Archives pour le mot-clef ‘médias’

L’Arcom devra se prononcer à nouveau sur le respect par CNews de ses obligations

Publié le 16 février 2024

Le 13 février, le Conseil d’Etat rappelle ses obligations à l’Arcom dans une décision importante pour le pluralisme de l’information à la télévision. C’est la chaine CNews de Bolloré qui est visée.  L’Arcom doit sous 6 mois, réexaminer la demande de mise en demeure à l’encontre de CNews, formulée par l’association Reporters sans frontières, en tenant compte des précisions apportées par le Conseil d’État sur la portée des obligations prévues par la loi.

Voici le communiqué du Conseil d’Etat :

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La Chaine C8 lourdement sanctionnée par l’Arcom

Publié le 17 février 2023

La décision de l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom) relatives à l’émission « Touche pas à mon poste » du 10 novembre 2022 où Hanouna a injurié un député, est tombée le 9 février. La décision rappelle les faits :

« En ce qui concerne l’obligation de respect des droits de la personne :

6. Il ressort du compte rendu de visionnage de l’émission « Touche pas à mon poste », diffusée sur C8 le 10 novembre 2022, qu’un invité, député, ancien chroniqueur de l’émission, était convié à intervenir sur le sujet de l’accueil de migrants à bord d’un navire humanitaire. L’invité a commencé à s’exprimer sur la thématique de l’inégale répartition des richesses et sur les activités en Afrique d’un actionnaire du groupe Canal +, suscitant une première salve de réactions de l’animateur qui l’a interrompu, suscitant à son tour une réaction de l’invité reprochant notamment à l’animateur de porter atteinte à sa liberté d’expression. C’est alors que l’invité a été qualifié d’«abruti», de « tocard », de « bouffon » et de « merde » avant que ce dernier ne quitte le plateau. Ces échanges ont ensuite été commentés en l’absence de l’invité et ce dernier a alors été qualifié de « mange-merde ».

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Des rappels bienvenus sur la corruption à Grenoble entre 1989 et 1995

Publié le 24 septembre 2021

Dans une émission de France Inter, « Affaires sensibles » du 14 septembre 2021, le journaliste Fabrice Drouelle revenait sur « Les affaires grenobloises d’Alain Carignon ». Il interviewait Philippe Courroye qui avait été nommé juge d’instruction dans le dossier Carignon concernant la corruption dans l’affaire du service de l’eau de Grenoble qui avait été délégué à une filiale de la Lyonnaise des Eaux en 1989. Des extraits de ce témoignage permettent de comprendre les agissements du corrompu et ses pressions sur les témoins.

« Fabrice Drouelle : … Qui était Alain Carignon ?

Philippe Courroye : … C’était à l’époque des faits un grand féodal régional, … président du conseil général de l’Isère, maire de Grenoble depuis 1983, donc c’était une personnalité locale importante, et au moment où cette affaire survient, au moment où je la prends en charge, il est ministre de la communication dans le gouvernement Balladur, c’est un des chevaux légers du gouvernement, donc c’est une personnalité devenue nationale, qui n’est pas un justiciable tout à fait comme les autres, en tout cas par rapport au droit commun que l’on peut traiter.

Fabrice Drouelle : … Il décide de démissionner de son poste de ministre, à quel moment exactement ?

Philippe Courroye : … En fait ce dossier ce sont des poupées russes, parce qu’il y a au début une partie qui est assez circonscrite qui est Dauphiné News avec des abus de biens sociaux et des recels, et je vais mettre Alain Carignon le 25 juillet 1994 en examen pour ces faits, mais qui sont circonscrits, déconnectés de la corruption. Donc qu’est-ce que j’avais fait au mois de juillet 1994 : je lui avais téléphoné au ministère, je lui avais dit que je comptais le mettre en examen, et c’est là où il m’a dit bon, je serais contraint de démissionner, c’est vrai que dans votre reportage vous passez une interview où il dit « je démissionne et je m’attends à être convoqué », en réalité il savait qu’il était convoqué au moment où il démissionne.

