Diverses actualités

Publié le 4 avril 2025
Crieur public

Pourquoi les villes mieux adaptées aux enfants sont aussi plus durables. On observe, depuis environ 40 ans, un retrait progressif des enfants de l’espace public. L’un des éléments d’explication tient à l’urbanisme, pensé pour et autour de la voiture. Des pistes existent pourtant pour recréer des villes « à hauteur d’enfant », plus inclusives, mais aussi plus résilientes sur les plans climatique et environnemental, par exemple à Grenoble avec la politique municipale. Entre 3 et 10 ans, 4 enfants sur 10 ne jouent jamais dehors pendant la semaine, selon l’Institut national de veille sanitaire. Alors que nos grands-parents parcouraient couramment plusieurs kilomètres à pied par jour au début du XXe siècle, nos enfants ont vu le rayon au sein duquel ils sont autorisés à se déplacer seuls, réduit à moins de 500 mètres. Cette situation a des conséquences sur la santé mentale et physique à plus long terme.


De l’eau, pas des puces. Le 30 mars a eu lieu une manifestation contre l’agrandissements de STMicroelectronics et de Soitec. L’objectif, rendre visible la lutte du collectif STopMicro et réclamer l’abandon de l’agrandissement de deux usines de puces électroniques, STMicroelectronics et Soitec, dans la zone d’activités qui jouxte les villes de Crolles et Bernin. Les militant·es critiquent la consommation d’eau potable démesurée de cette industrie, les polluants qui sont relâchés dans les cours d’eau, et l’imperméabilisation de terres arables, mais aussi le projet de vie ultra-connectée promis par le développement des puces électroniques.


Rejets de PFAS par les Installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE). À partir des données recueillies par les Directions régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) auprès de près de 2700 installations classées (ICPE), Générations Futures dévoile aujourd’hui les résultats exclusifs de son analyse sur les rejets industriels de PFAS en France. L’étude révèle que 5,4% des établissements seraient responsables de plus de 99% des rejets quantifiés. Ces « polluants éternels » contaminent durablement l’environnement et l’eau potable, grâce à ces données nous savons où agir efficacement. Nous appelons les pouvoirs publics à prendre les mesures qui s’imposent au plus vite.


Baromètre Ifop x Unccas 2025 : l’action sociale, un enjeu clé des municipales 2026. À un an des élections municipales, le baromètre Ifop pour l’Unccas (Union nationale des CCAS) dévoile le regard des Français sur l’action sociale. Santé, vieillissement, financement des politiques publiques : autant de sujets qui pèsent dans les débats et influencent les choix électoraux à venir.  Les politiques de solidarité joueront un rôle dans le scrutin municipal de 2026 : 32 % des électeurs affirment que l’ambition du projet social d’une liste est un critère déterminant dans leur choix. Par ailleurs, 29 % des Français considèrent la commune comme l’acteur institutionnel le plus légitime pour agir en cas de crise, derrière l’État (35 %). Lorsqu’il s’agit de prise en charge, 81 % des Français estiment que le modèle public est plus efficace que le privé, une tendance qui se retrouve dans d’autres secteurs comme la dépendance (72 %), la mobilité (67 %) et l’énergie (66 %).


L’activité économique tourne au ralenti en 2024 dans la région grenobloise. La Chambre de commerce et d’industrie de Grenoble a dressé son bilan de la conjoncture économique et les perspectives pour 2025 dans la région grenobloise. L’année 2024 montre un ralentissement. Parmi les indicateurs positifs, on observe un maintien de l’emploi et des échanges extérieurs sur les 9 premiers mois, et une orientation favorable de la création d’entreprises. Les notes négatives concernent la hausse des défaillances d’entreprises, signes de leurs difficultés croissantes. Les chiffres d’affaires sont en baisse dans les 3 secteurs de l’industrie, du BTP et du commerce, l’investissement est en repli, et l’intérim marque le pas, témoignant de la baisse des carnets de commandes. Seuls les services (hors intérim), l’hébergement restauration et le tourisme ont réalisé une année 2024 satisfaisante. Les perspectives pour 2025 sont prudentes. L’emploi risque d’être impacté.


Faire ses courses, entre habitudes et nouvelles aspirations. La grande distribution reste le canal d’achat alimentaire nettement préféré en Isère, mais les enquêtes consommation de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Grenoble montrent un retour aux achats de proximité, et la stabilisation du commerce de centre-ville. Même contraints par leur budget, les habitants de la région grenobloise portent une attention croissante aux critères environnementaux des produits. Se faciliter la vie demeure le premier motif de choix du lieu d’achat, à proximité du lieu de vie, c’est le premier critère évoqué dans le choix du lieu de ces consommations. Puis viennent l’accessibilité en voiture ainsi que la diversité de l’offre et des aménités urbaines.


Quelles espèces d’arbres fixent le plus de carbone ? Pour répondre à cette question clé, un consortium international de scientifiques, coordonné par INRAE et Bordeaux Sciences Agro, a étudié la croissance de 223 espèces d’arbres plantées dans 160 forêts expérimentales, réparties dans différentes régions du monde. Résultats : les espèces conservatives, qui sont les plus efficaces dans la préservation de leurs ressources (nutriments, eau, énergie), poussent généralement plus vite dans les forêts qu’isolément. Publiés dans Nature, ces résultats, à disposition des gestionnaires forestiers, mettent en évidence le rôle central des conditions locales dans la croissance des arbres.


Simplification mon œil ! Un rapport de France Nature Environnement (FNE). De nombreux chantiers de « simplification » ont été lancés ces dernières années par les gouvernements successifs, et d’autres sont régulièrement annoncés. Force est de constater qu’au fil du temps ces réformes se traduisent par une régression continue du droit de l’environnement. « Simplification » est devenu un euphémisme poli pour « dérégulation » et « régression du droit de l’environnement ». Sans jamais par ailleurs que le résultat de ces réformes en matière de simplification et de gain de compétitivité réel n’ait jamais été évalué. Dans plusieurs domaines, les différentes régressions créent au contraire un droit complexifié et illisible. France Nature Environnement dresse aujourd’hui son bilan de 15 ans de simplification / dérégulation. Cela dresse un constat préoccupant pour la prévention des atteintes à l’environnement et à la santé.

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