Archives pour le mot-clef ‘Eau’

Diverses actualités

Publié le 12 juillet 2024

Le Plateau : point d’actualité sur les travaux de transformation du bâtiment. Les travaux de restructuration du bâtiment municipal du Plateau ont démarré fin avril, afin de préparer l’accueil de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral qui intégrera le site à l’automne pour un équipement regroupant sport et culture. D’ici la réouverture de tous les espaces, prévue avant la fin de l’année, les associations précédemment accueillies dans le bâtiment sont en majorité relogées dans le quartier ou à proximité. Les activités ayant lieu dans le dojo ont été maintenues jusqu’au 21 juin et reprendront à compter du 2 septembre. La bibliothèque Eaux-Claires Mistral fermera ses portes le samedi 6 juillet au soir pour préparer son déménagement.


Enquête publique sur la désaffectation du domaine public métropolitain du parking Mallifaud à Grenoble. Il est curieux que le rapport du commissaire enquêteur ne soit pas encore rendu public, alors que l’enquête s’est terminée le 22 avril 2024 ? Cette enquête publique organisée par Grenoble Alpes Métropole était une obligation préalable à une décision de désaffectation du domaine public de voirie métropolitain.


Quels noms pour les bibliothèques ? Les grenoblois-es sont consulté-es jusqu’au 31 juillet 2024. En mars 2019, la Ville a lancé son Plan lecture ou « Bienvenue en bibliothèque ! ». Afin de prendre en compte l’évolution des besoins des publics dans l’agencement des espaces, la question des bâtiments fait partie intégrante de ce plan de lecture publique. La rénovation de la bibliothèque Saint-Bruno et le déménagement de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral au Plateau participent de cette logique. Afin d’affirmer la complémentarité du réseau de bibliothèques de proximité et leur pertinence à chacune au-delà de leur quartier, les Grenoblois-es sont invité-es à choisir le nom de plusieurs équipements. La ville propose de choisir  entre les noms déjà  proposés.

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Explore2, LIFE Eau&Climat : des clés pour l’adaptation de la gestion de l’eau

Publié le 4 juillet 2024

L’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement) a présenté dans un communiqué du 28 juin 2024 les travaux de prospectives sur la situation de ressources en eau en tenant compte des recherches du GIEC. L’institut présente des résultats de travaux de recherche récents qui vont permettre d’adapter les actions publiques à l’avenir pour préserver au mieux nos ressources vitales, en fournissant des projections hydro-climatiques à une échelle territoriale et des outils de diagnostic et d’aide à la décision. Les résultats associés à une batterie d’outils et de guides, sont d’ores et déjà accessibles via le centre de ressource Gest’Eau et le nouveau portail dédié baptisé DRIAS-Eau.

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Le Front populaire se jette à l’eau !

Publié le 21 juin 2024

Le programme du nouveau Front populaire traite de l’eau. Tant mieux, car c’est en développant le droit humain à l’eau et à l’assainissement et les services publics qui sont des outils pour le mettre en œuvre, et en défendant la qualité de l’eau dans l’environnement, qu’on répond aux besoins et à l’urgence sociale. Principaux extraits.

L’eau est un des enjeux que l’on retrouve dans le programme du Nouveau Front Populaire. L’eau est abordée sous trois facettes, qui sont : 

  1. Le droit à l’eau et à l’assainissement 
  2. Le partage de la ressource
  3. La défense de l’environnement

Le Nouveau Front Populaire s’engage pour le droit humain à l’eau et à l’assainissement en proposant :

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L’aménagement de l’Arlequin et du Parc Jean Verlhac

Publié le 14 juin 2024
Projet présenté en 2020 (cliquer dessus pour agrandir)

Le 31 mai le Conseil métropolitain a approuvé l’Avant-Projet relatif à l’aménagement des espaces publics du projet de renouvellement urbain Arlequin et Jean Verlhac pour un coût de 16,9 M€ HT dont 6,1 M€ pour la Métro et 10,8 M€ pour Grenoble. Les interventions porteront sur la Porte Nord, la Crique centrale, le secteur du Lac et les secteurs Cœur de Parc, Place du marché, dalle du 160 et la rénovation de la galerie piétonne. Le conseil municipal de Grenoble doit aussi délibérer à ce sujet le 24 juin 2024.

