L’immobilier se porte bien dans l’agglomération

Publié le 6 décembre 2019

L’observatoire de l’habitat réalise des notes de conjoncture concernant l’immobilier à l’échelle du territoire métropolitain et par communes. Il porte sur le marché de l’immobilier neuf, ancien et sur le parc locatif privé. La dernière note vient d’être publiée, elle porte sur l’année 2018 qui a été particulièrement dynamique que ce soit en termes de commercialisation de logements neufs que de transactions de logements existants. Contrairement aux petites musiques politiciennes qui expliquent que tout va mal à Grenoble et dans la Métropole.

Voici quelques éléments tirés de cette note de conjoncture :

« La Métropole reste en bonne position pour la commercialisation des appartements neufs

Les comparaisons du nombre de logements collectifs mis en vente, indicateur du dynamisme de l’offre commerciale, permettent de confirmer la même tendance qu’au niveau départemental. Avec 3.5 logements mis en vente pour 1 000 habitants, le territoire métropolitain est plus dynamique que la moyenne nationale, que la région Auvergne Rhône- Alpes et que le département de l’Isère. Tandis que les tendances sont haussières pour la Métropole (+25%), le département de l’Isère (+35%) et la région Rhône-Alpes (+4%), on constate une légère baisse des mises en ventes au niveau national (-2%) entre 2017 et 2018.

Avec un prix moyen de 3 337 €/m², la Métropole se situe dans la moyenne avec des prix pour les logements collectifs plus accessibles que la moyenne nationale mais supérieure à la moyenne du département. L’écart avec le prix moyen isérois est de 50€/m². On constate une évolution stable et similaire aux niveaux de la Métropole (+0%), du Département (+3%), de la Région Rhône-Alpes (+3%) et au niveau national (+3%) …

Une demande portée principalement par Grenoble

Concernant les réservations, l’activité est principalement portée par Grenoble qui compte 25 % des réservations de logements collectifs suivi par Saint-Egrève (12%), Meylan (5%) et Échirolles (5%).

Augmentation des ventes en 2018 de plus de 50% : Sassenage, Seyssins, Échirolles et Saint-Martin-d’Hères.

Recul des ventes de plus de 40% : Saint-Martin-le-Vinoux, Saint-Égrève et Vizille.

Rapporté à 1 000 habitants la Métropole compte 2.4 appartements réservés. Malgré une demande en recul par rapport à 2017, on constate une demande importante dans certaines communes offrant de nouveaux projets de logements. Avec 8 réservations pour 1000 habitants, le nombre de réservation a été particulièrement important pour la commune de Saint-Egrève. Entre 2 et 3 réservations pour 1 000 habitants sur les communes de Meylan, Eybens, Échirolles, Grenoble et Seyssins.

En 2018, on retrouve les prix moyens les plus élevés (> à 3 500€) dans les communes de Meylan et Grenoble, tandis que les prix les plus accessibles (< à 2 800€) concernent les communes d’Echirolles et de Fontaine.

Les transactions dans l’ancien connaissent une faible diminution et les prix sont stables dans la métropole

…En 2018, le prix au m² médian des appartements anciens dans la Métropole s’établit à 2 080€ pour une surface médiane de 62m², soit une baisse de 50€/m² (-2,3% en un an)…

Grenoble représente 44% du total des transactions pour l’année 2018. 72 % des transactions d’appartements ont été réalisées dans 4 communes : Grenoble (53%), Saint-Martin-d’Hères, Fontaine et Échirolles…

Quasiment la moitié des ventes de maisons sont réalisées sur les communes de Grenoble (7%), Claix, Échirolles, Fontaine, Saint-Egrève,

Saint-Martin-d’Hères, Meylan, Sassenage, Seyssinet-Pariset et Vif…

PROFIL DES ACQUÉREURS DE LOGEMENTS ANCIENS

Selon l’âge : Tous biens confondus, les acquéreurs entre 26 et 45 ans dans la Métropole, représentent 59% des acheteurs. Parmi ces acquéreurs, ils sont 42% à privilégier la commune de Grenoble.

70% des maisons sont acquises par des personnes entre 26 et 45ans…

LE MARCHÉ DU LOCATIF PRIVÉ DANS LA MÉTROPOLE EN 2018

65 142 logements locatifs privés soit 31% des résidences principales. Loyer médian : 10,8€/m² (+0%) Surface moyenne pour un T3 : 65m²…

Grenoble, Gières, Saint-Martin-d’Hères et La Tronche se distinguent avec une part de locatif privé dans les résidences principales, supérieure à 30%. Cela s’explique notamment par la proximité du pôle universitaire qui attire un grand nombre d’étudiants, à la recherche d’un logement en location…

La Métropole compte 52 % du parc locatif privé de l’Isère…

Le parc locatif privé est le premier mode d’accès au logement des moins de 40 ans

Les logements locatifs sont occupés en majorité par des ménages jeunes (64 % ont moins de 40 ans) dont 17 % d’étudiants, tandis que les moins de 40 ans ne représentent que 20% des autres statuts d’occupation (propriétaire occupant).

Les actifs ayant un emploi y sont également les plus représentés (61 %). Cependant, 23 % de ces actifs ont un contrat dit précaire, ce qui est largement supérieur à ce qu’on observe sur les autres statuts d’occupation (7 %).

Près de 75% sont locataires depuis moins de 5 ans : constat d’une forte mobilité, le parc locatif privé correspond à des besoins en logement évolutifs selon les périodes de la vie (recherche d’emploi, évolution de la composition familiale…) Toutefois, 12% sont locataires du même logement depuis plus de 10 ans : choix ou parcours résidentiel contraint ?

37 % des ménages locataires sont installés dans leur logement depuis moins de 2 ans quand ils ne sont que

8 % pour les ménages occupant un logement sous un autre statut…

À Grenoble, le loyer médian se situe à 11,4 €/m² soit un loyer assez élevé comparativement aux autres villes-centres des observatoires. Le niveau de loyer est stable : +1,8% entre 2017 et 2018. Grenoble se situe à la 13ème place sur les 19 villes-centres étudiées dans le cadre d’un observatoire (derrière Lyon, Marseille, Montpellier, Lille et devant Bordeaux, Rennes, Nantes, Toulouse, Strasbourg). »

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