
Le Café pédagogique avait alerté le 18 mars dans un article : « Santé mentale : l’enfance en danger. Cinq ans après le confinement, les données récentes des dernières enquêtes sur la santé mentale des élèves en France sont alarmantes : 13 % des enfants de 6 à 11 ans présentent des troubles de santé mentale, 24 % des lycéens déclarent des pensées suicidaires au cours des 12 derniers mois, les visites aux urgences liées à ces troubles ont augmenté de 135 %, notamment lors de la rentrée scolaire… »
Suite à ce qui vient de se passer à Nantes et vu les réactions surprenantes des membres du gouvernement répondant immédiatement par des approches sécuritaires qui ne sont que des cataplasmes sur des jambes de bois, le Café pédagogique réagit le 28 avril :
« La santé mentale est bien une urgence de santé publique. Les faits comme les chiffres des dernières enquêtes se passent de mots. Le lycéen de 16 ans qui a poignardé mortellement une élève et blessé 3 autres élèves est décrit comme un adolescent à la personnalité « à l’évidence suicidaire », par le procureur lors de sa conférence de presse. Est-ce vraiment de portiques et de fouilles dont l’Ecole a besoin ou de professionnels de santé ? Même le secrétaire général de l’enseignement catholique en doute…
Lire le reste de cet article »