En 15 ans il y a eu une diminution notable (21%) du nombre de voiture détenu par les ménages grenoblois, soit 13 800 voitures en moins. L’augmentation du nombre de parkings privés est aussi significative, environ 4 000 places de parkings privés de plus. On peut donc estimer qu’il y a eu de très nombreuses places de parkings sur voiries non utilisées par les ménages grenoblois depuis 15 ans.
Les quartiers IRIS dont les ménages ont le moins de parkings privés (moins de 25%) : Cours Berriat, Gabriel Péri, Jean Jaurès, Grenette, Saint André, Notre Dame (6,1%), Génissieu, Hoche, Mistral, Alpins, Teisseire, Les Trembles, Arlequin, Village Olympique Nord et Sud.
Là où il y en a le plus (plus de 55%) : Drac-Ampère, Eaux Claires-Painlevé, Reyniès, Beauvert, Poterne, La Bruyère, Helbronner (76,7%), Vigny-Musset.
A Grenoble, en 15 ans il n’y a pas eu de bouleversement dans le nombre et la structure de la population en fonction des âges, c’est ce qui ressort de la comparaison dans la pyramide des âges entre 2006 et 2021.
Par contre l’analyse par quartiers IRIS montre des évolutions très importantes de la population dans certains quartiers dues aux différentes opérations de constructions notamment dans de grandes ZAC.
Grenoble
Habitants
0-14 ans
15-29 ans
30-44 ans
45-59 ans
60-74 ans
75 ans ou plus
2006
156107
13,92%
32,62%
19,01%
15,42%
10,85%
8,17%
2021
157477
15,00%
30,80%
19,90%
14,60%
11,50%
8,20%
Dans le tableau suivant sont présentés le nombre d’habitants fourni par le recensement de 2021, la structure par âge de la population 2021, l’âge moyen du quartier et l’évolution de la population de 2021 par rapport à celle de 2006.
Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité, indemnités de chômage, retraites et pensions, revenus fonciers, les revenus financiers et les prestations sociales reçues (prestations familiales, minima sociaux et prestations logements). Au total de ces ressources, on déduit les impôts directs et les prélèvements sociaux (CSG et CRDS)
Les revenus sont présentés par Unité de Consommation (UC).
Pour comparer les niveaux de vie de ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu par le nombre d’unités de consommation (UC). Celles-ci sont généralement calculées de la façon suivante : 1 UC pour le premier adulte du ménage ; 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus ; 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
Le taux de pauvreté correspond à la part de la population dont le niveau de vie est inférieur au seuil de 60% du niveau de vie médian de France métropolitaine (23 080 € en 2021). Soit 13 848 € pour le seuil à 60 % ou 1154 € mensuel.
Le terme de « populations légales » regroupe pour chaque commune sa population municipale, sa population comptée à part et sa population totale qui est la somme des deux précédentes.
La population municipale est celle qui est utilisée à des fins statistiques ; la population totale est la plus souvent utilisée pour l’application de dispositions législatives ou réglementaires.
Voir plus bas les définitions de ces deux populations légales.
Pour chaque commune, l’INSEE fait la comparaison entre les années 2010, 2015 et 2021. Le décalage de 6 ans entre 2021 et 2015 s’explique du fait de la crise sanitaire de la Covid-19, l’enquête annuelle de recensement qui devait se tenir en 2021 a été reportée en 2022.
L’INSEE donne les chiffres pour l’année 2020 pour les actifs de 15 à 64 ans dans les quartiers IRIS et par six catégories professionnelles : Agriculteurs exploitants ; Artisans, Commerçants, Chefs d’entreprises ; Cadres et Professions intellectuelles supérieures ; Professions intermédiaires ; Employés ; Ouvriers.
A Grenoble il y a très peu d’agriculteurs exploitants (24 soit 0,03%) nous ne donnons pas leur répartition dans les quartiers IRIS.
Pour obtenir le détail des définitions des 6 catégories professionnelles : La PCS 2020 | Insee
La particularité de Grenoble est la très forte présence des Cadres et Professions intellectuelles supérieures et la minoration des employé.e.s et des ouvriers par rapport à la situation de la Métro et encore plus de la France.
Grenoble est en tête pour les déplacements domicile/travail en vélo. En 2020 18,7 % des déplacements domicile travail qui ont été réalisés en vélo, la voiture utilisée par seulement 36% des grenoblois et les transports en commun 28 %.
