Politique politicienne

Publié le 6 décembre 2019

Qu’est ce qui se passe quand on n’a pas suivi l’activité municipale ces dernières années et qu’on a préféré partir à Paris soutenir la politique du Président Macron ? Et bien on propose des âneries et des bêtises… La liste du délégué interministériel contre la pauvreté O. Noblecourt se lance dans des propositions concernant la démocratie participative qui débutent par un gros bug ! Ils veulent ouvrir la voie au referendum local « en respectant le cadre légal » au niveau municipal ou métropolitain. C’est leur premier engagement concernant la démocratie participative. Sauf que tout le monde sait bien que ceci est interdit au niveau métropolitain puisque la métropole n’est pas une collectivité territoriale (contrairement à celle de Lyon). Autre proposition qui interroge sur son sérieux, « redéfinir la posture de l’élu, davantage à l’écoute sur le terrain aux cotés des acteurs et des habitants »portée par un candidat qui a quitté son mandat d’élu pour aller dans les sphères parisiennes du pouvoir… Et que dire de son affirmation dans les colonnes des Affiches de Grenoble et du Dauphiné : « je n’ai pas besoin de la politique pour vivre ». Lui qui n’a que vécu de la politique ! Faites ce que je dis, pas ce que je fais !


L’ancien maire corrompu essaye d’innover en politique. Il va proposer que le Conseil municipal ne dépense pas d’argent pour réparer les dégâts de l’incendie et continue de se tenir dans la salle du Conseil métropolitain. Cela veut dire qu’il ne veut pas réparer les dégâts et laisser l’Hôtel de Ville en l’état ! Il avait démontré dans le passé qu’il n’entretenait pas le patrimoine municipal, il veut donc continuer. La nouvelle majorité a mis fin au précédent contrat d’assurance des bâtiments municipaux qui coutait 1,26 millions d’euros par an avec une franchise de 1,5 millions d’euros. Le nouveau contrat coute seulement 0, 25 M€ par an et la franchise a diminué à 0,75 M€. Voilà de vraies économies et non des propositions débiles et démagogiques qui ne mènent à rien. Réparer les dégâts ne coûtera donc que 0,75 M€, il faut évidemment réparer et retrouver la salle des mariages, une salle du Conseil et l’accès aux nombreux bureaux actuellement inaccessibles et qui seront dépollués.

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