La Fédération hospitalière de France (FHF) publie le 17 mars 2025 la deuxième édition du « baromètre de l’accès aux soins ». Il met en évidence une amorce de reprise qui doit être soutenue pour enrayer la dégradation de l’accès aux soins et éviter un retour en arrière de cinq ans, voire pire, vu la situation financière des établissements.
La date de publication n’a pas été choisie au hasard : c’est le 17 mars, cinq ans jour pour jour après le début du premier confinement dû à la pandémie de Covid-19.
Le président de la FHF introduit ce baromètre : « La situation de l’accès aux soins en 2024 indique que nous sommes à un tournant. Dans l’immédiat, l’activité hospitalière retrouve des couleurs, même si la reprise masque encore des disparités ; tandis que sur le plan structurel, cette amorce de rémission n’efface pas la dégradation continue de l’accès aux soins des dernières années. Dans ce contexte, l’hôpital public a besoin d’un soutien accru pour amplifier ses efforts et éviter un retour en arrière, voire une situation plus dégradée qu’à la veille du Covid vu l’aggravation des finances hospitalières. Alors que les voyants sont au rouge sur le plan budgétaire, il est urgent de mettre en place une logique de programmation pour se donner les moyens de construire une politique de santé soutenable sur le long terme. »
Santé publique France a publié le 11 mars 2025 le bilan des impacts de la chaleur durant l’été 2024 sur la morbidité et la mortalité des français.es. Durant l’été 2024, la chaleur a moins tué qu’en 2022 et 2023. Cependant, plus de 3.700 décès sont néanmoins attribuables à la chaleur sur la période d’été 2024 (du 1er juin au 15 septembre), et pas seulement pendant les épisodes de canicule, ce qui représente 2% de tous les décès.
Dans le cadre de l’instruction interministérielle relative à la gestion sanitaire des vagues de chaleur, laquelle prend effet chaque année du 1er juin au 15 septembre, Santé publique France collabore avec Météo-France et la Direction Générale de la Santé, afin d’anticiper la survenue de vagues de chaleur qui nécessitent une prévention renforcée (niveau orange et rouge de la vigilance météorologique canicule) pour surveiller les données sanitaires de recours aux soins d’urgence et de mortalité, afin d’évaluer l’impact de ces épisodes. Santé publique France devra aussi reporter les accidents du travail mortels ayant un possible lien avec la chaleur, transmis par la Direction Générale du Travail.
Santé publique France dégage quelques points clés :
Deux arrêtés du président de la Métro règlementent les interdictions de circulation : l’un concerne les véhicules utilitaires légers (VUL) et les poids-lourds (PL) ; l’autre, les voitures particulières (VP) et les deux-roues motorisés (2RM).
La Métro ouvre une consultation citoyenne sur une évolution importante de la ZFE concernant uniquement les véhicules utilitaires légers et les poids-lourds, en repoussant de juillet 2025 à juillet 2028, l’interdiction de circulation et de stationnement des véhicules Crit’air 2.
Cette consultation se déroule depuis le 10 mars et prendra fin le mercredi 10 avril 2025 à 17h.
Nous avons appris que la métropole avait pris (dès juin 2024) cette décision, mais sans en donner la référence, alors qu’une telle décision est contraire aux engagements pris dans le plan de protection de l’atmosphère (PPA) qui fixe l’objectif de « poursuivre et amplifier la mise en œuvre de la ZFE VUL/PL » pour atteindre les objectifs de réduction de la pollution atmosphérique.
Dans le contexte de la présence de métabolites de pesticides dans les ressources en eau utilisées pour la production et la distribution d’eau potable, le HCSP (Haut Conseil de la Santé Publique) émet de nouvelles recommandations dans un avis du 16 janvier 2025, mis en ligne le 3 mars 2025.
Considérant la gravité de la situation de la contamination des ressources en eau par les métabolites de pesticides résultant de tous les usages présents et passés et notamment l’exigence de protection contre les risques pour la santé humaine envers les expositions chroniques aux pesticides et métabolites, ainsi que les autres micropolluants organiques en mélange, le HCSP ne considère aucune possibilité complémentaire de dérogation aux valeurs réglementaires existantes concernant la présence de pesticides et leurs métabolites dans les EDCH (eaux destinées à la consommation humaine).
