Archives pour le mot-clef ‘santé’

Agenda

Publié le 17 janvier 2025

Réunion publique : La santé dans la Ville, mercredi 22 janvier 2025 à 19 h 45 à l’amphithéâtre de la Maison du Tourisme 14 rue de la République à Grenoble

Organisée par l’ADES, avec les interventions de :

  • Anouk Hermelin, médecin généraliste dans un centre de santé de l’AGECSA
  • Fanny Vincent, sociologue de la santé à l’Université de Saint-Étienne
  • Laurence Ruffin, Co-présidente de l’Union nationale des Coopératives
  • Pierre-André Juven, adjoint au Maire de Grenoble en charge de la santé

La santé dans la ville : une réunion publique le 22 janvier 2025 à Grenoble

Publié le 10 janvier 2025

Pénurie de médecins en ville, saturation de l’hôpital public, rupture d’approvisionnement en médicaments, faiblesse de la santé publique et des politiques nationales de prévention, le secteur de la santé est confronté à une série de difficultés depuis plusieurs années. Peu présente dans le débat politique et médiatique, elle est pourtant la préoccupation première des Français-es d’après un très récent sondage Ipsos pour le CESE (Conseil économique social et environnemental).

Quelles solutions locales existent aujourd’hui et pourraient se développer, pour défendre une santé égalitaire et solidaire, que ce soit dans le champ de l’offre de soin, de la prévention ou de la santé environnementale ?

Pour y répondre, l’ADES vous convie à une soirée débat autour du thème « La santé dans la ville ».

Le mercredi 22 janvier 2025 à 19 h 45 à l’amphithéâtre de la Maison du Tourisme 14 rue de la République à Grenoble

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Création de l’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR)

Publié le 10 janvier 2025

Le 1er janvier 2025 a vu disparaitre l’IRSN. Nous avons longtemps espéré que cette disparition ne se ferait pas, pour maintenir une indépendance réelle entre celui qui autorise (l’ASN) et celui qui expertise (l’IRSN), distinction essentielle pour assurer une sureté et une sécurité maximum.

Mais la volonté macroniste de vouloir accélérer les procédures de création de nouveaux réacteurs nucléaires l’a emporté.

Maintenant tout est mélangé dans la nouvelle ASNR.

L’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024 a démarré au 1er janvier 2025. Elle est issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).  

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Diverses actualités

Publié le 10 janvier 2025
Crieur public

Nouvelle étape de la ZFE en 2025 dans la Métro : tout ce qu’il faut savoir. Les Crit’Air 3 sont à leur tour interdits de circuler dans le périmètre de la zone à faibles émissions depuis le 1er janvier 2025. Comme ce fut le cas lors des étapes précédentes, une période pédagogique (sans verbalisation) de six mois est observée. Cette période permet aux propriétaires des véhicules Crit’Air 3 de trouver des solutions de mobilité adaptées, notamment en sollicitant le dispositif d’accompagnement mis en place par le Smmag et la Métropole. Conçu autour de conseils personnalisés, celui-ci propose jusqu’à 3000 euros d’aides sur 3 ans pour profiter de l’ensemble des services de mobilité alternative à la voiture (transports en commun, M vélo+, vélo et trottinette électrique en libre-service, autopartage, covoiturage…). Ce montant sera d’ailleurs élevé à 5000 € au printemps 2025. Une aide au changement de véhicule pouvant aller jusqu’à 3500 euros existe également. Pour tout savoir sur la ZFE cliquer ici.


Les loyers dans le parc privé de la région grenobloise en 2023. Depuis 2016, les loyers de la région grenobloise sont observés à la loupe. Agences immobilières, propriétaires et locataires du parc privé de 76 communes sont interrogés pour alimenter l’Observatoire local des loyers (OLL) de la région grenobloise dont le fonctionnement est assuré par l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise en lien avec des acteurs et partenaires locaux de l’immobilier. Les principaux résultats de la collecte 2023 sont présentés dans une plaquette synthétique, une carte et un rapport détaillé de 50 pages.


