A Grenoble : des logements, des logements et puis… rien

Publié le 30 mai 2013

Schneider3Quoi de mieux que les réunions publiques pour faire entendre sa voix et aborder les questions qui fâchent ? La réunion initiée par la ville le 24 mai dernier sur le projet de l’Esplanade a été l’occasion pour un participant dans l’assistance de l’expérimenter sur un sujet brûlant, celui des équipements scolaires. Alors que les habitants ont actionné le signal d’alarme depuis fort longtemps, il n’est un secret pour personne que sur le secteur 1 (Berriat, Bouchayer-Viallet…) les écoles et collèges sont arrivés à saturation. On n’ose imaginer la suite si les projets Presqu’île et Esplanade venaient à voir le jour dans les configurations actuelles. A question pertinente, exigeant sinon des réponses précises, du moins des perspectives claires, C. Crifo conseillère générale, n’a guère rassuré son interlocuteur et le public par le flou de son intervention sur l’avenir des collèges. Quant au sort des écoles, l’adjoint à l’éducation également présent a jugé plus prudent de garder le silence.

Concernant les collèges par exemple, on peut bien comprendre qu’il faille procéder à un rééquilibrage et que si certains établissements sont saturés, d’autres peuvent être en sous-effectifs. Pour autant ceci ne peut se faire au détriment de la proximité puisque les collèges doivent rester des équipements de proximité, sauf à intégrer des enseignements spécifiques. Ainsi en va-t-il du Collège Europole qui ne devrait pas être attaché à une adresse. L’enseignement international pourrait en effet être accueilli dans des locaux disponibles ailleurs dans un autre secteur de la ville. Ce faisant le collège actuel deviendrait de fait un établissement de proximité.

Pour ce qui est des écoles la liste de celles qui sont en sureffectif est longue (Anthoard, Chorier, Buffon, Diderot, Berriat… ). Les mois et les années passent et la municipalité ne semble pas en mesure de s‘attaquer à cette question de fond. On attendrait des élus qu’ils rendent enfin publiques les études prospectives qu’ils ont commandées, on attendrait également une corrélation entre les projets immobiliers et les équipements publics, mais on ne voit rien venir. La situation n’est d’ailleurs pas prête de s’arranger quand en plus des projets connus, se profile une opération immobilière d’envergure à Berriat avec pas moins de 25 000 M2 sur l’emplacement laissé vacant par l’entreprise A Raymond installée là depuis 1875. Des logements donc, encore des logements, comme si une ville se résumait à cela, mais toujours pas d’équipements à l’horizon. Une curieuse façon de mener une politique d’ « urbanisme ».

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4 commentaires sur “A Grenoble : des logements, des logements et puis… rien”

  1. RT @ADESGrenoble: A Grenoble : des logements, des logements et puis… rien – http://t.co/aENgm9b5IS

  2. ElyaEditions dit :

    RT @ADESGrenoble: A Grenoble : des logements, des logements et puis… rien – http://t.co/aENgm9b5IS

  3. @ADESGrenoble les prévisions de @acgrenoble existent, les élus ne peuvent pas « ne pas savoir ». Histoire de choix… http://t.co/e90DMGjAH5

  4. RT @fma38: “@ADESGrenoble: des logements, des logements et puis… rien – http://t.co/HNZLoD8ZYV” Tout le monde a très bien compris, sauf C. Crifo !