Il s’agit des limites de qualité prévues en application des dispositions du Code de la santé publique et des valeurs d’aide provisoires à la gestion (Vmax et Valeurs Sanitaires Provisoires) dans le cadre dérogatoire prévu par la réglementation. Il s’agit également de la valeur indicative de 0,9 µg/L pour chaque métabolite de pesticide non pertinent.
La chambre régionale des comptes d’Auvergne-Rhône-Alpes a procédé au contrôle du centre hospitalier universitaire Grenoble Alpes (CHUGA) pour les exercices 2018 à 2022, en veillant à intégrer les données les plus récentes. Un premier rapport concerne la gestion du CHUGA dans son ensemble et comprend des développements concernant le dialogue social pour les besoins d’une enquête des juridictions financières sur ce sujet. Un second rapport est consacré aux urgences hospitalières, effectué dans le cadre d’une enquête menée conjointement par la Cour des comptes et les chambres régionales des comptes ayant pour objet la qualité du service rendu par les services des urgences.
Pour accéder à ces deux rapports et à la réponse du CHU cliquer ici.
Voici la synthèse du rapport sur les urgences qui décrit une situation bien connue et inquiétante :
Demain. Se nourrir, choix de vie, choix de société. L’OBS’Y de la région grenobloise attire l’attention sur des évolutions de la nutrition. 6 courtes brèves prospectives pour mettre en lumière les tendances et signaux faibles qui auront un impact sur la nutrition : Les « nouvelles » protéines nous sauveront-elles ? Le vieillissement des exploitants agricoles. La perte de terres agricoles locales. La fermentation, une vieille idée neuve. Les compléments alimentaires sont-ils pertinents ? Sécurité sociale de l’alimentation.
Pour adhérer à la mutuelle communale de Grenoble. Afin d’améliorer l’accès aux soins du plus grand nombre, la Ville de Grenoble a aidé à la mise en place d’une mutuelle communale en partenariat avec la mutuelle locale « Entrenous », pour une couverture santé fiable et de qualité, à des tarifs avantageux, accessible à toutes les personnes qui vivent, étudient, travaillent à Grenoble. La mutuelle organise des réunions d’informations dans quelques secteurs de Grenoble.
Grenoble s’engage pour l’avenir : la Voie lactée labellisée Écolo Crèche. Grenoble inaugure la première crèche Écolo Crèche avec la réhabilitation de La Voie Lactée, alliant transition écologique, bien-être des enfants et qualité de vie. Ce projet pionnier marque le début d’une certification des 33 crèches municipales, intégrant une approche pédagogique et inclusive pour un accueil de la petite enfance social et écologique. Le label Ecolo Crèche – Label Vie, gage de reconnaissance et d’engagement de progrès, valorise les efforts des équipes et permet au public comme aux collectivités de reconnaître les crèches engagées dans une démarche dans leur transition écologique. Il est renouvelable tous les 3 ans.
Grenoble et le Réseau Canopé s’allient pour une meilleure dynamique éducative. La Ville, fidèle à son engagement en faveur d’une éducation inclusive et innovante, officialise son partenariat avec le Réseau Canopé, acteur majeur du soutien pédagogique en France. Depuis sa création en 1932 sous le nom de Centre National de Documentation Pédagogique (CNDP), le Réseau Canopé s’est imposé comme un pilier de la formation des enseignant-es en France. Grenoble veut offrir aux professionnel-les municipaux de l’éducation (notamment ATSEM et animateurs et animatrices périscolaires et extra-scolaires) des ressources et des formations d’exception. Elle devient ainsi la première grande ville de France à formaliser un partenariat local avec Canopé, reconnaissant ainsi l’expertise unique du réseau dans des domaines aussi variés que l’égalité filles-garçons, la formation des professeurs et des ATSEM, et la création de nouveaux espaces de ressources éducatives.