Cet important aménagement des espaces publics de l’Arlequin et du Parc Jean Verlhac doit obligatoirement faire l’objet d’une enquête publique au titre de la loi sur l’eau, qui sera prévue en 2025. L’étude d’impact doit être examinée préalablement notamment par la Mission régionale d’autorité environnementale. Il y aura donc l’occasion avant l’élection municipale de 2026 d’un grand débat public sur ces aménagements.

D’ores et déjà les premières consultations publiques (avis citoyen d’octobre 2020, concertation publique menée par la Métro à l’automne 2023) ont montré une forte mobilisation des habitants de ce quartier attachés à garder un lac de contemplation, tout en n’étant pas opposés à la restauration de ce lac qui a mal vieilli 50 ans après son achèvement.

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Les nappes d’eau souterraines s’invitent au conseil municipal de Grenoble

Publié le 17 mai 2024

La question de l’eau dans les nappes phréatiques a donné lieu à un débat un peu bizarre au Conseil municipal où les oppositions semblaient ne pas connaitre ce dossier pourtant abondamment traité par notre hebdomadaire au fur et à mesure des découvertes .

Les actions en justice, menées par Raymond Avrillier pour l’ADES, Anne-Sophie Olmos en tant que présidente de la régie des eaux métropolitaine et ensuite par la ville de Grenoble ont été en réaction à la découverte fin 2022 que les entreprises Arkema et Framatome déversaient des effluents chimiques exactement en face des champs de captage de Rochefort, ce qui est strictement interdit par l’arrêté de DUP de 1967 protégeant les puits. Tout le monde pensait que ces rejets étaient déversés plus à l’aval, vu l’interdiction préfectorale de 1967.

Ces actions en justice ont pour but de défendre les champs de captage de l’eau potable de Rochefort, menacés par ces rejets interdits, suivant les études d’Antea et du BRGM. Pour l’instant la qualité de l’eau potable délivrée par les puits de Rochefort n’est pas en cause et il faut que la nouvelle DUP en élaboration interdise ces rejets chimiques qui devront cesser ou être déversés plus en aval, en dehors du périmètre de la DUP. Tout comme les carriers qui sont toujours irrégulièrement installés dans le lit du Drac.

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Le bilan de la concertation préalable sur l’extension de STMicroelectronics est paru

Publié le 17 mai 2024

Une concertation préalable avait été ouverte par la CNDP, du 22 mars au 19 avril 2024, après la découverte que STMicroelectronics n’avait pas sollicité la CNDP pour organiser sur l’extension de ses activités à Crolles un débat ou une concertation préalable, obligatoire avant de lancer une enquête publique sur ce sujet. Les garants de la concertation nommés par la CNDP avaient un mois pour rédiger le bilan de cette concertation, ce qu’ils ont fait le 13 mai 2024. ST a maintenant deux mois pour donner ses réactions à la CNDP.

Le bilan n’apporte pas d’informations pertinentes sur la suite du projet.

Pourtant l’ADES avait rappelé lors de la concertation que la loi (article L121-15-1 du code de l’environnement) impose que cette concertation préalable doit permettre de débattre :

  • de l’opportunité, des objectifs et des caractéristiques du projet ;
  • des enjeux socio-économiques qui s’y attachent ainsi que de leurs impacts significatifs sur l’environnement et l’aménagement du territoire ;
  • des solutions alternatives (non seulement techniques), y compris pour un projet, de l’absence de mise en œuvre ;
  • des modalités d’information et de participation du public après concertation préalable »
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Le Lyon Turin contre le TER Grenoble-Lyon

Publié le 17 mai 2024

Dans le Dauphiné Libéré du 13 mai 2024, deux articles montrent les contradictions de la politique gouvernementale et aussi celle de la Région Aura à propos du transport ferroviaire. Le premier article décrit le bilan catastrophique pour les usagers de la ligne SNCF Grenoble- Lyon. Les TER Lyon-Grenoble sont « devenus des trains fantômes ». Le deuxième présente la visite du premier ministre sur le chantier du Lyon-Turin le 14 mai en Maurienne. Selon lui, le Lyon Turin présente un intérêt stratégique majeur mais il ne sait pas comment les travaux seront financés.

