La construction de logements toujours en berne

Publié le 4 juillet 2024

Si les responsables d’organismes bailleurs, les agents immobiliers, les entreprises de construction et surtout les très nombreux demandeurs de logements, partout en France, notamment dans les villes ont lu attentivement le programme du Nouveau Front Populaire, elles et ils auraient dû et devraient dimanche voter pour celui-ci.

En mai 2024, les autorisations de logements diminuent et s’établissent à 27 500 (- 3 % par rapport à avril 2024). Le nombre de logements autorisés se situe 29 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De juin 2023 à mai 2024, 353 800 logements ont été autorisés à la construction, soit 64 900 de moins que lors des douze mois précédents (- 15,5 %) et 23 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).


En mai 2024, 26 500 logements auraient été mis en chantier, soit 3 200 de plus qu’en avril 2024 (+ 14,2 %). Le nombre de logements commencés en avril 2024 serait inférieur de 18 % à sa moyenne des douze mois précédant la crise sanitaire.
Au cours des douze derniers mois, 280 100 logements seraient mis en chantier, soit 76 900 de moins (- 21,5 %) qu’entre juin 2022 et mai 2023, et 28 % de moins qu’au cours des 12 mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).

C’est l’occasion de lire le rapport de la mission d’information de l’Assemblée Nationale sur l’accès des Français à un logement digne et la réalisation d’un parcours résidentiel durable. Le rapport fait 35 propositions préconisant notamment une territorialisation des politiques en la matière. Il demande aussi davantage de moyens financiers pour provoquer un choc d’offre ainsi que des évolutions de la fiscalité.

Mots-clefs : , , ,

Le commentaires sont fermés.