Archives pour le mot-clef ‘logement’

L’avenir de Grenoble Habitat, de nouvelles annonces de la métropole

Publié le 12 juillet 2024

Il aura fallu que le président de la SEM Grenoble Habitat annonce que si la métropole, qui a la compétence exclusive de la politique du logement social, ne recapitalise pas rapidement la SEM, cette dernière devra en appeler à la CGLLS (Caisse de Garantie du Logement Locatif Social) pour éviter de se retrouver en difficultés financières. Grenoble Habitat devrait alors cesser de construire, ce qui mettrait à mal le PLH (Programme Local de l’Habitat) de l’agglomération.

L’effort de construction très massif de Grenoble Habitat pour la construction de logements sociaux dans l’agglomération, ces dernières années, a augmenté fortement sa dette, cette difficulté est essentiellement due à l’augmentation des taux d’intérêts ainsi que l’inflation sur les coûts de construction obligeant à investir beaucoup de fonds propres, 3 raisons essentielles qui ont entraîné un déséquilibre des finances.

En l’absence de prise de contrôle de la SEM par la Métro, la ville de Grenoble était entrée en négociation avec la CDC Habitat pour qu’une de ses filiales lui apporte 15 M€ de recapitalisation et que la société, retrouve une capacité à poursuivre la construction de logements sociaux et remplisse les engagements pris dans le PLH. Ceci impliquait que le nouvel actionnaire rachète aussi les actions de la ville pour 30 M€ et que la SEM disparaisse au profit d’une société anonyme classique. La Métro ne voulait pas prendre en main la SEM, car ne voulait pas payer le vrai prix des actions et son immobilisme mettait en péril le bailleur social en refusant que Grenoble vende ses actions à la CDC Habitat.

Lire le reste de cet article »

La construction de logements toujours en berne

Publié le 4 juillet 2024

Si les responsables d’organismes bailleurs, les agents immobiliers, les entreprises de construction et surtout les très nombreux demandeurs de logements, partout en France, notamment dans les villes ont lu attentivement le programme du Nouveau Front Populaire, elles et ils auraient dû et devraient dimanche voter pour celui-ci.

En mai 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 27 500 (- 3 % par rapport à avril 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 29 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De juin 2023 à mai 2024, 353 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 64 900 de moins que lors des douze mois précédents (- 15,5 %) et 23 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Lire le reste de cet article »

La politique gouvernementale du logement social condamnée par la Fédération des OPH

Publié le 14 juin 2024

Les 6 et 7 juin 2024 la Fédération des Offices Publics de l’Habitat (FOPH) a tenu sa convention nationale à Angers, au cours de laquelle a exprimé ses profonds désaccords avec la politique gouvernementale et le projet de loi sur le logement. Evidemment tout est maintenant stoppé suite à la dissolution de l’assemblée décidée par E. Macron. L’avenir de cette politique dépendra des résultats des élections législatives. Espérons que le front populaire écologique et social aura suffisamment de député-es pour faire obstacle à la poursuite de cette politique qui est en train de tuer le logement social.

Lire le reste de cet article »

La baisse de la construction de logements commence à ralentir, mais il y a un grand retard…

Publié le 7 juin 2024

Mois après mois, on assiste à la baisse continue des constructions neuves au niveau national, voici les chiffres publiés le 30 mai 2024. Il y aura des conséquences lourdes sur l’emploi dans ce secteur. Mais il semble que la baisse des mises en chantier est en train de ralentir ; Va-t-on atteindre un pallier à un niveau historiquement bas ?

En avril 2024, les autorisations de logements augmentent et s’établissent à 29 200 (+ 4 % par rapport à mars 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 24 % en dessous de son niveau moyen des 12 mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

De mai 2023 à avril 2024, 358 200 logements ont été autorisés à la construction, soit 77 300 de moins que lors des 12 mois précédents (- 17,7 %) et 22 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Lire le reste de cet article »

Diverses actualités

Publié le 31 mai 2024

Ne pas manquer la Journée du Matrimoine le 14 juin 2024 à Grenoble. De 8h à 12h et de 14h à 18h, à l’auditorium du Musée de Grenoble – 5 place Lavalette. Le journal Gremag introduit cette journée et publie 2 articles passionnants sur le rôle des Grenobloises dans notre histoire locale. L’historienne Cl. Coulomb et l’historien JL Kastler y font part de leurs découvertes et analyses pertinentes.