L’évolution depuis 2014 montre la forte pénétration du vélo, la diminution de la voiture mais la stagnation des transports en commun.
Pas de transport
Marche à pied
Deux roues
Voiture
Transport en commun)
Grenoble 2014
2,7%
14,3%
15,0%
39,9%
28,1%
Grenoble 2020
3,2%
13,3%
19,4%
36,1%
27,9%
Noter que 57 % des actifs grenoblois travaillent à Grenoble et pour le reste essentiellement dans d’autres communes de l’Isère.
L’INSEE recommande de comparer les données issues des référendums tous les 5 ans et non année après année. Mais en raison de perturbations dues au Covid, l’INSEE a demandé de retenir 2009, 2014 et 2020 pour les comparaisons.
Alors que la population de Grenoble évolue assez peu, il y a par contre des évolutions importantes dans de nombreux quartiers.
Entre 2009 et 2014 : les quartiers qui ont augmenté leur population de plus de 10 % : Jean Macé, Lustucru, Ile Verte Saint Roch, Aigle, Championnet, Drac-Ampère, Eaux Claires-Painlevé, Peretto, Alpins, Valmy, Jeanne d’Arc, Jouhaux, Paul Cocat, Teisseire, Vigny-Musset.
Les quartiers qui ont diminué de population de plus de 10 % : Esplanade, Grenette, Mistral, Reyniès, Poterne, Malherbe, Les Trembles, Baladins, Village Olympique Sud.
Entre 2014 et 2020 : les quartiers qui ont augmenté de population de plus de 10 % : Jean Macé, Esplanade, Préfecture, Gustave Rivet, Reyniès, Beauvert, Village Olympique Sud.
Les quartiers qui ont diminué de population de plus de 10 % : Gare, Lustucru, Saint Laurent-Lavalette, Jean Jaurès, Hubert Mutualité, Clinique Mutualiste, Mistral, Abry, Alpins, Les Trembles, Arlequin.
Les demandeurs d’emploi en fin de mois (DEFM) sont les personnes inscrites à Pôle Emploi et qui ont une demande en cours au dernier jour du mois. Ces demandeurs sont enregistrés à Pôle Emploi dans différentes catégories de demandes d’emploi en fonction de leur disponibilité, du type de contrat recherché et de la quotité de temps de travail souhaitée
L’INSEE vient de publier des données au 31 décembre 2022 concernant les demandeurs d’emploi en fin de mois par quartiers IRIS.
Pour comparer la situation entre les différents quartiers, le taux de demandeur d’emploi est calculé par rapport à la population des 15 à 64 ans de chaque quartier (source : le dernier recensement).
Dans la liste des quartiers, il manque les données pour le quartier « Trois Cours » n°208, ce qui semble être une habitude.
Rappel de la définition des 5 catégories de demandeurs d’emploi (INSEE) :
La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) et l’Insee, ont mis à jour les indicateurs sociaux départementaux (ISD). Les ISD désignent un ensemble d’environ 50 indicateurs, et de nombreux sous-indicateurs, déclinés au niveau départemental, régional et national, et en série chronologique quand cela est possible.
Par exemple on apprend que le département de l’Isère (majorité bien à droite) fait partie des 25 % des départements qui dépensent le moins en dépenses totales par habitant pour les aides sociales départementales. L’Isère dépense seulement 547 €/h alors que pour la France métropolitaine c’est 621 €/h et le premier quartile (les 25% des départements les moins dépensiers) est en dessous de 562 €/h.
Il manque presque 100 millions d’euros dans le budget social du département pour être dans la moyenne des départements !
l’ensemble des logements, conventionnés ou non, des bailleurs des catégories suivantes : Organisme public de l’habitat (OPH), Entreprise sociale pour l’habitat (ESH) ou associations agréées ;
les logements conventionnés des Sociétés d’économie mixte (SEM) agréées
Le logement conventionné est un logement ayant fait l’objet d’une convention entre l’État et le propriétaire bailleur du logement. Cette convention donne droit à l’aide personnalisée au logement (APL) pour les locataires qui remplissent les conditions d’octroi.