La Ville de Grenoble poursuit son engagement pour le Dry January. La consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France. Il s’agit de la seconde cause de décès évitables après le tabac, avec plus de 41 000 décès chaque année. Son coût «social» est estimé à 4,9 milliards d’euros par an pour les finances publiques. On estime qu’un-e Français-e sur 10 consomme de l’alcool de manière quotidienne. La Ville de Grenoble s’est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste dans le champ de la prévention et de la réduction des risques. A ce titre, elle a été la première collectivité à s’engager officiellement aux côtés de la Fédération Addiction pour soutenir le Défi de Janvier en 2022. Progressivement, d’autres collectivités ont rejoint le mouvement, telles que Paris, Toulouse, Nantes ou encore Strasbourg. L’échelon local est essentiel dans la lutte contre les problématiques de santé liées à l’alcool. Voir ce qui est proposé en janvier 2025.

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Pollution atmosphérique, une nouvelle directive européenne et ses impacts

Publié le 6 décembre 2024

Le 16 septembre 2024, le Parlement européen a adopté le projet de révision d’une nouvelle directive, suivi ensuite par le Conseil de l’Europe le 14 octobre 2024, ce qui a permis la publication de cette directive le 20 novembre 2024. Directive qui concerne la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe.

Cette directive va imposer de nouvelles normes sur la qualité de l’air à partir de 2030, mais qui n’atteindront pas encore les normes de l’OMS.

Comme l’ont déjà démontré de nombreuses études scientifiques, l’exposition à la pollution atmosphérique engendre une multitude de problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires, cardiovasculaires et même l’augmentation de risques de certains cancers.

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Les zones à faibles émissions sont-elles inéquitables ?

Publié le 6 décembre 2024

Une étude réalisée sur huit villes françaises montre que les zones à faibles émissions (ZFE) impactent l’accès à l’emploi des plus modestes. Il faudrait donc accompagner ce dispositif visant à réduire la pollution atmosphérique de mesures supplémentaires afin que celui-ci ne se fasse pas au détriment des plus précaires.

C’est ce que propose un article de Charlotte Liotta, post doctorante à l’université de Barcelone dans la revue « The Conversation ».

Elle estime que les bénéfices des ZFE pour la santé sont largement prouvés, par contre l’impact sur les mobilités sont plus controversées : « Parmi les arguments fréquemment invoqués, les ZFE nuiraient au droit à la mobilité des habitants, et seraient mises en place trop rapidement pour permettre aux habitants de s’adapter, entraînant des mobilisations d’associations d’automobilistes et d’habitants. Elles sont de ce fait souvent qualifiées de « bombes sociales », génératrices d’exclusion car les habitants les plus pauvres seraient fatalement les plus impactés puisqu’ils possèdent souvent des véhicules plus polluants.

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La ZFE, zone à faibles émissions, métropolitaine va exclure les Crit’Air 3 au 1er janvier 2025

Publié le 22 novembre 2024

Quelques axes routiers en seront exemptés, cependant la ZFE de Grenoble va s’appliquer sur le territoire de treize communes de l’agglomération : Échirolles, Eybens, Fontaine, Gières, Grenoble, La Tronche, Le Pont-de-Claix, Meylan, Saint-Égrève, Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Martin-d’Hères, Seyssinet-Pariset et Seyssins.

  Son règlement comporte de nombreuses dérogations. Pour tout savoir sur la ZFE et qu’elles sont les alternatives proposées aux automobilistes, voir le site dédié de la Métro.

Au 1er janvier 2024 les véhicules portant des vignettes Crit’Air 4 et 5 ont été exclus de la ZFE, sans évaluation du dispositif pour l’instant. Les règles de la ZFE s’appliqueront au 1er janvier 2025, aux véhicules classés Crit’Air 3, c’est-à-dire diesel d’avant 2011 et essence d’avant 2006, ce qui concernera un nombre très important de véhicules.

Du fait de cette absence d’évaluation dans le territoire métropolitain, c’est difficile de savoir comment les habitants possédant des véhicules Crti’Air 4 et 5 ont réagi à ce dispositif assez complexe. Il nous semble important de savoir très vite si ces limitations fonctionnent et donnent de bons résultats car le saut quantitatif au 1er janvier 2025 va être difficile à passer. Seuls 12 000 véhicules étaient concernés, tandis qu’en 2025 cela pourrait concerner environ 46 000 supplémentaires. Jusqu’ici il ne nous semble pas que la circulation automobile dans le territoire de la ZFE ait beaucoup diminué.

