Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers, les revenus financiers et les prestations sociales reçues (prestations familiales, minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit les impôts directs et les prélèvements sociaux (CSG et CRDS)
Les revenus sont présentés par Unité de Consommation (UC).
Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
Le taux de pauvreté correspond à la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de 60% du niveau de vie médian de France métropolitaine (23 080 € en 2021). Soit 13 848 € pour le seuil à 60 % ou 1154 € mensuel.
A Grenoble il y a 30 700 ménages propriétaires occupants (37%) et 50 800 ménages locataires (dont 13 500 locataires du parc social)
Dans ce qui suit, les graphiques représentent les revenus disponibles 2021 mensuels par Unité de Consommation par déciles de revenus. La différence est très importante entre propriétaires et locataires.
Il y a 15 700 ménages grenoblois en dessous du seuil de pauvreté (en dessous de 1150 € mensuel par UC) : propriétaires, 5% soit 1535 ménages ; locataires du parc privé : 21 % soit 7830 ménages ; locataires du parc social : 47% soit 6350 ménages
Les 5 080 ménages locataires très pauvres (en dessous de 750 € mensuels par UC), sont beaucoup plus nombreux dans le logement privé (3 700) que dans le logement social (1 350).
C’est une indication qu’il manque cruellement de logements sociaux à Grenoble et dans l’agglomération.
