L’intersyndicale nationale appelle à des rassemblements syndicaux de proximité définis localement et à une nouvelle grande journée de grève et de manifestations le jeudi 6 avril partout dans le pays.
A Grenoble la manifestation partira le 6 avril à 14 h depuis l’avenue Alsace Lorraine et le cours Jean Jaurès jusqu’à la place de Verdun.
Suite à la grande mobilisation du 28 mars, l’intersyndicale a communiqué : « L’INTERSYNDICALE DÉTERMINÉE DONNE RENDEZ-VOUS LE 6 AVRIL
À l’appel de l’intersyndicale ce sont plus de deux millions de travailleuses et travailleurs, jeunes et retraités qui se sont mis en grève et ont manifesté. Le monde du travail s’est une nouvelle fois mobilisé dans toute la France de façon massive et déterminée, pour le retrait de la réforme des retraites.
La note confirme l’existence et le renforcement de « ghettos de riches et de ghettos de pauvres ». Les discriminations se manifestent davantage dans les communes les plus « favorisées », par leur composition sociale, par leur situation économique (faibles taux de chômage, taux de pauvreté, revenu médian élevé), par la tension du marché locatif local (zone tendue, soumise au rattrapage SRU). Conséquence, les demandeurs s’orientent vers les localités les plus défavorisées, ce comportement prend à contre-pied l’objectif d’égalité de traitement des demandeurs imposé par la loi et participe à la ségrégation sociale des quartiers.
Vingt ans de plans sociaux dans l’industrie : quels enseignements pour la transition écologique ?Une étude de mars 2023 du Centre d’études prospectives et d’informations internationales (CEPII) analyse les effets des plans sociaux intervenus dans l’industrie entre 1997 et 2019 éclairent les capacités d’ajustement du marché du travail français face à des chocs passés qui pourraient préfigurer ceux de la transition écologique. Ces plans sociaux se sont traduits par un fort coût individuel en matière d’emploi et de salaire. Contrairement à l’hypothèse de destruction créatrice, ils n’ont pas permis de réallocations de main-d’œuvre bénéfiques pour l’économie locale. Les zones d’emploi où un plan social a eu lieu connaissent en outre, moins de créations d’entreprises, les emplois y sont plus précaires et le taux de chômage y est, 6 ans après, 12 % supérieur à celui des zones non touchées. Dans ce contexte, l’enjeu de la transition consiste moins à compenser les « perdants » qu’à développer des politiques permettant de concilier décarbonation et renforcement des tissus industriels.
En 2021, un enfant sur dix ne part pas en vacances pour des raisons financières. Une étude de l’INSEE montre qu’en 2021 un enfant âgé de 1 à 15 ans sur dix ne part pas en vacances pour des raisons financières. Plus largement, un enfant sur trois subit au moins une privation parmi une liste de quinze éléments de la vie courante reconnus nécessaires, dont dix propres aux enfants. 10,6 % des enfants subissent au moins trois de ces privations et se trouvent ainsi en situation de « privation matérielle spécifique aux enfants ». Pourtant, au sein d’un même ménage, les enfants souffrent moins de certaines privations que leurs parents ; ainsi, parmi les ménages dans lesquels les parents ont déclaré ne pas pouvoir partir en vacances au moins une semaine pour des raisons financières, un sur deux seulement déclare que les enfants ne peuvent pas partir en vacances non plus. Les conditions de vie des enfants restent plus difficiles pour ceux de familles monoparentales (un enfant sur quatre est exposé au risque de privation matérielle spécifique en 2021) ou nombreuses (un sur six). En 2021, 6,1 % des enfants de moins de 16 ans cumulent risque de pauvreté monétaire et privation matérielle spécifique aux enfants.
Enquête nationale sur les politiques modes actifs : vélo et marche, de la commune à la région. L’association Vélo & Territoires et le Club des villes et territoires cyclables et marchables ont mené une très large enquête auprès de 1 287 collectivités (dont 16 régions, 86 départements, 406 EPCI et 744 communes) ont répondu, entre avril et juin 2022 aux 170 questions. Le vélo et la marche font l’objet d’une véritable attention des collectivités notamment les plus importantes d’entre elles. Le périurbain et le rural restent toutefois à conquérir, alors qu’ils manquent principalement de moyens financiers et peut-être plus encore des ressources humaines pour mettre en œuvre ces actions.
