La dette est un poison lent

Publié le 17 septembre 2011

A propos des dettes publiques, qui a dit que la dette est un poison lent ? C’est Didier Migaud, Président de la Cour des Comptes en réponse à des questions du Dauphiné libéré sur la dette de la sécurité sociale (voir le DL du 9 septembre 2011).

Aurait-il des remords au vu de ce qu’il a réalisé lorsqu’il était président de la Métro, comme le montre le graphique de l’évolution de la dette de la Métro, en millions d’euros ?

Dette de la Métro (M€)

Cette augmentation très forte de la dette a entrainé une augmentation brutale des impôts sur les ménages (qui jusqu’à récemment n’existaient pas à la Métro : TEOM, taxe d’habitation), pour éviter la faillite, comme on le voit sur ce graphique.

La dette, lorsqu’elle n’est pas maîtrisée, est effectivement un poison lent et surtout qui empoisonne les contribuables sur le long terme. D. Migaud aurait dû écouter un peu plus les écologistes sur cette question, ce sont des gens qui pensent d’abord au long terme et ne se laissent pas griser par les réalisations de prestige.

Mots-clefs : , ,

Le commentaires sont fermés.