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Maltraitances institutionnelles et intrafamiliales : mieux repérer les situations à risque et accompagner les victimes adultes

Publié le 22 novembre 2024

La lutte contre la maltraitance, qu’elle soit familiale ou institutionnelle, constitue un enjeu majeur pour la Haute Autorité de santé (HAS). Elle publie deux guides sur ce sujet, afin de permettre à un large panel de professionnels de mieux repérer les situations à risque et d’accompagner les adultes qui en sont victimes.

Le premier est un guide d’amélioration des pratiques qui s’adresse aux personnes travaillant en établissement sanitaire, social ou médicosocial. Il vise à faciliter le repérage des situations à risque, en donnant des clés pour identifier certains signaux et permettre d’améliorer l’analyse et le traitement des situations avérées.

Le deuxième est un guide destiné à faciliter l’évaluation du risque de maltraitance au domicile des personnes, dans un contexte d’augmentation constante des signalements des maltraitances à domicile en intrafamilial. Il s’adresse aux professionnels intervenant au domicile des personnes et à toutes les personnes, bénévoles par exemple, qui sont en contact avec des adultes vulnérables.

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Le Haut Conseil de la santé publique sur l’aide médicale de l’État se positionne

Publié le 15 novembre 2024

Expert chargé de fournir aux autorités analyses prospectives et conseils dans l’ensemble des champs de la santé publique pour aider à la planification des politiques sanitaires, le Haut Conseil de la santé publique (HCSP) mène depuis sa création une réflexion sur les inégalités sociales et territoriales de santé, avec des travaux en cours sur les vulnérabilités.

Il vient de donner sa position le 12 novembre 2024 en faveur du maintien de l’AME, très menacée par des membres du gouvernement et des parlementaires, notamment au Sénat.

« Le HCSP tient à souligner les vertus de l’aide médicale de l’État (AME) pour la santé publique de tous les concitoyens, et partage quatre valeurs fondatrices :

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Diverses actualités

Publié le 25 octobre 2024
Crieur public

Lyon-Turin : des camions-citernes envisagés pour ravitailler la vallée en eau potable ! Le constructeur du tunnel de la Ligne à haute vitesse Lyon-Turin a publié un appel d’offres pour organiser l’acheminement d’eau, si besoin, en Haute-Maurienne. Une preuve du risque de siphonnage des eaux souterraines. Pour les opposant.es, cet appel d’offres est une façon de reconnaître que le constructeur se prépare à pallier des ruptures d’eau potable, possibilité qu’il a toujours niée. Le creusement des deux tubes ferroviaires entre la France et l’Italie, de 57,5 kilomètres chacun, risque de siphonner les eaux souterraines provoquant un tarissement de sources et un drainage de nappes.


Dégradation très rapide de la situation financière de la caisse nationale de retraite des agents des collectivités locales (CNRACL). Cette caisse sert les pensions des agents retraités des fonctions publiques territoriale (FPT) et hospitalière (FPH), a fait l’objet, à quelques jours d’intervalle, d’un rapport des inspections générales puis de développements dans le rapport annuel de la Cour des comptes sur les finances publiques locales. Leurs conclusions, toutes aussi alarmantes, dessinent la perspective d’une mise à contribution des employeurs territoriaux dont les conséquences sur les finances locales seraient considérables. 


La qualité de vie au travail et santé des agents dans les collectivités territoriales. Le Panorama des acteurs territoriaux 2024 a été publié par le cabinet Relyens. Il note que l’absentéisme dans la fonction publique territoriale est en léger recul en 2023, mais la gravité des arrêts maladie progresse. Le panorama a effectué une analyse détaillée des absences pour raison de santé) auprès d’un échantillon de 455 000 agents affiliés à la Caisse nationale de retraites des agents des collectivités locales (CNRACL) et répartis dans 15 160 collectivités en 2023. Il dévoile les facteurs influençant l’augmentation des durées d’absence, les principales causes des arrêts prolongés et, surtout, les mesures efficaces à adopter pour améliorer la qualité de vie au travail et réduire l’impact sur les services publics. La maladie ordinaire reste la première cause des absences au travail, la durée des arrêts s’allonge pour atteindre 51 jours.

