En août 2023, les autorisations de logements augmentent et s’établissent à 32 200 (+ 4 % par rapport à juillet). Le nombre de logements autorisés se situe cependant 16 % en dessous de son niveau moyen des douze mois précédant le premier confinement, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables (CVS-CJO).
De septembre 2022 à août 2023, 379 900 logements ont été autorisés à la construction, soit 147 000 de moins que lors des douze mois précédents (- 27,9 %) et 17,5 % de moins qu’au cours des douze mois précédant la crise sanitaire (mars 2019 à février 2020).
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Logements, la crise accélère
La crise du logement neuf se poursuit mois après mois
Fin septembre 2022, il n’y a toujours pas de redémarrage de la construction de logements neufs, notamment les logements collectifs stagnent toujours. Il y a toujours un grand gap entre les autorisations et les mises en construction. Jusqu’à une période récente, il y avait un rapport de 1,14 entre autorisation et mise en construction, actuellement ce rapport est de 1,36.
Les mises en chantier de logements collectifs et en résidence sont estimées en baisse de 9 300 unités (- 4,1 %) par rapport aux 12 mois précédents, les logements collectifs ordinaires (- 3,7 %) et les logements en résidence (- 6,6 %).
Lire le reste de cet article »Marché immobilier : tendance et évolution des prix de l’immobilier
Le 28 avril, le Conseil supérieur du notariat publie sa dernière note de conjoncture immobilière esquisse une accalmie sur les transactions de logements anciens mais continue de constater des hausses importantes sur une partie du territoire. En dehors de la région parisienne, la hausse des prix des logements anciens reste vive sur un an avec +9 % entre le 4e trimestre 2020 et le 4e trimestre 2021, même si à Grenoble la hausse atteint seulement 3,1%.
Les notaires s’interrogent sur les possibles conséquences à venir de l’inflation qui pourrait avoir plusieurs effets. Tout d’abord, en pesant sur le reste à vivre des potentiels acquéreurs, celle de venir altérer la demande et donc faire baisser les volumes. Mais aussi celle de rendre plus difficile l’accès au crédit immobilier, avec une hausse des taux et des banques plus exigeantes. Pour l’instant la faible hausse des taux par rapport à l’inflation peut au contraire faire du prêt un placement.
Lire le reste de cet article »Le marché des logements anciens dans la métropole en 2020
Dans un contexte fortement marqué par la crise sanitaire, le marché de l’immobilier ancien a montré une certaine résilience sur le territoire de la métropole grenobloise (GAM) et plus largement en Isère. Les volumes bien qu’en baisse, sont restés à un niveau élevé (-5% GAM et -4% Isère par rapport à l’année 2019 particulièrement dynamique). Avec un nombre de ventes en baisse, le marché de l’ancien a été particulièrement tendu et les prix ont fortement progressés, tant pour les logements collectifs que pour les maisons individuelles.
Du côté des prix, la tendance observée depuis plusieurs années s’inverse avec une augmentation de la valeur au mètre carré. Le volume de vente dans l’ancien a diminué de 4 % en moyenne pour les appartements et de plus de 10% pour les maisons individuelles. Malgré cette diminution, le nombre total de transactions demeure important avec pour conséquence directe : des prix à la hausse pour les appartements dans l’ancien (+4%), et
pour les maisons individuelles (+5%). Les taux d’intérêt toujours bas ont favorisé les acquisitions.
Nouveau refus de permis de construire quai Jongkind à l’Ile Verte
La saga de la construction très contestée sur une petite parcelle à l’angle du quai Jongkind et de la rue Lachmann à l’Ile Verte n’est pas terminée puisque le maire de Grenoble a refusé pour la 5ème fois le permis de construire.
Il faut dire que le promoteur a acquis un terrain de petite superficie (moins de 400 m2) sur lequel il tient absolument à construire suffisamment de logements pour rentabiliser son achat, soit 7 logements.