Le Mois de la Fraîcheur. Organisé par La Métro visites guidées, balades, ateliers, espaces fraîcheur… En juin, la Métropole vous fait découvrir des solutions efficaces contre les fortes chaleurs et des espaces et bons gestes pour se rafraîchir : c’est le Mois de la Fraîcheur.


 Les locations de courte durée dans l’offre touristique de Grenoble-Alpes Métropole. Ce premier bilan des locations courte durée dans la métropole grenobloise (plus concentrées dans la ville centre) montre une certaine complémentarité entre les locations courte durée (plutôt estivales) et l’hôtellerie traditionnelle dont l’activité, associée au tourisme d’affaire, est plus régulière (septembre à juin). Les données 2021 semblent démontrer que le marché des locations de courte durée est plutôt associé au tourisme d’agrément, avec une hausse globale des nuitées marchandes, encourageante. Cependant son évolution doit être suivie de près pour éviter les dérives connues dans d’autres métropoles.

Lire le reste de cet article »

La baisse de la construction de logements se poursuit inexorablement

Publié le 3 mai 2024

Mois après mois, on assiste à la baisse continue des constructions neuves au niveau national, voici les chiffres publiés le 30 avril 2024. Il y aura des conséquences lourdes sur l’emploi dans ce secteur.

En mars 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 26 000 (- 16 % par rapport à février 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 33 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

D’avril 2023 à mars 2024, 358 600 logements ont été autorisés à la construction, soit 88 500 de moins que lors des douze mois précédents (- 19,8 %) et 22 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En mars 2024, 22 500 logements auraient été mis en chantier, soit 1 300 de moins qu’en février (- 6 %). Le nombre de logements commencés en mars 2024 serait inférieur de 30 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.

Lire le reste de cet article »

La crise du logement se poursuit inexorablement

Publié le 12 avril 2024

Alors que les alarmes viennent de partout pour demander au gouvernement de changer en urgence de politique, rien ne se passe et les résultats tombent chaque mois, ainsi la limite des 300 000 logements commencés a été franchie, alors qu’en août 2022, il y avait encore 400 000 logements commencés. Ces dernières données nationales sont inquiétantes, comme indiqué :

En février 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 30 000 (- 4 % par rapport à janvier). Le nombre de logements autorisés se situe 22 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).

Lire le reste de cet article »

La crise du bâtiment s’amplifie, mois après mois

Publié le 8 mars 2024

La chute vertigineuse du nombre de logements commencés se poursuit, la même situation se déroule pour la construction de locaux, pouvant avoir des conséquences lourdes sur l’emploi dans ce secteur, Au troisième trimestre 2023, dans un contexte de resserrement des crédits à l’habitat, la conjoncture de l’immobilier en France continue de se détériorer.

La poursuite de la hausse rapide des taux d’intérêt et les restrictions d’accès au crédit immobilier accentuent la baisse de la production de crédits nouveaux.

Dans le neuf, les mises en chantier comme la commercialisation des logements atteignent des niveaux historiquement bas. Dans l’ancien, la baisse du nombre de transactions se poursuit, et celle des prix se confirme.
L’emploi poursuit sa diminution dans l’activité immobilière et le bâtiment. Les perspectives d’activité continuent de se dégrader dans le neuf, notamment dans la promotion immobilière, et d’être bien orientées dans l’entretien-amélioration.

Lire le reste de cet article »

Logements vacants du parc privé dans l’agglomération

Publié le 1 mars 2024

Le nombre de logements du parc privé, le nombre de logements vacants et, encore plus précis, le nombre de logements vacants depuis moins de deux ans et leur nombre pendant plus de deux ans font l’objet de statistiques éditées par commune. C’est ce dernier chiffre et le taux de ces logements vacants par rapport à la totalité des logements du parc privé qui sont les plus importants.

Les pouvoirs publics doivent faire porter leurs efforts sur ces logements vacants depuis plus de deux ans afin d’aider les propriétaires à les remettre sur le marché.