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Le scandale des fausses eaux minérales, suite

Publié le 18 octobre 2024

Nous indiquions le 1er février 2024 que plusieurs producteurs d’eau en bouteille ont filtré illégalement leur eau pour masquer une contamination. Selon une enquête du « Monde » et de la cellule investigation de Radio France, Nestlé et d’autres industriels ont caché au public que l’eau qu’ils pompaient était contaminée. Pour continuer de la mettre en bouteille, ils ont eu recours à des systèmes de purification interdits. 30% des marques seraient concernées.

Tout débute en 2020, les services locaux de la DGCCRF et de la DGS sont informés par un salarié des Sources Alma (qui commercialise Cristaline) de pratiques interdites. Une enquête du Service nationale d’enquêtes (SNE) de la DGCCRF débouche sur un signalement au procureur en juillet 2021 pour tromperie. Il ressortait de ces différentes investigations que plusieurs ministres, notamment l’actuelle ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, ainsi qu’Olivier Véran, ancien ministre de la Santé, et Élisabeth Borne, bien qu’ayant connaissance de la tromperie en cours, n’ont pas mis en œuvre les mesures correctives nécessaires.

À la suite des révélations par voie de presse, fin janvier 2024, concernant des traitements interdits pratiqués par des industriels des eaux minérales naturelles et de source, la commission des affaires économiques du Sénat a décidé de créer une mission d’information sur les politiques publiques de contrôle en la matière, commission dont la rapporteure est sénatrice écologiste. Le 16 octobre, une mission flash du Sénat vient de rendre son rapport d’information intitulé « Traitements des eaux minérales et de source : l’État entre deux eaux ».

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Non aux restrictions de l’Aide Médicale d’État (AME)

Publié le 11 octobre 2024

De nombreux élu-es locaux ont écrit une tribune dans l’Humanité du 7 octobre demandant au gouvernement de ne pas supprimer ni restreindre l’accès à l’Aide Médicale d’État (AME) et mettant en garde contre les conséquences d’une telle initiative.

Cette tribune a été signée notamment par le maire de Grenoble, son adjoint à la santé Pierre-André Juven et par le président de la métropole grenobloise.

« Réduire le champ de l’AME sera inutile du point de vue des objectifs annoncés : comme l’a rappelé le rapport Evin-Stefanini remis au gouvernement en décembre 2023, l’AME ne suscite pas « d’appel d’air » : on ne vient pas en France pour y être soigné, on n’y reste pas davantage pour ce motif. Réformer l’AME n’aura aucune influence sur les flux migratoires. Les soins pris en charge par l’AME, dont le périmètre est déjà plus réduit que celui du régime général de l’Assurance Maladie, répondent à des nécessités médicales et sont rigoureusement prescrits par les soignants.

Comme l’ont rappelé tous les ministres de la Santé en exercice depuis 2007 dans une tribune parue le 26 septembre dans Le Monde, réduire le champ de l’AME serait triplement dangereux : pour la santé publique, pour l’organisation des soins et pour le budget de l’État. Car ne nous y trompons pas, ceux et celles qui auront impérativement besoin de soins se dirigeront vers les urgences et les permanences d’accès aux soins (PASS) des hôpitaux publics de nos territoires, vers nos centres de santé et dispensaires municipaux, vers nos services de protection maternelle et infantile, de prévention, de dépistage, de santé sexuelle ou encore de planification familiale. Ils y rencontreront des soignants dévoués et engagés qui, conformément à leurs valeurs et au code de déontologie médicale, les prendront en charge, quelles que soient les barrières qui auront été mises pour entraver leur accès aux soins.

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Diverses actualités

Publié le 27 septembre 2024
Crieur public

Le coût des transports en commun pour les grenoblois-ses les moins aisé-es sera remboursé par le CCAS de Grenoble pour organiser une gratuité. La Ville de Grenoble avait proposé de rembourser à la SPL M’Tag le coût des transports en commun pour les grenoblois-es dont le quotient familial est inférieur à 715 €. Mais le SMMAG a refusé alors même que cela ne lui aurait rien coûté. La Ville de Grenoble et son CCAS prennent en charge les déplacements des habitant-es aux faibles revenus, afin de favoriser l’accès aux transports en commun et au vélo.Cette initiative est l’une de celles que prévoyait au budget 2024 de la commune le bouclier social et climatique de la ville, visant à promouvoir un « droit à la mobilité, un droit à la Ville » pour tous.L’objectif est d’aider les Grenoblois-es ayant des revenus très modestes à se déplacer librement grâce à une aide financière couvrant leurs frais d’abonnement aux transports en commun ou à la location de vélos. De même pour certaines autres personnes aux faible revenus.