Il est certain que la priorité absolue au Lyon-Turin se fera au détriment des transports ferroviaires du quotidien notamment sur la ligne Grenoble-Lyon. Même pour le simple financement des études, il faut racler les fonds de tiroirs. Ainsi le SMMAG participe au financement du Lyon-Turin à hauteur de un million d’euros, alors que ce n’est pas de sa compétence.

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L’entreprise SOITEC suspend son projet d’extension à Bernin

Publié le 26 avril 2024

SOITEC avait envisagé une importante extension de ses activités industrielles et de recherche ; de ce fait une concertation préalable avait été mise en place avec des garants de la CNDP en amont d’une demande d’autorisation environnementale comme c’est la règle pour l’extension d’une ICPE (Installation classée pour la protection de l’environnement) Seveso.

Le 11 avril 2024, SOITEC a signalé aux garants de cette concertation préalable qu’elle suspendait ce projet, à priori pour environ un an. .

Comme dans le cas de l’extension de STMicroelectronics, il y a eu du flottement (c’est le moins qu’on puisse dire) dans l’application des règles imposées aux entreprises dont les activités comportent des risques importants pour l’environnement, notamment en ce qui concerne la participation obligatoire du public dans la préparation d’une décision d’autorisation environnementale.

Le 26 juin 2023 la SPL Isère Aménagement, dont  la Communauté de communes le Grésivaudan (CCLG) est actionnaire,  déposait  auprès de la CNDP la demande de concertation préalable concernant une extension d’une Zone d’Activité Economique du Parc des Fontaines à Bernin.

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PFAS : la surveillance des rejets industriels dans l’eau et dans les milieux aquatiques

Publié le 26 avril 2024

Sur le site internet de la DREAL Auvergne Rhône Alpes (Direction régionale de l’environnement de l’aménagement et du logement), un dossier est consacré à la présence de ces polluants éternels dans l’eau et les milieux aquatiques et un autre aux rejets industriels de PFAS.

La surveillance des rejets aqueux des sites susceptibles d’émettre des PFAS. Près de 600 sites industriels sont concernés par cette surveillance des rejets aqueux en Auvergne-Rhône-Alpes.

« En Auvergne-Rhône-Alpes, début avril 2024, 135 établissements ont achevé la campagne de trois analyses. Cela représente 22 % du total des analyses attendues sur l’ensemble de la surveillance ; les résultats publiés ci-après ne représentent donc qu’une photographie intermédiaire de la surveillance. Ils seront complétés par les autres résultats lorsqu’ils seront disponibles.

A ce stade des remontées de résultats, l’établissement qui représente le flux (quantité rejetée) le plus important est celui d’Arkema à Pierre-Bénite dans le Rhône. Parmi les autres sites, le secteur du traitement de déchets se distingue par les concentrations importantes mesurées en PFAS, ce qui était attendu compte-tenu de la bibliographie, sans que cela représente pour autant les flux les plus significatifs. »

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Diverses actualités

Publié le 19 avril 2024

Moustique tigre, un guide pour le combattre. Les moustiques tigres seront bientôt de retour. Et c’est maintenant qu’il faut agir. Reporterre dans son guide présente quelques gestes simples pour bien les combattre. Pour y parvenir encore faut-il bien connaître ses habitudes. Il aime l’eau stagnante et le moindre objet creux peut devenir un site de ponte. Un simple bouchon de bouteille lui suffit. Les œufs peuvent rester tout l’hiver en « diapause » sur les bords du récipient. Ils sont très résistants, y compris au gel et à la sécheresse. Aux premières pluies ou arrosages de printemps, lorsque les parois du contenant sont submergées, ils vont éclore voici les principaux conseils à suivre : faites la guerre à tous les petits récipients d’eau ; créez un environnement hostile au moustique tigre ; protégez-vous en intérieur et en extérieur ; sensibilisez votre voisinage.


