Le Rouge et le Vert existe depuis 1983. Journal papier il a été remplacé à partir de mars 2010 par la version numérique que vous connaissez.
Voilà ce que nous écrivions dans le 1er numéro, il y a 34 ans, pour justifier de ce titre qui a une connotation évidemment politique mais pas que…
« Pourquoi Le Rouge et le Vert ? S’agit-il d’une lecture daltonienne de l’œuvre de Henri Beyle ?… Certains penseront aux couleurs de la légion étrangère, d’autres à un symbolisme politique ou à une politique symbolique. Lisons plutôt l’interprétation de Joël de Rosnay dans « les chemins de la vie » : parmi les couleurs chatoyantes de la vie, celles que nous connaissons peut-être le mieux sont le rouge et le vert, tons complémentaires qui composent la palette des peintres. Le rouge du sang, c’est l’hémoglobine. Le vert des feuilles la chlorophylle. Deux pigments essentiels de la vie, mais que tout semble séparer, comme la frontière entre le monde animal et le monde végétal. Et pourtant la structure chimique de base qui les compose est très voisine… Sans les plantes pas d’animaux, sans les animaux, pas de plantes : complémentarité et interdépendance… »
C’est pourquoi nous lions solidarité et écologie, le rouge et le vert, le tout cimenté par la démocratie. C’est un beau programme politique.