Mais pas de chance pour lui, les habitants du 25 quai Jongkind n’acceptent pas de voir leur cadre de vie massacré par une construction qui ne viendrait pas s’implanter dans l’alignement de leur bâtiment, mais qui détruirait la continuité de la végétalisation à cet endroit et détruirait une grande partie de la vue.
Ils ont créé un collectif. Ils sont soutenus par l’Union de Quartier de l’Ile Verte et de nombreux habitants de ce quartier.
Lire le reste de cet article »Taxe foncière : les hausses vont se poursuivre
Au moment où les avis de taxes foncières nous parviennent, l’Union nationale de la propriété immobilière (UNPI) publie la 15e édition de son observatoire sur l’évolution de celles-ci. Elle estime que la réforme de la fiscalité locale, entrée en vigueur cette année, risque d’entraîner à l’avenir des hausses de la taxe foncière sur les propriétés bâties.
En 2020, les propriétaires immobiliers ont payé 35,3 milliards d’euros de taxe foncière sur les propriétés bâties. Cela représente plus d’un tiers des recettes fiscales directes des collectivités locales. Les recettes de la taxe foncière s’élevaient à 30,4 milliards d’euros en 2015, et à 23,5 milliards d’euros en 2010. La hausse s’explique par la progression des taux mais aussi par celle des bases d’imposition (nouvelles constructions à taxer, revalorisation des valeurs locatives à la suite de travaux, etc.). Afin de traduire l’augmentation réelle des montants payés par les propriétaires, l’Observatoire national des taxes foncières s’emploie à comparer les taux applicables à différentes époques dans toutes les communes de France. L’Observatoire UNPI tient également compte de la revalorisation forfaitaire et annuelle des valeurs locatives : à taux inchangés, l’impôt foncier (hors TEOM) a augmenté de 6,1 % entre 2015 et 2020 et de 14,2 % entre 2010 et 2020.
Lire le reste de cet article »Le projet privé de centre commercial NEYRPIC à Saint Martin d’Hères, mis en cause
Apsys le promoteur privé du projet de centre commercial Neyrpic à Saint Martin d’Hères essaye de sauver son projet qui est en train de battre de l’aile. Il a obtenu un nouveau permis de construire modificatif pout essayer d’éviter que son permis ne soit annulé par la justice administrative. Et de plus, très inquiet sur la rentabilité de son projet (du siècle dernier), il a essayé d’y intégrer avec l’aide d’UGC un complexe cinématographique de 12 salles de 2300 fauteuils afin de renforcer l’attractivité de son pôle commercial et de loisirs.
Mais l’affaire n’était pas simple à imposer car il fallait passer par un avis favorable de la Commission départementale d’aménagement cinématographique (CDACi) avant de pouvoir déposer un permis de construire pour ce complexe cinématographique. Or cette dernière, le 12 février 2020, a donné un avis très défavorable : 6 voix contre (celles des représentants de la Métropole, de la Ville de Grenoble, du Scot, et celles des trois experts) et deux voix pour (la Ville de Saint-Martin-d’Hères et le Département).
Lire le reste de cet article »L’immobilier se porte bien dans l’agglomération
L’observatoire de l’habitat réalise des notes de conjoncture concernant l’immobilier à l’échelle du territoire métropolitain et par communes. Il porte sur le marché de l’immobilier neuf, ancien et sur le parc locatif privé. La dernière note vient d’être publiée, elle porte sur l’année 2018 qui a été particulièrement dynamique que ce soit en termes de commercialisation de logements neufs que de transactions de logements existants. Contrairement aux petites musiques politiciennes qui expliquent que tout va mal à Grenoble et dans la Métropole.