Note d’analyse des rejets aqueux de STMicroelectronics dans l’Isère. La préoccupation des auteurs de la note porte sur 3 paramètres en particulier : l’azote (N), le phosphore (P) et le Cuivre (Cu), dont les rejets dépassent les valeurs réglementaires et pour lesquelles STMicroelectronics effectue une demande de dérogation supplémentaire (Annexe 7 de l’étude d’impact – pièce figurant au dossier d’enquête publique).Les rejets d’azote et de phosphore dans les milieux aquatiques de surface entraînent en effet l’eutrophisation des milieux aquatiques : la forte disponibilité de ces nutriments (N et P) développe une croissance excessive des plantes et des algues qui absorbent donc de grandes quantités de dioxygène, provoquant l’asphyxie des écosystèmes aquatiques. La basse Isère est classée comme zone sensible à l’eutrophisation en 2017(Agence de l’Eau RMC) et la directive 91/271/CEE du 21 mai 1991 impose un traitement plus poussé dans ces zones. Une plus grande prudence concernant les rejets en amont doit impérativement être respectée au vu notamment,  des effets cumulés entre les activités agricoles de la vallée du Grésivaudan et les rejets des industriels.


Prélèvements et consommations d’eau : quels enjeux et usages ? La ressource en eau renouvelable, indispensable aux différents usages anthropiques et au fonctionnement des milieux aquatiques, a diminué de 14 % en France au cours de ces quinze dernières années. Cette tendance devrait s’aggraver, notamment en période estivale, avec le changement climatique. Quel est l’état actuel des connaissances de la demande en eau ? Quelles sont les dynamiques spatiales de cette demande ? Une note d’analyse de France stratégie du 18 avril 2024 qui montre que l’énergie est la championne des prélèvements, en particulier pour les besoins de refroidissement des centrales nucléaires et que l’agriculture arrive en tête des consommations, avec des équipements d’irrigation qui se développent dans toutes les régions.

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La rénovation de l’éclairage public à Grenoble, le retour à un vrai service public et son importante amélioration

Publié le 12 avril 2024

Après définition des besoins en éclairage public et appel à concurrence, le conseil municipal de Grenoble approuve le 26 mai 2015 un marché public de Conception, Réalisation, Entretien et Maintenance (CREM) avec la société Citéos (Bouygues-Vinci) d’une durée de huit ans qui doit permettre de réaliser au moins 50 % d’économie d’énergie dans l’éclairage public grenoblois qui était en mauvais état, pour un coût global un peu inférieur à 15 M€ HT (valeur 2015). Cette délibération annonce qu’une régie municipale sera créée pour mieux gérer ce service de l’éclairage public, ce sera décidé le 22 juin 2015, la Régie Lumière, régie publique communale, assure la maîtrise d’ouvrage et le suivi du contrat avec Citéos.

En ce début 2024, les huit années se sont écoulées et le contrat élaboré par la nouvelle municipalité a tenu les engagements puisque la consommation annuelle d’électricité de l’éclairage public a été diminuée de 60 % passant de 12,4 GWh à 5 GWh. Le taux de panne qui était avant 2015 très élevé (entre 6 et 10%) est maintenant de seulement 0,4%. Le coût de l’énergie est passé de 1 M€ (valeur 2015) à 0,7 M€ (valeur 2023). Malgré l’inflation sur le prix de l’électricité le coût supporté par la commune baisse de manière significative.

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Des propositions pour une politique publique face à la raréfaction de la ressource en eau

Publié le 12 avril 2024

L’Agence France Locale (AFL), publie une nouvelle étude avec l’INET (Institut national des Etudes Territoriales) intitulée : « Face à la raréfaction de la ressource en eau, comment mieux orienter les financements vers des usages vertueux de la ressource et la modernisation des réseaux ? »

L’AFL publie, dans le cadre de son partenariat avec le CNFPT, une étude inédite consacrée à l’orientation des financements vers un usage vertueux de l’eau et vers la modernisation des réseaux dans les collectivités territoriales. Cette étude présente les enjeux d’un des versants majeurs de la transition écologique. Elle propose des pistes d’optimisation de la gestion de l’eau dans un contexte de raréfaction de la ressource. Un panorama des différentes stratégies et des outils de financement des investissements vient compléter l’analyse afin de proposer aux collectivités un outil à visée pratique.