La réquisition est d’un emploi difficile et trop encadré par les lois et la jurisprudence, mais on peut rechercher des incitations, plus faciles à mettre en œuvre.

Dans l’agglomération grenobloise ces données sur l’état de la vacance en 2021 est renseigné pour 34 communes sur les 49.  Ces chiffres même partiels indiquent une moyenne de 10% de logements du parc privé demeurés vacants dont 1,9 % depuis plus de 2 ans, ce qui fait environ 3700 logements.

Lire le reste de cet article »

Revenus disponibles des ménages grenoblois en 2021

Publié le 23 février 2024

Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers, les revenus financiers et les prestations sociales reçues (prestations familiales, minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit les impôts directs et les prélèvements sociaux (CSG et CRDS)

Les revenus sont présentés par Unité de Consommation (UC).

Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.

Le taux de pauvreté correspond à la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de 60% du niveau de vie médian de France métropolitaine (23 080 € en 2021). Soit 13 848 € pour le seuil à 60 % ou 1154 € mensuel.

Lire le reste de cet article »

Le projet de Programme local de l’habitat 2025-2030

Publié le 16 février 2024

Le 9 février, le conseil de métropole a adopté le projet de Programme local de l’habitat (PLH) couvrant les années 2025 à 2030.

Un PLH est un document règlementaire qui porte à la fois sur la production de logements publics et privés, sur l’amélioration du parc existant, et sur les besoins des populations spécifiques (étudiants, personnes âgées, gens du voyage…). Il concerne l’intégralité du territoire des communes adhérentes à l’Etablissement Public de Coopération Intercommunale et couvre pendant six années la programmation des constructions et réhabilitations et leur répartition. Il fait l’objet de bilans annuels et triennaux qui assurent un suivi permanent des actions menées (pour consulter le bilan du PLH 2017-2022.

Lire le reste de cet article »

Réhabilitation des Volets Verts dans la cité de l’Abbaye

Publié le 9 février 2024

Construite entre 1928 et 1931, la cité de l’Abbaye symbolise les progrès sociaux et urbains liés au socialisme municipal des mandats de Paul Mistral. Composée de 15 bâtiments avec 242 logements, la cité offre un exemple remarquable d’ensemble Habitat Bon Marché (HBM) à Grenoble. Socio-culturellement, l’histoire de la cité se mêle à l’histoire des migrations et des mouvements de populations, liée notamment à la sédentarisation de la communauté tzigane à Grenoble. Malgré une rénovation en 1978 et le label Architecture contemporaine remarquable en 2003, les logements présentent actuellement des lacunes en termes de confort moderne, notamment en isolation thermique et phonique, accessibilité, et surface habitable. Malgré les contraintes extérieures, la Ville a finalement tenu à conserver ces bâtiments, dans la perspective d’une future réhabilitation.

Lire le reste de cet article »

La bombe sociale du logement est en train d’exploser !

Publié le 9 février 2024

C’est ce que déclare la Fondation Abbé-Pierre lors de la présentation de son « 29ème rapport sur l’état du mal-logement en France 2024 » et qui décrit une accélération très inquiétante de la crise du logement en France et dans le même temps un attentisme du gouvernement qui laisse faire. Les dernières déclarations du gouvernement sur l’abandon des critères de la loi SRU sur le pourcentage minimum de logements sociaux par communes confirme cet abandon d’une politique sociale du logement et de l’hébergement d’urgence.

« Ce 29e rapport met l’accent sur l’habitat indigne, l’un des reflets de la crise du logement et phénomène en renouvellement permanent, à la rencontre entre la dégradation d’un bâti et la vulnérabilité d’un ménage.
Derrière les façades anonymes de copropriétés dégradées ou isolés dans les zones rurales, les logements indignes restent souvent invisibles et leurs habitants démunis. Pourtant, pour plus d’un million de personnes, les effets sur la santé, le confort ou l’estime de soi sont dramatiques, et appellent à faire de la lutte contre l’habitat indigne une priorité politique alors que l’on compte au moins 600 000 taudis sur notre territoire, dont 150 000 en Outre-mer. »

Lire le reste de cet article »

Nouvelle attaque contre le logement social

Publié le 1 février 2024

Depuis des années, la droite rêvait de pouvoir détricoter la loi SRU qui impose à des communes d’avoir au moins 20 ou 25% de logements sociaux, le taux minimum dépendant du nombre d’habitants des communes. Le détricotage est le fait du macronisme qui poursuit son virage à droite toute.