Par une ordonnance du 17 février 2025, la juge des référés du tribunal administratif de Grenoble, suspend l’exécution de la délibération du 16 décembre 2024 par laquelle le conseil municipal de la commune de Grenoble a modifié le règlement du temps de travail en instituant, à compter du 1er janvier 2025, une autorisation spéciale d’absence dite de « congés paternité et d’accueil » pour ses agents.
Mais cette suspension est seulement de forme puisque la juge explique : « il revient au chef de service, dans le silence des textes, de fixer les règles applicables aux agents concernés relatives aux autorisations spéciales d’absence instituées par l’article L. 622-1 du code général de la fonction publique, et notamment de dresser la liste des événements familiaux ou liés à la parentalité susceptibles de donner lieu à des autorisations spéciales d’absence et d’en définir les conditions d’attribution et de durée…rien ne s’oppose en l’état de l’instruction à ce que le maire de Grenoble institue et définisse le régime des autorisations spéciales d’absence dite « 2ème parent ».
En conséquence la Ville va appliquer cette disposition, puisqu’il suffit d’une note de service du maire pour mettre en place cette nouvelle autorisation spéciale d’absence.
Le conseil municipal du 3 février 2025 a autorisé le maire de Grenoble à signer la convention de partenariat avec la Mutuelle « Entrenous » pour la création d’une mutuelle communale. Il s’agissait d’un engagement de la majorité « Grenoble en commun ».
L’accès aux soins et à la prévention reste conditionné par le reste à charge des frais de santé, et près de 16 % des Grenoblois-es ne disposent pas de complémentaire santé (données de la Caisse Primaire d’Assurance Maladie de l’Isère, janvier 2024).
Dans le cadre de son Plan Municipal de Santé Plan Municipal et Contrat Local de Santé de Grenoble – Grenoble.fr, la Ville de Grenoble souhaite mettre en place une mutuelle communale afin de proposer aux Grenoblois-es une complémentaire santé à tarifs négociés, accessible et de qualité pour l’ensemble de la population non couverte via les dispositifs réglementaires existants ou adhérente d’une mutuelle santé souscrite à titre individuel moins avantageuse.
Le conseil municipal du 3 février 2025 a décidé de mettre gratuitement à la disposition de l’AGECSA un espace du domaine public pour ouvrir un nouveau centre de santé rue Maurice Dodero à la Villeneuve.
Il a même été annoncé par l’adjoint, Pierre-André Juven, qu’un autre centre de santé sera envisagé ailleurs dans la Ville.
L’AGECSA, association de gestion des centres de santé, est un partenaire privilégié de la Ville et un acteur essentiel de l’offre de santé du territoire grenoblois. Le projet de l’association d’ouvrir un centre de santé dédié à la santé des enfants autour d’enjeux de prévention dès le plus jeune âge fait écho aux enjeux de santé des enfants portés par la Ville via son Plan Municipal de Santé.
Vœux pour l’année 2025 de la Ville de Grenoble. Construire la ville à hauteur d’enfant. S’émanciper par la culture, le sport et l’ouverture au monde. Redonner vie au patrimoine vieillissant. Soutenir et accompagner l’accès au droit. Garantir des logements dignes et accessibles à toutes et tous. Adopter une approche pragmatique de la sécurité. Inventer des espaces publics accueillants, équilibrés et sécurisés. Garantir à toutes et tous une alimentation saine et équilibrée. Se déplacer en toute sécurité. Transformer les quartiers selon l’urbanisme favorable à la santé.
Signez la pétition : pour des produits sans-radioactivité-ajoutée !La CRIIRAD alerte. EDF veut recycler des déchets nucléaires métalliques et les revendre à qui voudra. C’est le projet Technocentre (Fessenheim, Grand Est). Une première en France, où il était exclu de réutiliser des déchets nucléaires dans le domaine public. La dissémination irréversible de radioactivité dans notre environnement et dans les biens de consommation doit absolument être évitée.
