La rentrée à Mounier, un goût amer

Publié le 9 septembre 2011

Il s’avère que la capacité réelle d’accueil du lycée Mounier, dans de bonnes conditions pour les élèves, était beaucoup plus importante que ce qui avait été indiqué par le Président de la Région et le Recteur d’Académie qui a suivi aveuglément les contre vérités de JJ. Queyranne. La rentrée s’est donc faite dans de très bonnes conditions et même sans les préfabriqués le lycée aurait pu recevoir plus de 3 classes de secondes.

Toujours aussi subtil, le Recteur s’obstine. Par exemple à France Bleue Isère le 2 septembre il déclare : « Maintenir des gamins dans des algecos pour préparer le bac, en sachant qu’en plus ils iront déjeuner à un quart d’heure à pied de leur établissement, le tout à l’heure de travaux très lourds (…) c’est prendre en otage des jeunes pour satisfaire je ne sais quel intérêt…. » ; « Moi je pense que certains gamins fragiles verront ce que c’est d’être dans un lieu contraint, une cour réduite et dans des algecos qui ne sont pas favorables à la vie des jeunes »,

Fin août, Pierre Mériaux, conseiller régional écologiste a déposé au Tribunal administratif, un recours contre le Président de la Région qui a décidé seul, sans en avoir la compétence, la capacité d’accueil du lycée Mounier. L’élu s’insurge contre ce déni de démocratie qui a empêché l’Assemblée Régionale de se prononcer, comme l’exige la loi, sur la capacité d’accueil d’un lycée. Le Tribunal administratif, après avoir refusé l’urgence lors des référés suspension en juillet 2011, doit se prononcer sur le fond du dossier Mounier avant la fin de l’année. Souhaitons qu’il rappelle clairement la loi et les règles de notre Etat de droit à ce sujet.

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