La fin du suspens, G. Fioraso ne se présentera pas aux élections municipales à Grenoble, elle se contentera en tant que ministre de pousser (sic) la liste PS. Nouveau suspens insoutenable : quelle sera la femme en 2ème position sur le liste PS, la première étant dévolue à un homme semble-t-il. Une autre femme, l’adjointe au logement et Présidente d’ACTIS a décidé de ne pas se représenter. Et le sénateur Chiron, Florence Hanff et Jean-Philippe Motte font de même.
L’association des Amis d’Alain Carignon vient de voir le jour à Grenoble. Le bureau est constitué du Président : Aziz Sahiri spécialiste médiatique de la prévention de la délinquance, passé deux fois par la case justice, secrétaire : Michel Tavelle ex-communicant de M. Destot en 1983, qui s’occupe avec la légèreté qui le caractérise du site internet de l’UMP38 , enfin le trésorier : François Tarentini
Le Front de Gauche est constitué de plusieurs mouvements et partis parmi lesquels figurent le PC et le Parti de gauche. Or, dans le DL du mardi 10/09, le PC sème la confusion la plus totale en déclarant publiquement qu’à la suite d’une « assemblée générale des militants » le Front de Gauche ferait une liste autonome au 1er tour des élections municipales et avait désigné son chef de file en la personne de P. Voir, actuel adjoint au maire de Grenoble. En réalité il ne s’agit que d’un vote des militants communistes qui n’engage en rien le Front de Gauche lui-même. Par ailleurs P. Voir estime que le PC grenoblois a un message et des valeurs à porter. Un message et des valeurs qu’à coup sûr les Grenoblois aimeraient connaître. Ces 6 dernières années, les élus PC ont formé l’exécutif municipal hétéroclite composé entre autres de personnalités de droite et de compagnons de route de l’ancien maire corrompu. Pas facile d’être à la fois dedans et dehors, d’être opposé à la politique nationale mais de voter la quasi totalité des délibérations municipales. Où se trouvent aujourd’hui le PCF et ses élus ? Un rassemblement pour une nouvelle majorité est en marche à Grenoble, vont-ils choisir d’y participer ou le jeu avec le PS local va-t-il se poursuivre ?
Les aller-retours entre Paris et l’UMP 38 sur l’organisation de primaires confinent à la politique de la patate chaude. Le corrompu après avoir organisé savamment le chaos dans son propre camp se mettrait aujourd’hui en retrait, à le croire (mais est-ce seulement encore possible?) pour une posture de recours « gagnant ». C’est un peu la fable perverse de la maladie se présentant sous des atours de vaccin… Tout ceci ressemble fortement au scénario du retour de Sarkozy. 1: Je crée le chaos; 2. j’y remédie par l’ordre et passant ainsi pour l’homme providentiel… Le cas échéant, la proximité entre Carignon et Sarkozy ferait elle tenir le parallélisme de ces scénarios, local et national, du hasard ou du laboratoire expérimental ? Pour simplifier la donne, R. Cazenave a déclaré sa candidature auprès de J-F. Copé.
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