Grâce à l’article 28 de la loi « Brottes » du 15 avril 2013 une expérimentation a été mise en place dans certaines collectivités pour définir des mesures sociales d’accès au service public de l’eau potable. La Métro avait démarré dès 2016 une expérimentation originale, cherchant le moyen le plus efficace et le plus simple pour apporter aux ménages en difficulté une aide pour payer leur facture d’eau. Maintenant la loi est devenue définitive (Article L2224-12-1-1 du CGCT).
Pour surmonter le fait pour le service de l’eau de ne pas connaitre tous les usagers du service (environ 50 % ne sont pas connus car de nombreux immeubles collectifs n’ont qu’en seul compteur et donc qu’une seule facture du service public), la Métro a décidé d’affecter une consommation théorique du ménage en tenant compte de la composition familiale. La CAF a la connaissance des revenus et de la composition des ménages allocataires. Un accord a été passé entre la CAF, la Métro et la SPL Eau de Grenoble-Alpes pour pouvoir verser une allocation eau chaque année aux ménages dont la facture théorique dépasserait 3% de leurs revenus.
Après la journée très suivie du 7 mars, l’intersyndicale a décidé d’une nouvelle journée de mobilisation le samedi 11 mars ainsi qu’une autre date dans la semaine prochaine avec un appel à la grève. Elle demande au président Macron de la recevoir en urgence pour qu’il retire sa réforme, refusée par une large majorité de la population. Le président refuse de les recevoir au motif que ce n’est pas lui qui fait la loi, mais pourtant les députés « macronistes » expliquent tous les jours qu’ils se contentent d’appliquer l’engagement présidentiel… Raison de plus pour être encore plus nombreux samedi aux manifestations.
Voici le communiqué de l’intersyndicale du 7 mars 2023 : « Le gouvernement doit dès maintenant retirer son projet !
L’analyse des besoins sociaux (ABS) constitue une obligation légale pour les CCAS. Depuis le décret du 16 juin 2016, ils doivent en produire une à raison d’une fois par mandat municipal, et la présenter au Conseil d’administration « au cours de l’année civile qui suit chaque renouvellement général des conseils municipaux » (Article R123-1 du Code de l’action sociale et des familles).
En ce qui concerne les 16-25 ans, on peut en profiter pour saluer l’action de la Mission Locale de Grenoble qui par son expertise depuis 40 ans, a étroitement collaboré à enrichir et étayer cette analyse sur cette tranche d’âge.
À Grenoble, l’analyse des besoins sociaux est réalisée par la Mission Observation sociale de la Ville et du CCAS de Grenoble. Le document constitue un outil partagé de connaissance sur la population grenobloise, à l’échelle de la collectivité mais également de ses partenaires et de ses habitant-es.
Le vice-président du CCAS, Nicolas KADA, adjoint au maire en charge de la coordination de l’action sociale, conclut ainsi ce document de décembre 2022 :
Le conseil municipal du 13 mars va délibérer sur la vente des actions de la ville de Grenoble dans la SEM Grenoble Habitat à une filiale de la CDC Habitat, filiale de la Caisse des dépôts et consignations (CDC) : Grenoble Habitat restera par conséquent dans le secteur public du logement social. Placée sous la surveillance et la garantie du Parlement, la Caisse des dépôts et consignations (CDC) et ses filiales constituent un groupe public au service de l’intérêt général.
C’est la meilleure solution après celle qui a échoué et qui prévoyait la construction d’une grande SEM métropolitaine associant Grenoble Habitat et ACTIS : celle-ci aurait permis, à notre sens, à la Métro d’avoir un outil public très performant pour développer une politique sociale du logement. Actuellement la Métro peine à produire suffisamment de logements sociaux par rapport aux objectifs du PLH – Programme Local de l’Habitat-, que ce soit en construction ou en réhabilitation.