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Défense des ressources en eau de la métropole

Publié le 29 mars 2024

Deux nappes d’eau souterraines concernent Grenoble et les communes de la Métro (voir la carte ci-dessous).

La première (numérotée FRDG371) comprend la nappe alimentant les puits de captage d’eau potable de Rochefort, protégée par la Déclaration d’utilité publique de 1967 qui est en cours de renouvellement ; elle est alimentée par le Drac. Cette nappe a une eau de très bonne qualité qui va être pompée par les puits de Rochefort et alimenter une grande partie des usagers de l’eau potable de la Métro, avec les puits de Jouchy-Prégrivel alimentés par la Romanche en amont des entreprises de la chimie. Mais on a découvert récemment, malgré ses qualités minérales et sa pureté bactériologique qu’elle est malheureusement atteinte par des pollutions – dans des pourcentages décrits comme soutenables, mais qu’il convient absolument de stopper – provenant des rejets des industries chimiques dans la Romanche en face des champs de captage de l’eau potable.

La deuxième (numérotée FRDG372), alimentée par la Romanche et le Drac, traverse le sud grenoblois et toute la ville de Grenoble. Elle est de très mauvaise qualité à cause des rejets depuis de très longues années par les entreprises de la chimie du sud grenoblois. Elle ne peut, ne doit pas être utilisée pour arroser les jardins, ni être utilisée pour des brumisateurs.

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L’extension de STMicroelectronics à Crolles, de nouveau en concertation !

Publié le 22 mars 2024

Alors que STMicroelectronics et l’Etat (dont le préfet de l’Isère aux ordres) avaient fait le forcing pour que la décision d’agrandissement soit rapidement prise, un oubli important a mis pour l’instant à l’arrêt cette extension. En effet l’enquête publique avait eu lieu mais en oubliant qu’elle devait obligatoirement être précédée d’une concertation préalable sous l’égide de la CNDP pour tout projet de plus de 300 millions d’euros.

La Commission nationale du débat public (CNDP) a défini, mercredi 6 mars 2024, les modalités de la concertation préalable sur le projet d’extension de l’usine STMicroelectronics de Crolles et le 11 mars elle a précisé qu’elle se déroulera du 22 mars au 19 avril 2024.

La réunion de lancement se tiendra le vendredi 22 mars à 19 h à la Maison Minatec sur le Polygone scientifique.

Un site internet est ouvert précisant toutes les réunions prévues et permettant au public de déposer des contributions ou poser des questions.

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Diverses actualités

Publié le 22 mars 2024

Grenoble 2040 « Réparer le futur » du 13 mars au 4 mai 2024. Une exposition à la Plateforme (ancien musée de peinture), 9 place de Verdun. Du mercredi au samedi de 13h à 19h. La démarche « Grenoble 2040 » a pour vocation de définir un cap lucide vers un futur collectif à la fois désirable et soutenable, socialement juste et écologiquement sûr. Avec l’ambition de nourrir les imaginaires, cette démarche s’appuie sur les connaissances scientifiques actuelles et la participation citoyenne pour permettre de se projeter dans des futurs souhaitables à l’horizon 2040.


L’Observatoire du Wauquisme créé par le groupe écologiste à la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Il décrypte la dérive idéologique de Laurent Wauquiez. Il vise à prendre du recul sur l’actualité pour analyser plus en profondeur la manière dont Laurent Wauquiez et son équipe, ces dernières années, ont fait de la Région un instrument et un système au service d’une politique résolument anti-démocratique, anti-écologique et anti-progressiste, bien loin de “l’écologie positive” et des valeurs républicaines dont ils se réclament. Les cinq premiers articles : détruire le débat en 4 étapes ; Laurent Wauquiez et l’Europe : “je t’aime moi non plus” ; Lycées : un laboratoire des obsessions wauquistes ; Clientélisme : subvention contre bulletin de vote ; Combat anti-genre, la tactique réactionnaire de Laurent Wauquiez.