Le Premier ministre lors de sa déclaration de politique générale à l’Assemblée nationale, a annoncé un nouveau détricotage de la loi SRU.Il a annoncé l’intégration du logement locatif intermédiaire (LLI) dévolu aux classes moyennes hautes dans le contingent obligatoire de HLM assigné aux communes. « D’ici à 2025, toutes les communes soumises à la loi SRU doivent posséder au moins un quart de logements sociaux sur leur territoire. Nous proposerons d’ajouter pour une part les logements intermédiaires, accessibles à la classe moyenne, dans ce calcul ». Il offre ainsi une prime aux maires qui bafouent la loi depuis des années. 

Lire le reste de cet article »

Les attributions de logements sociaux à la baisse en France

Publié le 1 février 2024

L’Ancols, qui a la mission de contrôler les organismes de logement social, publie le tableau de bord 2022 du logement social. Après une année 2021 marquée par un rattrapage post-Covid, les attributions de logements sociaux repartent à la baisse en 2022. Le nombre de ménages prioritaires au titre du Dalo pour entrer dans un logement de ce type est en hausse.

On ne pouvait pas espérer un redressement de la situation en raison de la politique gouvernementale qui fragilise les organismes de logement social depuis 2018 et s’avère pire que sous l’ère Sarkozy !

Le tableau de bord indique aussi les attributions par régions et départements.

Lire le reste de cet article »

Diverses actualités

Publié le 26 janvier 2024

Une offre sportive et culturelle renforcée notamment pour les jeunes dans le quartier Mistral. Fin 2022, la Ville nouait de nouveaux partenariats pour des accueils de loisirs et des structures d’éducation populaire plus ambitieux en accueillant plus de jeunes dans de meilleures conditions. Depuis un an, l’équipement le Plateau accueille les mêmes structures qu’auparavant à l’exception de l’association le Plateau. Les jeunes accueillis par l’association le Plateau ont rejoint les autres structures d’éducation populaire du quartier. Le projet final de l’équipement, au cœur du quartier Mistral, verra le jour au deuxième semestre 2024. Les travaux définitifs commenceront au printemps, pour créer un grand espace associant le sport et la culture, avec le déménagement de la bibliothèque Eaux-Claires Mistral. Les associations accueillies dans le bâtiment seront en grande majorité relogées dans le quartier ou à proximité le temps des travaux.


Mission d’information sur l’adaptation de la politique de l’eau au défi climatique. Pour améliorer la résilience des territoires face aux effets du changement climatique sur la disponibilité de la ressource en eau et parer aux conflits d’usages, un rapport, présenté ce 17 janvier devant la commission du développement durable de l’Assemblée nationale, propose d’agir sur plusieurs fronts. Solutions fondées sur la nature, sobriété hydrique, stockage d’eau, réutilisation des eaux usées, aménagement du territoire, compteurs intelligents, tarification progressive, aquaprêts, outils fiscaux… composent ce « bouquet de solutions ».


En 2020, près de 9 % des logements sont vacants en Auvergne-Rhône-Alpes. Une étude de l’INSEE. Cette part est particulièrement élevée dans les départements situés à l’ouest de la région, et plus faible dans les zones touristiques des Alpes. Si le nombre de logements vacants a augmenté de façon proportionnelle au nombre total de logements entre 1990 et 2009, le phénomène de vacance s’est nettement accéléré depuis. Au cours de la période 2009-2020, la vacance a d’ailleurs progressé plus rapidement en Auvergne-Rhône-Alpes qu’en France métropolitaine, en particulier à l’est de la région.