Le réseau des Banques Alimentaires a présenté le 27 février, la nouvelle édition de son étude sur le profil sociodémographique des personnes accueillies à l’aide alimentaire. L’étude “Profils” met en évidence l’émergence de nouvelles catégories parmi ces publics : les personnes actives “travailleurs pauvres” et les retraité.e.s, qui aspirent au “bien-manger” malgré la précarité, et confirment leurs besoins d’accompagnement sur le volet social.
L’aide alimentaire devient encore plus incontournable avec l’inflation. En effet suite à l’épidémie de Covid, l’inflation pèse sur le budget alimentaire des personnes pauvres qui se tournent davantage et plus fréquemment vers l’aide alimentaire. Les Banques alimentaires accueillaient 820.000 personnes en 2011, contre 2,4 millions fin 2022, soit trois fois plus de personnes en 10 ans !
Des gauches en bien mauvaise santé.Un article dans AOC par Pierre-André Juven sociologue et deux responsables associatifs Pauline Londeix et Jérôme Martin. Mobilisations régulières des médecins, Covid-19, pénuries de médicaments et effets du dérèglement climatique sur la santé, tout concorde pour que les politiques de santé et leur rôle central dans la vivacité de notre contrat social soient au cœur des débats. Sur ces sujets, la gauche brille pourtant par son absence. Il est urgent qu’elle fasse de la santé un enjeu prioritaire.
Les pollens sont de retour.Le Réseau National de Surveillance Aérobiologique (R.N.S.A.) a pour objet principal l’étude du contenu de l’air en particules biologiques pouvant avoir une incidence sur le risque allergique pour la population. Par exemple, les pollens d’aulne et de noisetier sont aussi de sortie avec un risque d’allergie de niveau élevé sur la quasi-totalité du territoire français. Les pollens de frênes, charmes, ormes, saules et peupliers arrivent et seront responsables d’un risque d’allergie. Le fort ensoleillement et manque de pluie de cet hiver sont à l’origine de quantités de pollen exceptionnellement hautes en février.
Les inégalités sociales, de l’école primaire à la fin du collège. Une étude de l’Observatoire des inégalités. Dès le primaire, les enfants d’origine sociale défavorisée obtiennent en moyenne de moins bons résultats que les enfants de cadres. On retrouve ces écarts au collège et ils déterminent l’orientation de fin de troisième. Dès le plus jeune âge, les résultats des élèves sont liés en partie au milieu social de leurs parents. Les écarts se creusent au fil de la scolarité car le système scolaire français cherche davantage l’excellence d’une minorité de très bons élèves, plutôt qu’entraîner les enfants en difficulté vers le haut. Pour le comprendre, il faut observer ce qui se passe au fil des années, dès le CP et jusqu’en classe de seconde.
En janvier 2023, le nombre de logements commencés serait légèrement inférieur à 30 000, en données CVS-CJO, soit un niveau proche de celui estimé pour les six derniers mois, mais inférieur de 7 % à la moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire. Mesurées sur douze mois, les mises en chantier seraient en repli : 369 200 logements auraient été mis en chantier, soit 6,1 % de moins (-24 100) que pendant les douze mois précédents et 4,3 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
Entre septembre et décembre 2022, les autorisations mensuelles de logements se sont établies autour de 30 000, soit le niveau le plus faible enregistré depuis début 2014 (à l’exception de mars 2020). En janvier 2023, les autorisations de logements progressent nettement par rapport aux mois précédents pour s’établir à 35 000. Elles restent toutefois en dessous de leur niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement (- 9 %), en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
Depuis quelques années dans de nombreux territoires, des collectifs militent pour une Sécurité sociale de l’alimentation (SSA) et portent un projet de société à la hauteur des enjeux agricoles et alimentaires. Ils partagent leurs expériences, leurs convictions et leurs points de vue pour essayer de penser les institutions d’une socialisation de l’agriculture et de l’alimentation, seule voie à même de répondre aux urgences démocratiques, sociales et écologiques auxquelles nous sommes confrontés.
Un site internet a été construit pour permettre la présentation, l’appropriation et la critique des divers travaux.
