Quand on refuse d’assumer ses responsabilités, on s’efforce de trouver un bouc émissaire. C’est ce qu’a fait, on s’en souvient, la majorité municipale, et en particulier les élus PS et apparentés quand le Tribunal Administratif de Grenoble a mis un coup d’arrêt à la révision simplifiée du PLU (Plan Local d’Urbanisme) sur le projet Presqu’île. A qui la faute ? A l’ADES bien entendu ! Mais pointer du doigt l’ADES ne suffisant pas, on a franchi de nouveaux paliers aussi mensongers l’un que l’autre :
- « La décision du tribunal administratif va retarder la construction de logements sociaux » entend-on dire, ce qui est évidemment faux comme nous avons eu l’occasion de le démontrer
- Puisque l’on n’est plus à une outrance ni à un raccourci près, on affirme par conséquent que « L’ADES est contre le logement social ».
Que dirait-on si à notre tour nous utilisions des procédés aussi fallacieux ? Ainsi par exemple à St Egrève, sur le secteur de Fiancey, la majorité municipale a prévu de construire une piscine, une crèche et des logements pour personnes âgées. Mais voilà que le PS vient de déposer un recours gracieux contre le PLU qui, s’il était retenu, n’autoriserait que la construction de la piscine, autrement dit : exit la crèche et les logements. Sûr que les élus PS Grenoblois ne manqueront pas de se mobiliser et de faire savoir publiquement que les élus PS de St Egrève sont contre les équipements publics et les logements.