Au lendemain de la marche blanche pour Lilian Dejean, assassiné devant la mairie, A. Carignon écrit au maire de Grenoble et lui susurre une liste de propositions à peu près aussi nulles les unes que les autres. Certaines d’entre elles décrochent le pompon, comme celle-ci : « Afin d’envoyer un signal fort à la délinquance… demander aux bailleurs sociaux d’intégrer l’argent de la drogue dans les revenus afin de libérer le logement social de l’emprise des trafiquants » !
Rappelons les hauts faits de cet ancien maire corrompu. Il a tellement bien géré le logement social que l’OPALE (devenu ACTIS) a failli sombrer financièrement. La gestion de l’époque s’était terminée avec un trou de 140 millions de francs dans le budget de l’Office. L’Etat mais aussi la ville de Grenoble donc les contribuables grenoblois, avaient été obligés de combler ce trou. Ayant été retenu comme corrompu, cet ancien maire a l’interdiction à vie de participer à un conseil d’administration d’un bailleur du logement social. Il est fort dommage qu’il ne lui soit pas interdit d’être encore élu à Grenoble. A l’ADES nous sommes pour la réinsertion des ex-criminels, mais pas sur les lieux de leurs forfaits.
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