Il s’agit de fonder un droit à une alimentation saine et de qualité, un projet ambitieux mais complexe qui appelle à la création d’une nouvelle branche de la sécurité sociale telle qu’elle a été pensée en 1946 (universalité de l’accès, conventionnement des professionnels, financement par cotisations, gestion démocratique).
Des villes s’y intéressent pour soutenir ces expérimentations, notamment la ville et la métropole de Montpellier ont participé au lancement le 28 janvier 2023, d’une « caisse alimentaire commune » inspirée du principe de sécurité sociale de l’alimentation, aux côtés du Comité citoyen de l’alimentation du Collectif Territoires à VivreS.
Le gouvernement ne sait plus comment sortir de l’impasse dans laquelle il s’est lui-même enfermé. Alors que la réforme devait être juste les démonstrations quotidiennes démontrent que ce n’est pas le cas (notamment pour les carrières longues et les femmes). Alors changement de discours, la réforme n’est plus juste, mais obligatoire financièrement.
Ces changements de discours et les mobilisations populaires contre la réforme, prouvent que le gouvernement a perdu la bataille de l’opinion. Il s’efforce maintenant de raccourcir les débats au parlement, car il perçoit bien que la majorité lui échapperait, si le débat parlementaire était mené avec sincérité sur le fond du dossier des retraites.
Chaque jour il est démontré que cette obligation financière n’existe pas et même si elle existait, des solutions autres que l’augmentation à 64 ans de l’âge légal sont possibles. En plus des experts scientifiques de la démographie indiquent que la réforme se fonde sur des prévisions démographiques fausses qui majorent le déficit prévisible, voir par exemple la démonstration d’Hervé Le Bras dans Le Monde du 5 février.
Voilà la démonstration claire que la décision de 2021 allait atteindre encore une fois les locataires. En janvier 2021 il y a eu la décision de redéfinir les APL par un nouveau mode de prise en compte des ressources pour le calcul de cette prestation (basé désormais sur les ressources perçues sur les 12 derniers mois et sur une révision de son montant trimestriel).
La publication récente des indices de position sociale (IPS) des lycées montre d’importantes fractures entre secteur public et secteur privé sous contrat, selon le type de filière (professionnelle ou générale) et des territoires où se situe l’établissement.
L’IPS moyen au niveau national tous types de lycées confondus s’établit à 103,91 à la rentrée 2021/2022, il y a un écart marqué entre l’IPS moyen des lycées publics (99,56) et celui des lycées privés (112,58). Les lycées professionnels ont un IPS moyen de 86,8, les lycées polyvalents (LPO), qui regroupent les voies générale, technologique et professionnelle ont un IPS moyen de 101,73.
La ségrégation sociale est très marquée pour les écoles primaires, elle s’atténue un peu aux collèges et encore un peu plus aux lycées, car les territoires s’élargissent fortement entre le primaire et le lycée favorisant la mixité sociale. Voir plus bas les données pour l’ensemble des établissements scolaires à Grenoble et la déclaration de l’équipe pédagogique du collège Lucie Aubrac de la Villeneuve qui tire le signal d’alarme.
La Défenseure des droits, Claire Hédon, rend public le 16 janvier, un suivi des recommandations de son rapport « Les droits fondamentaux des personnes âgées accueillies en EHPAD », publié en mai 2021. Dix-huit mois plus tard, le bilan reste extrêmement préoccupant et les inquiétudes de la Défenseure des droits demeurent. Elle propose 5 actions capitales à mener rapidement : un ratio minimal d’encadrement (8 temps pleins pour 10 résidents) ; cesser les violations de la liberté d’aller et venir ; mettre en place un dispositif de « vigilance médico-sociale » pour renforcer l’identification, le signalement et l’analyse des situations de maltraitance ; clarifier et renforcer la politique nationale des contrôles ; restaurer la confiance des résidents et de leurs familles.
Oxfam publie son nouveau rapport sur les inégalités mondiales. L’association révèle que, depuis le début de la crise, les 1% les plus riches ont capté 63% des richesses produites, près de deux fois plus que le reste de la population mondiale !
Les milliardaires sont une nouvelle fois les grands gagnants des crises. Depuis 2020, ils ont en effet gagné plus de 2,7 milliards de dollars par jour tandis que l’explosion des prix de l’énergie et des biens de première nécessité a frappé en particulier les plus précaires.