PFAS et autres polluants de l’eau ; qu’en est-il à Grenoble ? Un article du groupe des élu-es « Grenoble en commun » fait le point sur ce qui se passe dans les masses d’eau souterraines intéressant les habitants de l’agglomération. Plusieurs scandales récents ont éclaté sur la pollution de l’eau aux polluants éternels polyfluoroalkylées (PFAS). Bien que Grenoble  soit modérément touchée par ces PFAS par rapport à d’autres territoires,  d’autres polluants tels que  les chlorates et perchlorates,  mais aussi du mercure ou du  toluène ont été découverts dans l’eau grenobloise.

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Evolution de l’organisation du service public de l’eau métropolitain

Publié le 14 mars 2024

Prochainement le conseil métropolitain devrait poursuivre la réorganisation du service public de l’eau potable en transformant la SPL Eaux de Grenoble Alpes en SPL facturière uniquement. Après l’accueil dans la régie des personnels de la SPL qui s’occupaient de la gestion des champs de captage Drac et Romanche, ce seront les personnels de la distribution de la SPL qui devraient rejoindre la régie au 1er janvier 2025.

Il s’agira de clôturer une histoire qui date de 12 ans.

Jusqu’au 31 décembre 2014, le service de l’eau était municipal et la loi a imposé son passage à la métropole le 1er janvier 2015. Ce changement de compétence a obligé les communes et le SIERG à préparer ce profond changement, avec de fortes réticences de certaines communes et du SIERG.

L’idée de créer une ou plusieurs SPL (Société Publique Locale) a été proposée dès 2012. A Grenoble la majorité municipale qui associait le PS et des élus de droite (notamment d’anciens de la municipalité Carignon), craignait la future métropolisation du service et militait pour remplacer la Régie municipale par une SPL.

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Diverses actualités

Publié le 23 février 2024

Attention aux faux agents de l’eau. Suite à un signalement, la Métro met en garde contre de faux agents du service public de l’eau, demandant aux particuliers de régler immédiatement une facture ou prétextant des travaux nécessitant un repérage préalable. Pour rappel, tous les agents officiels disposent d’une carte professionnelle, d’une tenue et de véhicules dotés de logos (SPL Eaux de Grenoble Alpes ou Grenoble Alpes Métropole). Les agents officiels ne peuvent pas vous demander le règlement des factures. Plus d’infos sur ce site.


Situation des maires en congé maternité : comment mettre fin aux « inégalités » ? Article de l’Association des maires de France. La maire de Poitiers (EELV) a mis en lumière un « vide juridique » concernant le congé maternité des élues. Comment organiser, dans le cadre de son mandat, les deux mois de congé maternité auxquels la loi lui donne droit ? Que se passe-t-il sur le plan des indemnités ? Comment assurer l’intérim au sein du conseil municipal ? Elle sera obligée d’abandonner son indemnité de fonction et ne recevra que les indemnités journalières de l’Assurance maladie. Sans en faire « une question d’argent » mais plutôt « une question de principe », a-t-elle expliqué dans la presse, la maire de Poitiers estime que les maires « doivent être traités comme tout le monde », dans la mesure où les salariés, eux, voient leur revenu maintenu pendant un congé maternité.  


10 milliards d’euros d’économies dans le budget de l’Etat : l’écologie première victime. Parmi les mesures annoncées par le gouvernement, l’écologie paye le prix fort du renoncement d’aides de l’Etat : l’aide à la rénovation énergétique, MaPrimeRenov’, perd un milliard d’euros de financement. Le « Fonds vert », destiné à accélérer la transition écologique des territoires, est également diminué de 400 millions d’euros. L’aide internationale au développement, est rabotée pour l’année de 800 millions d’euros. Réactions de l’association des maires de France : « 10 milliards d’économies : des coupes budgétaires jugées « incompréhensibles » et « incohérentes ».