Selon l’INSEE, à Grenoble au 1er janvier 2021, il y avait 17 471 logements dans le parc locatif social avec 527 constructions en 2021. Le taux de vacance est très faible 3,2% et le taux de vacance à 3 mois de seulement 1,7%. Les bailleurs font particulièrement attention à la vacance notamment à cause de son coût financier. Le taux de rotation est de 7,2 %.
Sur le territoire de la métropole, on compte 42920 logements dans le parc locatif social et 1438 logements mis en service en 2021.Le taux de vacance est de 3%, le taux de vacance à 3 mois de 1,5% et le taux de rotation de 8,1%.
Pour comparer les niveaux de vie des ménages de taille ou de composition différente, on divise le revenu du ménage par le nombre d’unités de consommation (UC) : 1 UC pour le premier adulte du ménage, 0,5 UC pour les autres personnes de 14 ans ou plus et 0,3 UC pour les enfants de moins de 14 ans.
Le revenu déclaré (ou revenu fiscal) du ménage est constitué des ressources mentionnées sur la déclaration des revenus n°2042. Il comprend les revenus d’activité salariée ou non salariée, les indemnités de chômage, de maladie, les pensions d’invalidité ou de retraite ainsi qu’une partie des revenus du patrimoine. Il s’agit du revenu avant déductions et abattements accordés par la législation fiscale. Ces revenus sont nets de cotisations sociales et de la contribution sociale généralisée (CSG) déductible.
Une étude de l’INSEE du 7 mars précise qu’en 2021, le revenu salarial moyen des femmes restait inférieur de 24 % à celui des hommes dans le secteur privé, l’écart tombant à 4% à temps de travail et à postes comparables en 2021. Cette différence reflète d’abord celle des volumes de travail annuel car les femmes sont à la fois moins souvent en emploi au cours de l’année et davantage à temps partiel. A temps de travail identique, le salaire des femmes est en moyenne inférieur de 15 % à celui des hommes. Depuis 1995, les inégalités de temps de travail, tout comme celles de salaire, se sont nettement réduites, respectivement de 4 et 7 points. Les différences de salaires s’expliquent également par la répartition genrée des professions : les femmes n’occupent pas le même type d’emploi et ne travaillent pas dans les mêmes secteurs que les hommes et accèdent beaucoup moins aux postes les plus rémunérateurs. À poste comparable, c’est-à-dire à même profession exercée pour le même employeur, l’écart de salaire en équivalent temps plein se réduit. Les écarts de revenus salariaux entre femmes et hommes salariés sont encore plus marqués entre parents : les mères ont des temps de travail mais aussi des salaires en équivalent temps plein nettement inférieurs aux pères, et les écarts s’accentuent avec le nombre d’enfants.
38 organisations internationales contre la surveillance biométrique ! Ces organisations ont dénoncé dans une lettre ouverte le projet du gouvernement français de légaliser la vidéosurveillance algorithmique en France à l’occasion des jeux Olympiques de 2024 à Paris.Ces associations alertent l’Assemblée nationale sur le fait qu’il s’agirait de la première légalisation de la surveillance biométrique en Europe, qui confirmerait la position de la France comme fer de lance de la surveillance dans l’Union européenne. Les Jeux olympiques sont instrumentalisés pour rendre acceptable un objectif politique pensé et voulu de longue date. Cette lettre a été approuvée et cosignée par de nombreux et nombreuses élu.es de gauche et écologistes.
Égalité Fille-Garçon. Le Monde en tout genre. Agir pour l’égalité filles/garçons dès la crèche. La Ville de Grenoble et son CCAS, tout comme les professionnels des EAJE (Établissement d’Accueil du Jeune Enfant) portent, depuis de nombreuses années, dans leurs pratiques quotidiennes, une attention particulière aux problématiques en lien avec l’Égalité filles garçons. Durant les années 2016 à fin 2019, un partenariat avec l’ACEPP (Association des Collectifs Enfants Parents Professionnels), a permis à 15 EAJE de bénéficier de la malle pédagogique « Malle Chou-fleur ». Cette malle pédagogique sur le thème de l’égalité filles garçons a initié la sensibilisation des personnels d’EAJE et des professionnels, mais a aussi donné l’envie aux professionnels de construire leur propre outil pédagogique, plus adapté. Ce partenariat a aussi permis la formation d’une EJE (Éducatrice de Jeunes Enfants) sur cette thématique et la création des malles pédagogiques.