Des décisions importantes au conseil municipal du 3 février 2025. Mise en œuvre du service public Petite enfance, par la Ville de Grenoble et son CCAS. L’école Jules Verne et la crèche îlot Marmots vont être entièrement réhabilitées. La tour Perret et le parc Paul Mistral fêtent leurs 100 ans. Une complémentaire santé accessible à toutes et tous. Stratégie de résilience territoriale : renforcer la capacité de la municipalité pour développer la capacité à agir du territoire et ses habitant-es. Grenoble dénomme ses nouveaux espaces publics ou ses espaces publics réaménagés avec des noms de femmes ayant marqué l’histoire.
Ceci permet de garantir le bien-être au travail des salariées confrontées à ces douleurs.
Mais la préfète de l’Isère a demandé le retrait de ses délibérations (sauf celle de Grenoble pour douleurs menstruelles qui date de janvier 2024) et les a déférées au tribunal administratif de Grenoble estimant qu’elles étaient illégales car ces motifs d’absences ne font pas partie des autorisations spéciales d’absences (ASA) applicables aux salariés de la fonction publique. D’après elle, ces délibérations auraient pour effet de créer de nouvelles catégories d’ASA, et constitueraient un contournement des 1 607 heures de travail pour les agents concernés et d’une rupture de parité du tempsde travail avec les agents n’en bénéficiant pas.
Le 29 janvier « Santé publique France » publie 3 études qui complète les études précédentes et apporte des informations très précises et alarmantes concernant les impacts sur la santé de la pollution atmosphérique, si on ne parvient pas à baisser les émissions au niveau des préconisations de l’OMS.
Asthme, accident vasculaire cérébral, diabète… quels impacts de la pollution de l’air ambiant sur la santé ? Et quel impact économique ?
Estimation de la morbidité attribuable à l’exposition à long terme à la pollution de l’air ambiant et de ses impacts économiques en France hexagonale 2016 2019.
Estimation des bénéfices potentiels pour la santé d’une amélioration de la qualité de l’air ambiant (études régionales).
La mortalité liée à la pollution de l’air ambiant reste un risque conséquent en France avec 40 000 décès attribuables chaque année aux particules fines. L’impact économique est estimé à 12,9 milliards d’euros pour les particules fines et 3,8 milliards pour le dioxyde d’azote.
Santé publique France souligne que le respect des valeurs guides de l’OMS permettrait, à terme, de réduire largement l’ensemble de la mortalité et la morbidité attribuables à la pollution de l’air en France.
Le Mois de l’énergie dans la métropole.Le Mois de l’Énergie se déroule dans la métropole grenobloise du 25 janvier au 26 février, avec une cinquantaine d’événements gratuits incitatifs pour réduire notre consommation énergétique. Lors de la journée du 20 février, il y a peu d’actions proposées;, de ce fait l’ADES organisera une réunion publique sur la politique énergétique dans l’agglomération (le 20 février à 20 h), Les précisions sur les intervenants à cette réunion seront apportées plus tard. Par ailleurs, la réunion sur la santé en ville sera reprogrammée prochainement, suite à son empêchement indépendamment de notre volonté, la société qui gère l’ouverture des portes ayant fait défaut.
Les sénateurs se prononcent pour le retour des néonicotinoïdes en agriculture !Adoptée le 27 janvier 2025 à une large majorité (233 voix pour, 109 contre), la proposition de loi levant les contraintes à l’exercice du métier d’agriculteur revient sur l’interdiction des néonicotinoïdes et de certaines autres réglementations notamment sur la protection de l’eau, provoquant la colère des sénateurs de gauche et écologistes. Dès le 28 janvier cette proposition de loi sera examinée par l’assemblée nationale, le gouvernement ayant engagé la procédure accélérée sur ce texte. Il faut espérer un sursaut d’une majorité de député-es pour éviter cette catastrophe.