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Les dernières nouvelles des services publics de l’eau et de l’assainissement à la Métro

Publié le 1 février 2024

Pour les usagers domestiques, les tarifs de l’eau et de l’assainissement étaient soit stables soit en augmentation très mesurée ces dernières années grâce à une gestion rigoureuse de ces services publics essentiels et ce, malgré un programme d’investissements important permettant de renouveler les réseaux de presque 1% chaque année, au-delà de ce qui se passe dans beaucoup d’autres collectivités.

Pour l’assainissement collectif, les usagers vont voir leur tarif augmenter un peu (de 3,75 % en dessous de l’inflation) car le budget est fortement atteint par l’inflation sur l’énergie et le tarif n’avait pas été augmenté ces dernières années.

Pour l’eau, seuls les gros consommateurs (non domestiques avec une consommation supérieure à 500 m3) voient leur tarif légèrement augmenter de 3,75%.

Au total un usager domestique qui aurait une consommation annuelle 120 m3, subirait une augmentation de seulement 7,13 € sur une facture eau et assainissement de 403,21 € en 2023.

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En sens interdit ! Ou comment laisser polluer l’eau potable

Publié le 26 janvier 2024

L’actuel préfet de l’Isère (et certains de ses prédécesseurs) ont autorisé, le 19 septembre 2023 (Framatome) et le 19 octobre 2023 (Arkema), les industriels chimiques de la plateforme chimique de Jarrie, à déverser des tonnes de polluants dans la Romanche et dans le Drac, à hauteur des champs de captage de notre eau potable d’un demi-million d’usagers de l’agglomération. On ajoute à ce non-sens, nos puits d’eau potable propriétés publiques de la métropole dans la plaine de Reymure, sous la responsabilité de la régie publique des eaux de Grenoble Alpes Métropole.

Ces autorisations préfectorales violent l’arrêté de déclaration d’utilité publique des champs de captage de la plaine de Reymure, arrêté particulièrement important pris par un vrai représentant de l’Etat respectueux de la santé des populations et du bien public, le préfet de l’Isère le 9 octobre 1967 :

« tout déversement d’eaux usées ou polluées chimiquement est interdit dans la Romanche à l’aval de Vizille, et dans le Drac à l’aval du barrage de Notre-Dame-de-Commiers »

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Diverses actualités

Publié le 26 janvier 2024

Une offre sportive et culturelle renforcée notamment pour les jeunes dans le quartier Mistral. Fin 2022, la Ville nouait de nouveaux partenariats pour des accueils de loisirs et des structures d’éducation populaire plus ambitieux en accueillant plus de jeunes dans de meilleures conditions. Depuis un an, l’équipement le Plateau accueille les mêmes structures qu’auparavant à l’exception de l’association le Plateau. Les jeunes accueillis par l’association le Plateau ont rejoint les autres structures d’éducation populaire du quartier. Le projet final de l’équipement, au cœur du quartier Mistral, verra le jour au deuxième semestre 2024. Les travaux définitifs commenceront au printemps, pour créer un grand espace associant le sport et la culture, avec le déménagement de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral. Les associations accueillies dans le bâtiment seront en grande majorité relogées dans le quartier ou à proximité le temps des travaux.


Mission d’information sur l’adaptation de la politique de l’eau au défi climatique. Pour améliorer la résilience des territoires face aux effets du changement climatique sur la disponibilité de la ressource en eau et parer aux conflits d’usages, un rapport, présenté ce 17 janvier devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, propose d’agir sur plusieurs fronts. Solutions fondées sur la nature, sobriété hydrique, stockage d’eau, réutilisation des eaux usées, aménagement du territoire, compteurs intelligents, tarification progressive, aquaprêts, outils fiscaux… composent ce « bouquet de solutions ».


En 2020, près de 9 % des logements sont vacants en Auvergne-Rhône-Alpes. Une étude de l’INSEE. Cette part est particulièrement élevée dans les départements situés à l’ouest de la région, et plus faible dans les zones touristiques des Alpes. Si le nombre de logements vacants a augmenté de façon proportionnelle au nombre total de logements entre 1990 et 2009, le phénomène de vacance s’est nettement accéléré depuis. Au cours de la période 2009-2020, la vacance a d’ailleurs progressé plus rapidement en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en France métropolitaine, en particulier à l’est de la région.

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