Un mois sans pluie : la sécheresse menace déjà l’agriculture. La France manque de pluie depuis trente jours. La situation alerte les climatologues qui s’inquiètent des conséquences de cette sécheresse hivernale sur la végétation et l’agriculture. Cette situation exceptionnelle s’explique par la présence d’un anticyclone au-dessus de la France. Elle s’inscrit cependant dans un contexte de manque de pluie récurrent : le pays subit depuis plus d’un an et demi une sécheresse météorologique préoccupante. Voir le Bulletin de Situation Hydrologique de Météo France : Situation au 1er février 2023.
Analyse Retraites. Des agents de l’INSEE réunis dans le comité de mobilisation de la direction générale de l’Insee et soutenus par les sections CFDT, CGT, FO, SUD, ont rédigé une note très claire qui démonte l’argumentation du gouvernement sur la réforme des retraites et qui conclut : Alors que la part des dépenses consacrées aux retraites ne semble pas vouée à s’envoler dans les années à venir, l’apparition d’un éventuel déficit des régimes de retraite repose pour beaucoup sur l’assèchement des recettes de la Sécurité sociale. Or, une hausse très modérée des cotisations patronales, sans même envisager la suppression de toutes les exonérations de cotisation (estimées à 90 milliards d’euros en 2019), permettrait non seulement d’éviter l’apparition d’un déficit, mais de revaloriser les pensions et d’abaisser l’âge de départ à la retraite.
Les prix de location au m² dans l’Agglomération de Grenoble. Le loyer médian constaté par l’Observatoire des loyers dans l’agglomération de Grenoble est de 11€ par m² et par mois (hors charges), c’est-à-dire que la moitié des logements présentent un loyer inférieur à cette valeur, l’autre moitié un loyer supérieur. La médiane des prix à la location varie de 9,6 € dans la zone la moins chère (Zone C) à 12,3 € dans la zone la plus chère (Grenoble Zone 1). Sur l’ensemble de l’agglomération, un quart des loyers sont inférieurs à 9,6 € par m² et par mois, un quart des loyers sont supérieurs à 12,8 €. Les données datent du 19 janvier 2013.
Suivant les chiffres de l’INSEE pour l’année 2019, à Grenoble, 15 % de résidences principales disposent d’une seule pièce, 22% de deux pièces, 29 % de trois pièces, 22 % de quatre pièce et 13 % de 5 pièces ou plus.
Cette répartition en taille des logements varie beaucoup d’un quartiers IRIS à l’autre et le nombre important de logements étudiants distord la répartition.
Dans la Métro la répartition est assez différente, avec nettement moins de petits logements et plus de grands logements : 9,5% d’une pièce 15,3% de 2 pièces, 25,5% de 3 pièces, 26,6% de 4 pièces et 23,0% de 5 pièces et plus.
Dans la Métro hors Grenoble la répartition est la suivante : 6% des logements ont une pièce, 11% 2 pièces, 23% 3 pièces, 30% 4 et 5 pièces ou plus.
La répartition entre maisons et appartements joue bien sûr dans cette répartition : à Grenoble il n’y a que 3200 maisons alors que dans le reste de la Métro c’est 46 500. Pour les appartements, Grenoble en a plus que le reste de la Métro : 95 500 à Grenoble et 89 500 dans le reste de la Métro.
Voilà la démonstration claire que la décision de 2021 allait atteindre encore une fois les locataires. En janvier 2021 il y a eu la décision de redéfinir les APL par un nouveau mode de prise en compte des ressources pour le calcul de cette prestation (basé désormais sur les ressources perçues sur les 12 derniers mois et sur une révision de son montant trimestriel).
L’INSEE donne chaque année les revenus disponibles et déclarés par quartiers IRIS.
L’INSEE défini le revenu déclaré du ménage qui est constitué des ressources mentionnées sur la déclaration des revenus n°2042. Il comprend donc les revenus d’activité salariée ou non salariée, les indemnités de chômage, de maladie, les pensions d’invalidité ou de retraite ainsi qu’une partie des revenus du patrimoine.
Le revenu disponible est le revenu à la disposition du ménage pour consommer et épargner. Il comprend les revenus d’activité nets des cotisations sociales, les indemnités de chômage, les retraites et pensions, les revenus du patrimoine (fonciers et financiers) et les autres prestations sociales perçues, nets des impôts directs…
La comparaison entre les deux types de revenus montre comment fonctionne la redistribution dans notre pays en fonction du niveau de revenus des ménages. Les 10% des ménages les plus pauvres font plus que doubler de revenus après la réception des prestations sociales. Il pourrait y avoir une amplification de cette redistribution en renforçant les impôts sur le revenu des 10 % les plus riches.