Une nouvelle circulaire sur la régularisation des étrangers en situation irrégulière. La circulaire aux préfets de Retailleau sur l’admission exceptionnelle au séjour des étrangers en situation irrégulière a été publiée le 24 janvier 2025. Elle abroge la « circulaire Valls » du 28 novembre 2012 et en durcit les critères. La circulaire n’a pas valeur de loi et ne crée en aucun cas un droit opposable à la régularisation. Il s’agit d’instructions données aux préfets, sur la base de l’arsenal législatif existant, mais cherche à les empêcher d’avoir des interprétations locales.
Lors du comité des usagers du service de l’eau de la métropole du 22 janvier 2025, la question de la qualité de l’eau potable a été évoquée, suite aux informations très inquiétantes alertant sur la pollution massive des ressources en eau par les PFAS.
A l’occasion de cette réunion, les membres du comité des usagers et du conseil d’exploitation de la régie eau et assainissement ont remercié Anne-Sophie Olmos (démissionnaire) pour la qualité de sa présidence et l’intensité de son implication, pour maintenir la haute qualité de ce service public essentiel.
Les membres ont interrogé le service qui surveille quotidiennement la qualité de l’eau potable délivrée dans les 49 communes de l’agglomération. Ce service de la régie est composé de 6 personnes.
Rappelons que 85 % de l’eau distribuée provient des champs captant de Rochefort (Drac) et de Jouchy-Pré Grivel (Romanche), qui est une eau non traitée, cas unique en France, grâce à la filtration très efficace de l’eau pompée dans les nappes phréatiques. Les 15 % restant sont des ressources de coteaux qui ne bénéficient pas de cette très bonne filtration naturelle et sont donc désinfectées au chlore et/ou aux UV, heureusement elles proviennent de bassin d’alimentation souvent quasi-exempts d’activité humaine polluante.
La conclusion de tous ces contrôles est que la qualité de l’eau potable distribuée est très bonne voire excellente pour l’eau provenant des grands champs captant.
Hier soir jeudi 22 janvier, la réunion organisée par l’ADES sur le thème « La santé en ville », n’a pas pu se tenir, les portes de la salle de réunion de la Maison du Tourisme sont restées fermées alors que nous avions signé un contrat de location de cette salle avec la ville de Grenoble. Il s’avère que le prestataire privé avec lequel la ville a passé un marché public pour assurer l’ouverture des portes et la sécurité n’est pas venu et a été injoignable, contrairement au contrat qui le lie à la ville. C’est une situation exceptionnelle qui ne devrait plus se reproduire.
L’ADES présente ses excuses pour ce désagrément aux nombreuses personnes qui se sont déplacées et n’ont pas pu assister et participer à cette réunion et s’engage à refaire cette réunion prochainement, en fonction des possibilités des intervenant-es.
Réunion publique : La santé dans la Ville, mercredi 22 janvier 2025 à 19 h 45 à l’amphithéâtre de la Maison du Tourisme 14 rue de la République à Grenoble
Organisée par l’ADES, avec les interventions de :
Anouk Hermelin, médecin généraliste dans un centre de santé de l’AGECSA
Fanny Vincent, sociologue de la santé à l’Université de Saint-Étienne
Laurence Ruffin, Co-présidente de l’Union nationale des Coopératives
Pierre-André Juven, adjoint au Maire de Grenoble en charge de la santé
Pénurie de médecins en ville, saturation de l’hôpital public, rupture d’approvisionnement en médicaments, faiblesse de la santé publique et des politiques nationales de prévention, le secteur de la santé est confronté à une série de difficultés depuis plusieurs années. Peu présente dans le débat politique et médiatique, elle est pourtant la préoccupation première des Français-es d’après un très récent sondage Ipsos pour le CESE (Conseil économique social et environnemental).
Quelles solutions locales existent aujourd’hui et pourraient se développer, pour défendre une santé égalitaire et solidaire, que ce soit dans le champ de l’offre de soin, de la prévention ou de la santé environnementale ?
Pour y répondre, l’ADES vous convie à une soirée débat autour du thème « La santé dans la ville ».
