républicains, LR) de la région Auvergne-Rhône-Alpes, Laurent Wauquiez, renonce finalement à ne pas respecter le dispositif « zéro artificialisation nette » (ZAN) de la loi « climat et résilience » votée en 2021. Il l’indique dans un courrier adressé le 19 février aux maires de la deuxième région de France, que Le Monde a pu consulter. « Si nous continuons de suspendre la procédure d’intégration du ZAN, nous risquons d’une part de perdre ces acquis, d’avoir moins d’hectares disponibles et plus de contraintes administratives, et d’autre part de voir arriver des contentieux sur toutes les décisions que nous prendrons et tous les actes d’urbanisme que vous prendrez », justifie M. Wauquiez auprès des élus. »

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Publié le 23 février 2024
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Comme il n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée Nationale, le gouvernement essaye d’avancer par décrets plutôt que par des lois. L’associations des maires de France indique que « le gouvernement, en décidant de supprimer 10 milliards d’euros de crédits, semble bien sortir des clous fixés par la LOLF (Loi d’orientation des finances publiques). Celle-ci prévoit en effet qu’un simple décret d’annulation de crédits « ne peut dépasser 1,5 % des crédits ouverts par les lois de finances afférentes à l’année en cours » – au-delà de ce seuil, une loi de finances rectificatives est nécessaire. Or la somme totale des crédits ouverts en loi de finances pour 2024 est très précisément de 586 620 606 852 euros. Les 10 milliards ponctionnés par décret représentent 1,7 % de ce total, et non 1,5 %. » La légalité ne semble pas le souci premier du gouvernement on l’a déjà vu avec la loi immigration…

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Publié le 9 février 2024
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Le DAL 38 fait semblant de découvrir le projet de rénovation des Volets Verts à l’Abbaye, alors que c’est un des projets le plus discuté depuis de longues années. Ce qui est assez cocasse c’est de lire leur dernier communiqué où ils se félicitent de l’action de Grenoble Habitat, lequel contrairement à ACTIS, rénove deux bâtiments.

Ils devraient en conclure que les SEM de l’habitat ont des possibilités notamment financières dues à leurs statuts, qui facilitent des investissements pour toutes sortes d’opérations de constructions neuves et de réhabilitations.

Profitons de cette actualité pour rappeler les dégâts faits sur le logement social par les différents gouvernements. Depuis le projet de loi de finances 2011 (sous Sarkozy) qui a institué un prélèvement sur les finances des bailleurs sociaux, principalement les Offices Publics de l’Habitat dont Actis, leurs finances sont plus tendues, sauf lorsque les collectivités de rattachement leur apportent des aides conséquentes, comme à Nantes, Lyon, Rennes… Les gouvernements Macron maintiennent et accélèrent ce prélèvement sur les ressources des bailleurs. Cette situation entraîne obligatoirement une baisse des ressources, qui impacte davantage les organismes dont une grande partie du parc se situe dans les Quartiers Prioritaires Politique de la Ville.

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Publié le 19 janvier 2024
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Les mensonges de la Ministre de l’Education Nationale n’en finissent pas. Concernant le rapport sur l’établissement privé Stanislas : « je vais être très claire, ce rapport d’inspection n’est pas sur mon bureau », déclarait Amélie Oudéa-Castéra vendredi 12 janvier au micro de Mediapart. Si la ministre affirme ne pas l’avoir, le rapport a pourtant été remis au ministère de l’éducation le 1er août dernier. Depuis, Gabriel Attal comme Amélie Oudéa-Castéra refusent de le rendre public. Mediapart le publie en intégralité. Le portrait dressé de cet établissement privé sous contrat du VIe arrondissement de Paris, où sont scolarisés les trois enfants de la ministre, est édifiant. Quatre inspecteurs ont été saisis en mai 2023, après les révélations de Mediapart sur l’établissement, et ont auditionné 106 personnes avant de remettre leurs conclusions cet été. Ce rapport de trente pages montre que l’établissement, qui compte des classes de maternelle, primaire, collège, lycée et classes préparatoires, ne respecte pas la loi en obligeant tous ses élèves à suivre une heure hebdomadaire de catéchèse (l’enseignement de la religion catholique), de la maternelle aux classes prépa. Dans ces cours, des intervenant·es tiennent des propos homophobes, anti-avortement, font la promotion des thérapies de conversion et demandent à « pardonner aux violeurs »…