Voici quelques éléments tirés de cette note de conjoncture :
« La Métropole reste en bonne position pour la commercialisation des appartements neufs
Lire le reste de cet article »La construction de logements ne va pas bien depuis l’arrivée de E. Macron
Depuis l’arrivée de Macron aux commandes, la construction de logements recule fortement, alors qu’il y a de plus en plus de personnes sans abri et qu’il y a un manque de logements sociaux.
Le gouvernement vient de publier les chiffres de la construction, notamment les permis de construire et les mises en chantier. Ces résultats à la fin du troisième trimestre 2019 confirment, en données corrigées des variations saisonnières et des jours ouvrables, le repli de la construction au cours des trois mois écoulés, cela touche particulièrement les logements collectifs.
Sur Grenoble, contrairement au niveau national, c’est stable depuis 2014 avec en moyenne 650 logements autorisés par an entre 2014 et 2018, alors qu’entre 2009 et 2013 la moyenne était de 870 logements autorisés par an !
La nouvelle majorité, fidèle à sa politique sociale, a imposé plus de logements sociaux mais moins de logements privés et a pris soin de ne pas bétonner la ville comme l’avait fait A. Carignon entre 1983 et 1995 ainsi que M. Destot entre 2008 et 2014 avec l’aide efficace de l’adjoint à l’immobilier Ph. Falcon de Longevialle, qui veut revenir aux affaires.
Projet Neyrpic à Saint Martin d’Hères
Lors des vœux du maire de SMH le 9 janvier, nous avons appris que la pose de la première pierre du projet Neyrpic serait effectuée prochainement et que les travaux débuteront cet été. Le premier permis de construire de 2012 étant purgé de tout recours.
Donc rien n’empêche le promoteur de réaliser le premier projet. Mais ce dernier ne plaisait plus ni au promoteur APSYS, ni à la ville de Saint Martin d’Hères qui ont décidé de faire un nouveau projet dont le permis de construire a été délivré le 3 mai 2018 mais qui a été attaqué par deux recours, un de commerçants, l’autre par des riverains.
Muni de ce premier permis, APSYS peut démarrer des travaux conformes au premier permis, mais s’il veut réaliser le dernier projet il devra attendre que le permis soit purgé de tout recours, donc quelques années de patience. Tout dépendra de la rapidité de la justice sur ce dossier.
De plus le permis dépend de la légalité du déclassement et de la vente de la portion de la rue Galilée qui appartenait à la Métro et cette dernière dépendait du protocole d’accord entre la Métro, la commune et APSYS concernant les enseignes commerciales qui auraient l’autorisation ou non d’aller s’implanter à Neyrpic. C’est une situation juridique un peu complexe.
La joie du maire de Saint Martin d’Hères sera peut-être de courte durée ? A moins qu’il ne se rabatte sur le 1er permis de construire.
Conjoncture de l’immobilier dans la Métropole en 2017
La Métropole publie une étude très complète sur la conjoncture du marché de l’immobilier dans l’agglomération durant l’année 2017. Il s’agit de l’ensemble des transactions pour l’immobilier neuf, ancien et locatif, pour le collectif comme pour les maisons individuelles.
En ce qui concerne la commercialisation des logements neufs, la reprise se poursuit en 2017. 1 245 logements ont été réservés en 2017, soit 7 % de plus qu’en 2016 et les mises en ventes sont également en hausse de 31% (1 362 unités), hausse soutenue par la poursuite du dispositif « Pinel » en faveur de l’investissement locatif.
Pour l’ancien, 4 530 logements ont été vendus en 2017 dont 3 740 appartements et 789 maisons individuelles. Les transactions sont en forte hausse : le volume de vente a progressé de plus de 30% tant pour les appartements que pour les maisons.
Le prix de l’immobilier à Grenoble
Le prix de l’immobilier s’effondrerait à Grenoble, si on en croit certains articles de presse de cet été. Il faut se méfier des analyses trop rapides basées sur un prix moyen qui n’a pas grand sens quand on sait que le prix dans l’hypercentre n’a rien à voir avec celui, par exemple, au Village Olympique. Et une correction à la baisse de certains prix est plutôt positif car les augmentations devenaient insupportables pour les ménages primo-accédants et risquaient d’entrainer une gentrification accélérée de la ville. A noter que les prix des loyers dans le domaine privé ne diminuent pas.