Le mercredi 22 janvier 2025 à 19 h 45 à l’amphithéâtre de la Maison du Tourisme 14 rue de la République à Grenoble
Le 1er janvier 2025 a vu disparaitre l’IRSN. Nous avons longtemps espéré que cette disparition ne se ferait pas, pour maintenir une indépendance réelle entre celui qui autorise (l’ASN) et celui qui expertise (l’IRSN), distinction essentielle pour assurer une sureté et une sécurité maximum.
Mais la volonté macroniste de vouloir accélérer les procédures de création de nouveaux réacteurs nucléaires l’a emporté.
Maintenant tout est mélangé dans la nouvelle ASNR.
L’Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR) créée par la loi relative à l’organisation de la gouvernance de la sûreté nucléaire et de la radioprotection du 21 mai 2024 a démarré au 1er janvier 2025. Elle est issue de la réunion de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN).
Nouvelle étape de la ZFE en 2025 dans la Métro : tout ce qu’il faut savoir. Les Crit’Air 3 sont à leur tour interdits de circuler dans le périmètre de la zone à faibles émissions depuis le 1er janvier 2025. Comme ce fut le cas lors des étapes précédentes, une période pédagogique (sans verbalisation) de six mois est observée. Cette période permet aux propriétaires des véhicules Crit’Air 3 de trouver des solutions de mobilité adaptées, notamment en sollicitant le dispositif d’accompagnement mis en place par le Smmag et la Métropole. Conçu autour de conseils personnalisés, celui-ci propose jusqu’à 3000 euros d’aides sur 3 ans pour profiter de l’ensemble des services de mobilité alternative à la voiture (transports en commun, M vélo+, vélo et trottinette électrique en libre-service, autopartage, covoiturage…). Ce montant sera d’ailleurs élevé à 5000 € au printemps 2025. Une aide au changement de véhicule pouvant aller jusqu’à 3500 euros existe également. Pour tout savoir sur la ZFE cliquer ici.
Les loyers dans le parc privé de la région grenobloise en 2023. Depuis 2016, les loyers de la région grenobloise sont observés à la loupe. Agences immobilières, propriétaires et locataires du parc privé de 76 communes sont interrogés pour alimenter l’Observatoire local des loyers (OLL) de la région grenobloise dont le fonctionnement est assuré par l’Agence d’urbanisme de la région grenobloise en lien avec des acteurs et partenaires locaux de l’immobilier. Les principaux résultats de la collecte 2023 sont présentés dans une plaquette synthétique, une carte et un rapport détaillé de 50 pages.
La Ville de Grenoble poursuit son engagement pour le Dry January. La consommation d’alcool représente un enjeu de santé publique majeur en France. Il s’agit de la seconde cause de décès évitables après le tabac, avec plus de 41 000 décès chaque année. Son coût «social» est estimé à 4,9 milliards d’euros par an pour les finances publiques. On estime qu’un-e Français-e sur 10 consomme de l’alcool de manière quotidienne.La Ville de Grenoble s’est engagée depuis plusieurs années dans une politique volontariste dans le champ de la prévention et de la réduction des risques. A ce titre, elle a été la première collectivité à s’engager officiellement aux côtés de la Fédération Addiction pour soutenir le Défi de Janvier en 2022. Progressivement, d’autres collectivités ont rejoint le mouvement, telles que Paris, Toulouse, Nantes ou encore Strasbourg. L’échelon local est essentiel dans la lutte contre les problématiques de santé liées à l’alcool. Voir ce qui est proposé en janvier 2025.
Le 16 septembre 2024, le Parlement européen a adopté le projet de révision d’une nouvelle directive, suivi ensuite par le Conseil de l’Europe le 14 octobre 2024, ce qui a permis la publication de cette directive le 20 novembre 2024. Directive qui concerne la qualité de l’air ambiant et un air pur pour l’Europe.
Cette directive va imposer de nouvelles normes sur la qualité de l’air à partir de 2030, mais qui n’atteindront pas encore les normes de l’OMS.
Comme l’ont déjà démontré de nombreuses études scientifiques, l’exposition à la pollution atmosphérique engendre une multitude de problèmes de santé, notamment des maladies respiratoires, cardiovasculaires et même l’augmentation de risques de certains cancers.