Les milliardaires français font eux aussi partie des grands gagnants : depuis 2020, leur fortune a augmenté de plus de 200 milliards d’euros, soit une hausse de 58%.
Les bailleurs sociaux sont très impactés par ce problème. Par essence ils accueillent les personnes les plus démuni.e.s dans leur parc. Ils sont donc davantage confrontés que les bailleurs privés à des impayés de loyers. La procédure d’expulsion est un « long fleuve pas du tout tranquille », ni pour le locataire en difficulté, ni pour le bailleur. Ce dernier doit assumer les sommes qui ne seront jamais recouvrables dans de nombreux cas, et la situation s’aggrave depuis quelques années. De plus quand il y a des troubles de voisinage associés, les bailleurs doivent assumer les difficultés dans les immeubles et la colère des autres occupants qui revendiquent à juste titre de pouvoir bénéficier d’une habitation paisible dans un environnement sécurisé. Mais la dernière nouveauté qui se manifeste plus massivement : les squats de logements sociaux non remis à la location pour diverses raisons ou dans l’attente d’un nouveau locataire dans les grands ensembles, ce qui entraîne des coûts non négligeables de dépenses supplémentaires et des pertes de rentrées de loyers. Pour mémoire, 82 % des ressources des bailleurs sont les loyers plus charges versés par les locataires.
Vu que l’absentéisme est fortement corrélé à l’âge des agents, toute augmentation de l’âge légal de départ à la retraite pourrait avoir des conséquences financières non négligeables sur les finances des collectivités.
La coordination regroupe les associations : AMF – AMRF – APVF – CNFPT – Départements de France – FNCDG – France urbaine – Intercommunalités de France – Régions de France – Villes de France – Collège employeurs du CSFPT
Voici des extraits du communiqué transmis au gouvernement en décembre 2022 :
La reconstitution de la couche d’ozone est en bonne voie et permettrait d’éviter 0,5 °C de réchauffement planétaire. Un communiqué du 9 janvier 2023 de l’organisation météorologique mondiale apporte enfin une nouvelle encourageante pour le climat. La couche d’ozone devrait se reconstituer dans les quatre décennies à venir et l’élimination progressive à l’échelle mondiale des substances chimiques nocives pour l’ozone contribue déjà à l’atténuation du changement climatique.
La forte dégradation de la situation financière des locataires du parc HLM.Une étude de l’Agence nationale de contrôle du logement social (Ancols), chargée de contrôler et d’évaluer les organismes du logement social fait apparaître de façon très claire la dégradation brutale du niveau de vie liée à l’inflation des ménages du logement social : 70 % des locataires déclarent avoir du mal à boucler leurs fins de mois. Résultats détaillés de l’enquête annuelle 2022 Enquête menée en Juin-Juillet 2022.
Indices de position sociale dans les lycées de France métropolitaine et DROM. Il s’agit d’un indicateur qui mesure aussi finement que possible l’origine sociale des élèves. Il tient compte de la profession des parents mais aussi de facteurs tels que les conditions matérielles du foyer ou les pratiques culturelles de la famille. À travers toutes ces données, l’IPS dresse le profil social des établissements et met en avant d’importantes fractures. Celles-ci s’établissent selon le statut public ou privé des établissements, le type de filière ainsi que les territoires où ils se situent.
L’Insee publie fin 2022, l’état des prestations versées par la Caisse d’Allocation Familiales CAF (au 31 décembre 2021) dans les quartiers IRIS de Grenoble.
58,5% de la population grenobloise a accès à une prestation de la CAF. Parmi ces allocataires, se trouvent 67,7% d’allocataires isolés sans enfant, 27,1% d’étudiants, 9,5% d’allocataires monoparentaux, 5,1% de couples sans enfant et 17,7% d’allocataires en couple avec enfants.
C’est l’aide au logement qui concerne le plus grand nombre d’allocataires : 68,5 %
A Grenoble 9,7% des allocataires touchent le RSA socle.
Dans les quartiers IRIS il y a des variations importantes sur le nombre d’allocataires, dues aux écarts de revenus entre quartiers.