Voici des extraits d’une analyse plus précise de l’observatoire immobilier des notaires de l’Isère (de mars 2018) concernant Grenoble et son agglomération : « Grenoble était une ville chère, trop chère. Elle ne l’est plus. Son marché de l’immobilier est revenu à sa juste place.
Malgré une hausse du volume des ventes de l’ordre de 15 %, la hausse des prix a été très raisonnable. Cela permet de garantir un marché fluide et équilibré, ou les primo-accédants peuvent être primo-accédants !
Alors que les prix augmentent de + de 7 % à Lyon, de presque 12 % à Bordeaux et de 8 % à Paris ou encore 4 % à Toulouse, Nice et Strasbourg ou Lille, à Grenoble, les prix progressent de 1,8 % entre 2016 et 2017…
Pour autant l’analyse par secteur de l’agglomération Grenobloise ne doit pas masquer des inquiétudes.
Des données sur l’immobilier dans l’agglomération grenobloise
La Métro a mis en place différents outils et études sur l’immobilier dans l’agglomération et la région grenobloise. Il y a « l’Observatoire de l’habitat » qui organise une observation permanente de la situation de l’habitat et du logement sur le territoire de la Métropole ; il apporte les éléments de connaissance et de compréhension de la situation, d’aide à la décision politique et d’évaluation des politiques publiques. Il édite chaque année des cahiers. En décembre 2016 il a rendu un cahier sur « l’Observation des demandes, des parcours et de l’offre d’hébergement sur le territoire métropolitain » ainsi qu’un cahier sur « le logement des étudiants dans l’agglomération grenobloise »
Il y a aussi « l’Observatoire local des loyers de la région grenobloise ».
Loyers en baisse à Grenoble
L’association Clameur rend public son analyse de la conjoncture du marché locatif privé à fin août 2017. Dans la majorité des grandes villes la moyenne des loyers a légèrement diminué. A Grenoble le loyer moyen en 2017 est de 11,8 €/m2 et il a diminué de 1,8% par rapport à l’année passée. Par contre dans la métropole la moyenne des loyers est un peu plus faible, 11,6 €/m2 et l’augmentation se poursuit, + 0 ,7% par rapport à 2016.
Les augmentations les plus violentes se sont produites entre 2000 et 2006 et le maximum était atteint en 2008 pour Grenoble, par contre dans la métropole l’augmentation est continue depuis 2011.
Pour lire l’étude cliquez ici.
L’évolution des loyers privés est faible à Grenoble
L’OLAP (observatoire des loyers de l’agglomération parisienne) collecte les données de 11 villes et agglomérations en plus de celle de l’agglomération parisienne) dont Grenoble. Il fait régulièrement des rapports annuels où les chiffres des loyers sont indiqués pour 6 grandes villes.
A Grenoble les loyers moyens à Grenoble évoluent de 9,1 €/m2 au 1er janvier 2008 à 9,3 en 2009, puis 9,4 en 2010, 9,6 en 2011 et 9,7 en 2012 et est stable à ce dernier chiffre en 2013 et 2014.
Ce chiffre moyen de loyer cache des disparités importantes puisque le loyer d’un logement d’une pièce atteint 13 €/m2, alors que pour un 5 pièces ce sera en moyenne 8 €/m2.
Un observatoire privé « Clameur » donne des chiffres plus récents pour les années 2016 et début 2017 pour certaines grandes villes. Ces chiffres confirment que le montant des loyers évolue lentement à Grenoble (inférieur à l’inflation depuis 2013). Par contre le montant d’un loyer moyen atteint 12 €/m2.