Où le maire avoue qu’il n’a pas fait grand-chose durant ce 3ème mandat
Lors d’une interview à « 20 Minutes » paru le 25 février, à la question, « quelle est la principale réussite de ce mandat ? », le maire répond : « S’il faut en donner une seule, c’est la caserne de Bonne… ». Or tout Grenoblois sait bien que la caserne de Bonne a été finalisée lors du 2ème mandat, sous la responsabilité de l’écologiste Pierre Kermen, alors adjoint à l’urbanisme (à l’exception de la galerie commerciale), et la réalisation de l’école Lucie Aubrac pilotée par Jean-Marc Cantéle, adjoint à l’éducation. Donc rien de sérieux à se mettre sous la dent durant ce 3ème mandat, à part du vent de com’.
Eau de Grenoble : l’art de réécrire l’histoire
A propos du retour en régie du service de l’eau de Grenoble on avait eu droit à la révision de l’histoire par M. Baïetto… Maintenant c’est au tour du Président de la Régie des Eaux de Grenoble de se prendre les pieds dans le tapis, mais à sa décharge il n’était pas Grenoblois à cette époque et n’a pas vécu la parenthèse de 10 ans de gestion de l’eau avec les contrats issus de la corruption.
Ces deux élus essayent de faire croire que c’est grâce à M. Destot que le service de l’eau de Grenoble est revenu en régie publique, alors qu’il a tout fait pour maintenir la Lyonnaise des Eaux dans ce service public. La Régie des Eaux de Grenoble vient d’éditer un joli livre sur l’histoire de l’eau potable de Grenoble, il est dommage que le Président de la REG introduise cet ouvrage par une contre-vérité. Il aura fallu un combat de 10 ans mené par les écologistes, contre la corruption puis contre M. Destot et la Lyonnaise des Eaux pour que le service public de l’eau redevienne de pleine gestion municipale. La fausse solution de M. Destot en 1996 consistait à créer une SEM (Société d’Economie Mixte Locale) mais qui était une coquille vide puisque la gestion réelle restait 100% Lyonnaise avec la création de la SGEA (Société Grenobloise de l’Eau et de l’Assainissement).
Primaires à droite
L’UMP38 ne désespère pas d’organiser des primaires pour désigner sa tête de liste à Grenoble pour les municipales de mars 2014. Mais pour simplifier la donne, le président de l’UMP38 (M. Peyrin) se met aussi sur les rangs. Pour l’instant voici les prétendants déclarés : G. Dumolard, M. Chamussy, D. Bonzy, A. Carignon, J.Cl. Peyrin. Mais accepteront-ils tous de se plier à la primaire ? Rien n’est moins sûr.
Restructuration dans le conseil municipal
Il n’est pas facile de suivre les évolutions et les reclassements politiques à l’intérieur de la majorité municipale comme dans l’opposition UMP.
En début de mandat ils étaient 6 dans le groupe Modem. Puis le chef de file, Ph. Falcon de Longevialle (ex soutien de Carignon) auteur d’un faux mel a été exclu du Modem. Il a créé son groupe de 3 élus et a adhéré à l’Alliance centriste (alors composante de l’UMP). Puis il s’est de nouveau rapproché du Modem, au moment même où 2 élus du groupe Modem le quittaient pour créer le mouvement local « social-démocrate » proche de Corinne Lepage. Résultat, l’ancien groupe Modem se retrouve éclaté en deux groupes : le groupe de 4 élus « Grenoble Démocrates-Modem » présidé par l’adjoint à l’immobilier et le groupe « Sociaux Démocrates » qui compte 2 élus, se revendiquant du centre gauche présidé par M. Morad-Bachir.
Le groupe « société civile » de la majorité, n’existe plus en tant que tel, il s’est fondu dans le seul groupe « PS, PRG, MRC, société civile et apparentés » présidé par A. Djellal. Restent « les apparentés », qui sont-ils ? Mystère.
L’opposition de droite quant à elle, était constituée de deux groupes revendiquant le label UMP, désormais il n’en reste qu’un. L’intergroupe de 9 élus, présidé par M. Chamussy comprend, le « groupe UMP-Nouveau centre » avec 5 membres et présidé par N. Beranger et les 4 membres du « groupe société civile » présidé par O. Roux, mais qui a abandonné le label UMP.
La stabilité du groupe Ecologie, Solidarité apporte un peu de tranquillité au milieu de tous ces derviches tourneurs !