France : bilan démographique 2022 par l’INSEE. L’espérance de vie stagne en 2022 et reste inférieure à celle de 2019. Au 1er janvier 2023, la France compte 68,0 millions d’habitants. Au cours de l’année 2022, la population a augmenté de 0,3 %. L’espérance de vie à la naissance est de 85,2 ans pour les femmes et de 79,3 ans pour les hommes, des niveaux proches de ceux de 2021 et toujours inférieurs de 0,4 an à ceux de 2019.
Gel du point d’indice des agents publics. Pour l’association « Le sens du service public », l’indexation des salaires s’impose pour maintenir l’attractivité de la fonction publique. Si la rémunération ne constitue qu’un des leviers de l’attractivité de la fonction publique, le gel de la valeur du point d’indice sur le temps long, a fini par rendre quasi-inopérants les autres leviers d’actions, notamment, l’attrait pour les missions. La question de la rémunération renvoie à la problématique du pouvoir d’achat dans un contexte d’inflation, mais surtout à la considération que les pouvoirs publics accordent aux agents publics.
Etat des lieux de la présence de composés perfluorés dans les eaux de surface en France. Une étude de Générations futures. Ces substances suscitent de plus en plus d’inquiétudes du fait de leur impact sur la santé et les écosystèmes associés à leur utilisation variée et à leur extrême persistance dans l’environnement s’expliquant par la très grande stabilité de la liaison carbone-fluor. Ce sont les substances d’origine anthropique les plus persistantes connues à ce jour. Générations Futures appelle le gouvernement à rechercher partout en France, et en particulier dans les zones de captage pour l’eau potable, les 24 PFAS jugés prioritaires par la Commission européenne.
Chaque année, l’INSEE donne les résultats du recensement notamment sur les diplômes obtenus par les habitants de 15 ans ou plus et non scolarisés.
Les chiffres de 2019 montrent globalement qu’au niveau national, la France améliore sa situation. Les non diplômés (ou niveau CEP) sont moins nombreux : en 2008 ils représentaient 30% de la population étudiée et en 2019 seulement 21%. La proportion de diplômés de l’enseignement supérieur, bac +2 et plus, augmente : 30,7% en 2019 pour 23,6% en 2008
La situation de Grenoble est atypique avec une présence très forte des diplômés de l’enseignement supérieur qui atteint presque 50% (exactement 48,6% en 2019 et 41% en 2008) dont plus la moitié avec bac + 5 et plus.
La population des communes de l’agglomération grenobloise a augmenté très légèrement de 1% entre 2014 et 2020 (soit 0,2% en moyenne par an). Le département de l’Isère de 2,7%, la région Auvergne Rhône Alpes de 3,3% et la France de 1,9%. C’est la méthode de recensement de l’INSEE qui impose la comparaison entre 2020 et 2014.
Hors métropole de Grenoble, la population du département a augmenté de 3,7%.
La population de Grenoble évolue très légèrement, en diminution de 1,6% (soit en moyenne une diminution annuelle de 0,3%). Cette quasi stabilité était attendue vu l’augmentation importante de la vacance des logements (augmentation de 2600 entre 2013 et 2019) et le ralentissement de la construction des logements (augmentation de 4550 entre 2013 et 2019).
L’Insee publie fin 2022, l’état des prestations versées par la Caisse d’Allocation Familiales CAF (au 31 décembre 2021) dans les quartiers IRIS de Grenoble.
58,5% de la population grenobloise a accès à une prestation de la CAF. Parmi ces allocataires, se trouvent 67,7% d’allocataires isolés sans enfant, 27,1% d’étudiants, 9,5% d’allocataires monoparentaux, 5,1% de couples sans enfant et 17,7% d’allocataires en couple avec enfants.
C’est l’aide au logement qui concerne le plus grand nombre d’allocataires : 68,5 %
A Grenoble 9,7% des allocataires touchent le RSA socle.
Dans les quartiers IRIS il y a des variations importantes sur le nombre d’allocataires, dues aux écarts de revenus entre quartiers.