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Soutenir notre effort d’information

Publié le 15 décembre 2017

Depuis mars 2010, chaque semaine, l’ADES envoie « le Rouge et le Vert » électronique, à de nombreux lecteurs. Les retours sont en général très positifs, même si cette « newsletter » fait grincer les dents les oppositions municipales de Grenoble dont nous pointons régulièrement les dérives.

L’ADES soutient la majorité municipale de Grenoble du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes (RCGE), même si elle peut avoir des appréciations parfois critiques sur certains aspects de la politique municipale.

Le Rouge et le Vert hebdomadaire offre des informations qui ne sont, pour la plupart, pas accessibles dans les médias locaux ; et des analyses et propositions de l’action des élus RCGE.

L’ADES s’efforce aussi de renseigner les citoyens sur le fonctionnement des collectivités locales, des services publics locaux et sur l’impact des politiques nationales sur la gestion des collectivités locales, en particulier sur la Ville de Grenoble et la Métropole.

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Publicités illégales sur Radio France : le CSA n’a pas fait son travail

Publié le 17 février 2017

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA, présidé par un conseiller d’Etat) vient de se faire taper sur les doigts par le Conseil d’Etat sollicité par Raymond Avrillier qui avait demandé au CSA d’appliquer les règles relatives à la diffusion de messages publicitaires sur les radios de Radio France. Le Conseil d’Etat, (7 février 2017, n° 388621) vient de donner raison au requérant.

A l’époque entre 2012 et 2014, les différentes antennes du groupe Radio France ont diffusé des spots publicitaires des sociétés, Vinci, GDF Suez, EDF, Malakoff Médéric, Crédit Agricole et Caisse d’Epargne, spots qui violaient le cahier des charges de Radio France, diffusés juste avant les émissions d’information qui pouvaient porter sur les concessions autoroutières ou Notre Dame des Landes (Vinci), le nucléaire (EDF), la privatisation des assurances maladies (Malakoff Médéric, Sarkozy) etc…

En effet « les articles 32 et 33 du cahier des missions et des charges de la société Radio France, approuvé par décret du 13 novembre 1987, n’autorisaient cette société à diffuser des messages publicitaires que s’ils relevaient de la  » publicité collective et d’intérêt général  » ; que l’article 42 du cahier des missions et des charges exige que les messages publicitaires soient clairement annoncés et identifiés comme tels » ; Ce n’était pas le cas pour de nombreux messages publicitaires de ces grands groupes et le CSA aurait dû les mettre en demeure de respecter cette obligation, ce qu’il n’a pas fait.

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Le Rouge et le Vert atteint son 300ème numéro !

Publié le 27 janvier 2017

Le Rouge et le Vert existe depuis 1983. Journal papier il a été remplacé à partir de mars 2010 par la version numérique que vous connaissez.

Voilà ce que nous écrivions dans le 1er numéro, il y a 34 ans, pour justifier de ce titre qui a une connotation évidemment politique mais pas que…

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Villeneuve : la plainte brisée ?

Publié le 23 mai 2014

mobilisation Villeneuve au tribunalLe reportage d’ « Envoyé spécial » diffusé sur France 2 le 26 septembre dernier intitulé « Villeneuve, le rêve brisé » avait suscité un émoi considérable à Villeneuve suivi d’une volonté collective de réagir face à ce déversement de clichés uniquement à charge contre ce quartier encore marqué par le sinistre discours de Grenoble de N. Sarkozy du 30 juillet 2010 (voir un précédent billet ici). Après avoir pris attache avec Me Fourrey, avocat spécialisé dans le droit à l’image, les habitants ont pris la décision de porter plainte pour diffamation contre « France Télévisions », sûrs de leurs droits mais aussi pour donner un écho national à leur protestation.

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