La thèse Parent

Publié le 13 avril 2012

(photo GK)

Urbaniste, responsable de l’équipe de conception de la Villeneuve de 1966 à 1983 puis président de l’Opale (office public HLM de Grenoble de 1995 à 2001), devenue depuis ACTIS, Jean-François Parent habite Villeneuve depuis 1972 et armé de toutes ces légitimités, il exprime dans le N° 116 (avril 2012) de « Traits d’Union » le journal de l’Union de Quartier de la Villeneuve, tout le bien qu’il pense de la démolition programmée des logements du 50 Galerie de l’Arlequin. Il rappelle que cette idée est née pendant le second mandat (1989-1995) du maire corrompu pour « …faire oublier par une action spectaculaire le sous entretien du parc HLM de la Ville ».

S’il ne se passe rien durant les années suivantes, l’idée est reprise et réactivée sous le 3ème mandat Destot après les « événements » de 2010, au prétexte cette fois, d’ouverture sur la ville. Pour dénoncer cette ineptie, l’homme de l’art qu’est J.F Parent, ne manque pas d’arguments tels que « …je trouve qu’il y a mieux à faire actuellement que de détruire des logements sociaux de qualité. D’une part parce que l’on en manque cruellement…d’autre part parce que le coût de cette démolition est à lui seul plus élevé que les travaux de réhabilitation de l’ensemble… L’Arlequin n’est pas comparable à un ensemble de tours et de barres insalubres… et sa rénovation nécessite une réflexion un peu plus complexe qu’une destruction partielle qui n’améliorerait en rien le reste du quartier ». La voix de J.F Parent arrivera-t-elle aux oreilles jusque là hermétiquement closes de la majorité municipale ? Celle-ci consentira-t-elle enfin à prendre le temps de la réflexion « un peu plus complexe » avant de commettre l’irréparable par une gabegie d’argent public ?

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