Grenoble ville piétonne. Grenoble est la première ville piétonne de France, ainsi que la première ville accessible aux personnes en situation de handicap. Ce classement résulte d’une volonté politique, écologiste et sanitaire. En effet, la marche possède de nombreux bienfaits pour la planète et la santé des habitants. À condition que les automobilistes respectent les zones piétonnes… Cependant, malgré la signalétique et d’importantes campagnes de communication, ces nouvelles zones piétonnes ne sont pas respectées par un certain nombre d’automobilistes qui continuent à y circuler et stationner… Pour faire face à ce problème, la Ville de Grenoble lance une nouvelle campagne d’information, et a mis en place une “brigade de l’espace public” pour compléter les effectifs des ASVP. Des caméras supplémentaires vont être mises en place sur les secteurs où le plus d’infractions sont constatées, pour mieux contrôler les mauvais usages. Enfin, en termes de prévention, 2 bornes piétons vont être posées rue Bayard et rue de la Paix pour mieux contrôler les passages véhiculés.


 Les médecins urgentistes face à la dégradation inexorable de leurs services. Le principal syndicat de médecins urgentistes propose notamment de revoir l’organisation territoriale de ces services. Pour la troisième année consécutive, de nombreux services ont subi cet été des difficultés majeures de fonctionnement liées au manque d’effectif soignant, a indiqué Samu Urgences de France dans sa troisième enquête annuelle sur le fonctionnement estival des urgences. Le fonctionnement en mode dégradé est devenu habituel, avec moins de médecins présents pour accueillir un nombre de patients toujours plus important, moins de médecins dans les Smur (ambulances avec médecin pour les urgences vitales), moins de lits pour hospitaliser les patients à partir des services d’urgence », déplore le syndicat.

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Accessibilité aux soins de premier recours dans les communes de l’agglomération

Publié le 30 août 2024

L’Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes) possède une solide expertise dans la production et l’utilisation de grandes bases de données, associant différentes sources de données médico-administratives (en particulier avec la base de données de l’Assurance maladie nationale) et des enquêtes. Il a ainsi un accès permanent au Système national des données de santé (SNDS).  L’IRDES a rendu public une étude sur l’accessibilité aux soins de premier recours dans l’ensembles des communes françaises.

Nous avons extrait la classification des 49 communes de la métropole (voir plus bas).

Les médecins généralistes libéraux sont inégalement répartis sur le territoire avec pour conséquence des espaces mieux dotés quand d’autres apparaissent sous-dotés, qui sont couramment appelés des « déserts médicaux ». Cette situation est exacerbée par la désertification médicale qui est liée à une baisse de l’offre disponible de médecins généralistes.  Cette situation va encore durer jusqu’à la fin de la décennie. Dans le même temps, l’accessibilité à d’autres professions de santé de premier recours (infirmièr.e.s et masseurs-kinésithérapeutes, par exemple) s’améliore.

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Un plan d’action contre les canicules à Grenoble pour cet été

Publié le 21 juin 2024

Comme tous les ans, la Ville a préparé un plan d’action afin de garantir au mieux la santé et le bien-vivre de ses habitant-es face aux fortes chaleurs qui s’annoncent. Végétalisations, fontaines et îlots de fraîcheur, …

Le plan canicule de Grenoble : la santé pour toutes et tous

Depuis 2018, la Ville et le CCAS œuvrent pour le bien vivre des Grenoblois-es et davantage pour les plus vulnérables. Des mesures de sécurité sont prises pour aider les Grenoblois-es à mieux vivre les périodes de fortes chaleurs. Comme ces périodes s’accompagnent souvent de pics de pollution, la Ville a réuni les conseils et bons gestes à adopter sur son site, avec des conseils personnalisés par publics cibles (scolaires, sportifs et sportives, aîné-es…). Pour prévenir les risques liés aux UV, les infirmières de prévention de la Ville proposent des ateliers aux agent-es travaillant avec des enfants pour promouvoir les mesures de protection et informer sur les risques pour la santé. Un focus sur les aîné-es, catégorie plus fragile face aux canicules, est également fait via un registre communal nominatif qui permet de prendre des nouvelles des personnes en situation de fragilité (environ 400 inscrit-es). Les personnes en grande précarité sont elles aussi accompagnées par le CCAS notamment. Et la Ville n’oublie pas ses agent-es pour qui elle adapte les conditions de travail, ainsi que les animaux avec une communication spéciale !

