La crise a frappé les plus modestes, estime l’Insee

Publié le 2 septembre 2011

L’Institut national de la statistique a rendu publique mardi son étude sur le niveau de vie des Français en 2009, elle démontre que la pauvreté ne cesse d’augmenter, voir le texte complet sur le site. Voici le résumé de présentation de cette étude :

« En 2009, selon l’enquête Revenus fiscaux et sociaux, le niveau de vie médian s’élève à 19 080 euros annuels, soit une augmentation en euros constants de 0,4 % par rapport à 2008. Les 10 % des personnes les plus modestes ont un niveau de vie inférieur à 10 410 euros tandis que pour les 10 % les plus aisées, ce niveau est d’au moins 35 840 euros, soit 3,4 fois plus.

Le seuil de pauvreté, qui correspond à 60 % du niveau de vie médian de la population, s’établit à 954 euros mensuels en 2009. 13,5 % des personnes vivent en dessous de ce seuil, soit 8,2 millions de personnes. Le taux de pauvreté s’accroît de 0,5 point entre 2008 et 2009.

L’augmentation du nombre de personnes pauvres peut être rapprochée de la hausse du chômage induite par la crise. Toutefois des mesures ponctuelles et la montée en charge progressive du revenu de solidarité active ont permis de limiter les effets de la crise.

En 2009, 10,1 % des actifs ayant au moins 18 ans sont pauvres, soit une augmentation de 0,6 point par rapport à 2008. Parmi les personnes occupant un emploi, ce sont les non-salariés qui sont touchés par la hausse de la pauvreté : leur taux de pauvreté passe de 15,3 % à 16,9 %. »

Vu el’évolution de la situation économique et sociale il est probable qu’en 2011 la situation soit encore pire, c’est ce qui se vérifie tous les jours à Grenoble. Nous ne pouvons qu’insister sur notre demande de réorienter les priorités municipales vers plus de social.

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