A peine arrivé, le nouveau gouvernement des communicants se prend les pieds dans le tapis. Le 1er ministre se sentant obligé d’agir, d’agir et d’agir… promet lors de la visite au CHU de Dijon qu’il y aura 32 milliards supplémentaires pour les hôpitaux. Erreur ! la somme (en fait 30 milliards) a déjà été votée dans la loi de programmation des finances publiques, ça a donc fait pschitt. Le ministère a été obligé de rétropédaler en indiquant que les déclarations de Gabriel Attal correspondent à « la hausse du budget de la branche maladie qui a été adoptée dans la dernière loi de financement de la Sécurité sociale » Faux, c’est la loi de programmation des finances publiques (LPFP) qui fixe une trajectoire pour les cinq ans à venir. A l’article 18, la trajectoire d’évolution de l’objectif des dépenses d’assurance maladie prévoit entre 2023 et 2027 une augmentation de ces dépenses de 30 milliards d’euros (et non 32). Il ne s’agit pas d’ailleurs du budget de l’hôpital seul mais de l’ensemble des dépenses prévisionnelles d’assurance maladie, la médecine de ville constituant le premier poste de dépenses ...

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Publié le 12 janvier 2024
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Fabien Mulyk, maire de Corps et ancien vice-président du conseil départemental était poursuivi pour fraude électorale lors des élections régionale et départementales, où il votait pour deux autres électeurs sans procuration. Lors de l’audience du tribunal judiciaire il a été requis contre lui en plus d’une amende, 5 ans d’inéligibilité. Le jugement sera rendu le 23 janvier. Les conseillers départementaux écologistes se sont indignés du soutien qui a été apporté à ce délinquant par la majorité de droite à l’assemblée départementale. C’est une très mauvaise habitude de faire des louanges aux délinquants dans ces assemblées, comme l’a fait Carignon au dernier conseil municipal, remerciant Pinel pour son action au conseil municipal. Notre démocratie représentative est parfois bien malade.


Les grandes manœuvres politiques pour l’élection municipale de 2026 à Grenoble sont enclenchées. Les oppositions municipales ne pensent qu’à cela depuis mars 2020 et le sénateur de droite Michel Savin en appelle au rassemblement des oppositions à Grenoble autour d’Alain Carignon. Comme repoussoir on ne fait pas mieux. Il n’est pas sûr que cette perspective de se retrouver dans le wagon de queue de l’ancien maire corrompu autour duquel les délinquants fleurissent enchante les autres groupes d’opposition.


Encore la démonstration que le groupe bien à droite dirigé par Carignon spécialiste des fausses informations, nage en pleines contradictions. Il n’arrête pas d’expliquer qu’il y a trop de constructions de logements à Grenoble et en même temps que la ville perd des habitants et que c’est très inquiétant : 158 240 habitants en 2020 alors qu’il y en avait 160 779 en 2014. Pourtant il n’est pas difficile de comprendre ce qui se passe. Depuis de longues années, le nombre moyen d’habitants par logement à Grenoble diminue régulièrement (voir le graphique ci-dessous) ; il était de presque 3 en 1968, il n’était plus que 1,965 en 2009 ; 1,917 en 2014 et 1,896 en 2020. La légère diminution de population notée en 2020 est uniquement due à cette diminution de l’occupation des logements. Pour maintenir une population constante à Grenoble il faut construire plus de nouveaux logements qu’actuellement (tant que le nombre de logements vides ne diminue pas). S’il y avait le même nombre moyen de personnes par logement en 2020 qu’en 2014, Grenoble aurait 160 000 habitants ou le même nombre qu’en 2009, la population serait de 164 000 habitants. Ne pas construire assez entraine une diminution automatique de population…

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