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Diverses actualités

Publié le 31 mai 2024

Ne pas manquer la Journée du Matrimoine le 14 juin 2024 à Grenoble. De 8h à 12h et de 14h à 18h, à l’auditorium du Musée de Grenoble – 5 place Lavalette. Le journal Gremag introduit cette journée et publie 2 articles passionnants sur le rôle des Grenobloises dans notre histoire locale. L’historienne Cl. Coulomb et l’historien JL Kastler y font part de leurs découvertes et analyses pertinentes.


Le Mois de la Fraîcheur. Organisé par La Métro visites guidées, balades, ateliers, espaces fraîcheur… En juin, la Métropole vous fait découvrir des solutions efficaces contre les fortes chaleurs et des espaces et bons gestes pour se rafraîchir : c’est le Mois de la Fraîcheur.


 Les locations de courte durée dans l’offre touristique de Grenoble-Alpes Métropole. Ce premier bilan des locations courte durée dans la métropole grenobloise (plus concentrées dans la ville centre) montre une certaine complémentarité entre les locations courte durée (plutôt estivales) et l’hôtellerie traditionnelle dont l’activité, associée au tourisme d’affaire, est plus régulière (septembre à juin). Les données 2021 semblent démontrer que le marché des locations de courte durée est plutôt associé au tourisme d’agrément, avec une hausse globale des nuitées marchandes, encourageante. Cependant son évolution doit être suivie de près pour éviter les dérives connues dans d’autres métropoles.

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Diverses actualités

Publié le 24 mai 2024

Naître en outre-mer : de moindres opportunités que dans les autres régions de France. Eveline Banguid médecin à Saint Martin (Antilles) nous signale ce travail de France Stratégie.Les natifs des Antilles et de La Réunion subissent une pénalité significative en matière d’opportunités éducatives et professionnelles par rapport aux métropolitains, même issus des régions à plus faibles opportunités. À origine sociale comparable, les natifs de ces territoires ont 20 % à 25 % de chances en moins d’obtenir un diplôme du supérieur, environ 12 % de chances en moins d’accéder à l’emploi, et 35 % à 45 % de chances en moins d’occuper un poste de cadre. Cette pénalité significative par rapport aux régions métropolitaines s’observe aussi lorsqu’on restreint l’analyse aux individus d’origine sociale modeste ou très modeste, pour lesquels les écarts de réussite éducative et professionnelle entre régions métropolitaines sont pourtant plus marqués. L’ensemble des élu.e.s d’Outre mer ont signé une lettre de soutien au mouvement Kanak de Nouvelle Calédonie.


Soutenir la construction des premiers liens parent-enfant. Santé publique France publie, un dossier consacré à la construction de la relation parent-bébé, dont la qualité apparaît comme un déterminant essentiel pour la vie future du nourrisson, et en premier lieu pour sa santé. Les 1000 premiers jours de la vie de l’enfant  – « là où tout commence », comme l’indique le rapport de la commission éponyme sorti en septembre 2020 – constitue une période charnière pour son développement. On sait désormais que les expériences vécues au début de l’existence, y compris in utero, ont un impact plus tard sur la santé physique et mentale des individus, sur leur bien-être social et affectif. Le dossier « Soutenir la construction des premiers liens parent-enfant » du n° 466 de La Santé en action partage les dernières connaissances scientifiques sur le rôle complexe et crucial des interactions entre le nouveau-né et son/ses parents. Il montre comment les professionnels de la petite enfance peuvent venir en soutien pour qu’une relation de qualité, répondant aux besoins fondamentaux des tout-petits, s’établisse. Il y a plus de 15 ans à Grenoble, des groupes de réflexion et de travail ont permis la création d’une unité mère/enfant à l’Hôpital Couple Enfants du CHUG. Des médecins psychiatres, des psychologues, des sages femmes reçoivent des pères et mères avec leur nouveau-né lorsqu’ils éprouvent des difficultés lors de la naissance de leur enfant. On ne naît pas mère ou père, c’est un apprentissage qui peut se dérouler tranquillement, mais parfois entraîne des bouleversements de vie, qui s’avèrent difficiles à surmonter.