Lire le reste de cet article »

Pour Grenoble Habitat, un début d’année cruciale

Publié le 12 janvier 2024

Encore un dernier rebondissement dans le dossier Grenoble Habitat (GH). De 2018 à fin 2021, il y eu un accord du conseil de la métropole pour rapprocher ACTIS et GH. Cette stratégie a été remise en cause le 4 février 2022 pour des raisons purement politiciennes, avec comme conséquences très négatives, un affaiblissement des outils métropolitains pour une politique sociale du logement, au moment où la politique nationale fragilise fortement les bailleurs sociaux. Il restait à la ville de Grenoble de garder dans son giron cet outil pour lequel elle n’était plus compétente, ou alors de trouver un acquéreur pour ses actions dans GH, de préférence acteur dans le domaine public, d’où la solution négociée avec une filiale de la CDC.

Lors du dernier conseil de Métro (le 22 décembre 2023), le président a réouvert à la surprise générale le dossier en proposant que la Métro fasse une offre à la ville de Grenoble pour conserver la SEM GH dans le giron métropolitain. Le maire de Grenoble a indiqué qu’il était très favorable à une telle solution à condition qu’elle se décide vite. Cette nouvelle proposition doit être actée dans le budget métropolitain pour 2024 voté en février 2024, sinon la demande d’agrément ministériel sera relancée auprès du ministère pour valider la vente à la filiale de la CDC. Il est essentiel pour Grenoble Habitat que son avenir soit enfin définitivement tracé, dans un contexte de crise du logement, et que s’arrêtent ces hésitations mortifères pour l’entreprise et ses personnels. Cette nouvelle proposition est bienvenue, mais elle arrive tard, souhaitons que ce ne soit pas trop tard.

Lire le reste de cet article »

Logements vacants et âges des logements dans les quartiers IRIS de Grenoble

Publié le 22 décembre 2023

L’INSEE classe les logements en quatre catégories : résidences principales, logements occasionnels, résidences secondaires, logements vacants.

Un logement est vacant s’il est inoccupé et proposé à la vente, à la location ; déjà attribué à un acheteur ou un locataire et en attente d’occupation ; en attente de règlement de succession ; conservé par un employeur pour un usage futur au profit d’un de ses employés ; sans affectation précise par le propriétaire (logement vétuste, etc.).

En 2020, il y a 12,1% de logements vacants (selon l’INSEE) à Grenoble (10,4% en 2014), Dans la Métro, Vizille, Grenoble, La Tronche, Séchilienne, Saint Barthelemy de Séchilienne et le Gua dépassent les 10 % de logements vacants en 2020. Il y a seulement 8,1% de logements vacants au niveau national, 7,7% dans le département de l’Isère, 8,8% dans la Métro.

Lire le reste de cet article »

La crise du logement se poursuit inexorablement

Publié le 15 décembre 2023

Les statistiques nationales indiquent qu’en octobre 2023, les autorisations de logements augmentent et s’établissent à 32 100 (+ 15 % par rapport à septembre). Le nombre de logements autorisés se situe 17 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De novembre 2022 à octobre 2023, 375 100 logements ont été autorisés à la construction, soit 133 000 de moins que lors des douze mois précédents (- 26,2 %) et 18,5 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
En octobre 2023, 20 600 logements auraient été mis en chantier, soit 4 200 de moins qu’en septembre (- 17 %). Le nombre de logements commencés en octobre 2023 serait inférieur de 35 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.
Mesurées sur douze mois, les ouvertures de chantier seraient en repli : 305 400 logements ont été mis en chantier, soit 66 300 de moins (- 17,8 %) qu’entre novembre 2021 et octobre 2022 et 20,0 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

Lire le reste de cet article »

Un rapport d’OXFAM sur le logement : inégalités à tous les étages

Publié le 8 décembre 2023

L’ONG Oxfam-France note que la crise du logement en France est une bombe à retardement. Le logement est une composante essentielle de la vie des individus et touche l’ensemble de la population. Le droit et l’accès équitable à un logement abordable et décent, la réduction des inégalités découlant du logement, ou l’équitable répartition des efforts dans la transition climatique du secteur du logement, sont mis en cause par la politique gouvernementale actuelle.

Oxfam-France fait le constat des inégalités dans l’accès à un logement abordable et rénové en France, en identifiant quelles réponses de l’Etat ont été apportées et en cas de défaillance de cet accès, quelles pistes peuvent être explorées pour les réduire. L’étude examine la question du logement étudiant et des résidences séniors, deux secteurs frappés de plein fouet par la financiarisation et devenus des actifs financiers. 

Lire le reste de cet article »