Mise à l’abri des mineurs isolés : des associations saisissent le Conseil d’État. 27 associations annoncent avoir saisi le Conseil d’État pour contraindre les autorités françaises à mettre le dispositif de mise à l’abri et d’évaluation des mineurs isolés en conformité avec les exigences posées par la Convention internationale des droits de l’enfant. Elles rappellent que la France a été sommée par le Comité des Nations unies pour les droits de l’enfant, de respecter la Convention internationale des droits de l’enfant dans le cadre de la prise en charge des mineurs non accompagnés (MNA). Malheureusement les violations perdurent, s’amplifient et s’aggravent sur l’ensemble du territoire. Les conseils départementaux refusent parfois d’assumer leur responsabilité légale de protection de tous les enfants mineurs sur le territoire, qu’ils soient français ou non,

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Les nappes d’eau souterraines s’invitent au conseil municipal de Grenoble

Publié le 17 mai 2024

La question de l’eau dans les nappes phréatiques a donné lieu à un débat un peu bizarre au Conseil municipal où les oppositions semblaient ne pas connaitre ce dossier pourtant abondamment traité par notre hebdomadaire au fur et à mesure des découvertes .

Les actions en justice, menées par Raymond Avrillier pour l’ADES, Anne-Sophie Olmos en tant que présidente de la régie des eaux métropolitaine et ensuite par la ville de Grenoble ont été en réaction à la découverte fin 2022 que les entreprises Arkema et Framatome déversaient des effluents chimiques exactement en face des champs de captage de Rochefort, ce qui est strictement interdit par l’arrêté de DUP de 1967 protégeant les puits. Tout le monde pensait que ces rejets étaient déversés plus à l’aval, vu l’interdiction préfectorale de 1967.

Ces actions en justice ont pour but de défendre les champs de captage de l’eau potable de Rochefort, menacés par ces rejets interdits, suivant les études d’Antea et du BRGM. Pour l’instant la qualité de l’eau potable délivrée par les puits de Rochefort n’est pas en cause et il faut que la nouvelle DUP en élaboration interdise ces rejets chimiques qui devront cesser ou être déversés plus en aval, en dehors du périmètre de la DUP. Tout comme les carriers qui sont toujours irrégulièrement installés dans le lit du Drac.

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Organisation territoriale des soins de premier recours

Publié le 17 mai 2024

La Cour des comptes vient de rendre, le 13 mai 2024, une étude sur l’organisation territoriale française des soins de premier recours qui recouvrent, outre les soins des médecins généralistes et de quelques spécialistes accessibles en accès direct, les pharmaciens, les soins infirmiers et de kinésithérapie, les soins dentaires ou encore ceux assurés par les orthophonistes ou les psychologues.

L’accès à ces soins s’avère de plus en plus difficile avec le développement de véritables « désert médicaux ». Dans certains territoires, le taux de patients sans médecin traitant peut ainsi représenter jusqu’au quart des patients et le taux de passages aux urgences sans gravité particulière atteindre 40 %. Face à cette situation, la Cour des comptes fait 7 recommandations.

« Des évolutions décevantes dans les conditions d’accès aux soins

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Le « mensonge » du gouvernement pour freiner la sortie des pesticides

Publié le 10 mai 2024

La nouvelle stratégie gouvernementale Écophyto 2030 est publiée.

Le journal Le Monde du 3 mai 2024 titrait « Pesticides : le gouvernement entérine le choix d’un indicateur jugé trompeur dans le nouveau plan Ecophyto 2030 »

Le plan gouvernemental supprime l’indicateur d’usage des produits phytosanitaires, le Nodu et le remplace par un outil de mesure contesté, notamment par un travail scientifique qui vient d’être publié. Une vingtaine de chercheurs et d’ingénieurs des universités et des organismes publics de recherche – dont une majorité de membres du conseil scientifique du plan Ecophyto – montrent que le nouvel indicateur adopté HRI-1 est un trompe-l’œil. Non seulement, écrivent-ils, le nouvel indice « n’est pas supposé quantifier strictement l’usage des produits de protection des plantes et refléter de manière adéquate les changements de leurs usages », mais « il ne reflète pas les risques induits » par ces usages. « Nos résultats suggèrent fortement que HRI1 ne parvient pas à suivre adéquatement les objectifs de la directive sur l’utilisation durable des pesticides.

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