C’est Carilis qui gère en délégation de service public des centres aquatiques, patinoires, bowlings, palais des sports… mais pas de stade, qui va finalement être retenu.
Ce groupe se présente comme « dynamiseur d’équipements publics de sport et loisirs ». Il lui faudra beaucoup de dynamisme pour gérer le stade des Alpes qui est un boulet financier.
Il est regrettable qu’il n’y ait pas eu de débat sur l’ensemble de la région, en coordination avec tous les établissements faisant de l’évènementiel, pour s’interroger sur la place de cet équipement public inadapté. Ce choix d’une délégation au privé va exacerber la concurrence au lieu de développer une saine coopération des collectivités publiques. Il va falloir être vigilant sur le contenu du contrat, notamment sur ses aspects financiers pour s’assurer que tous les flux financiers entre la Métro et Carilis soient bien pris en compte. Rappelons la règle : « La redevance due pour l’occupation ou l’utilisation du domaine public tient compte des avantages de toute nature procurés au titulaire de l’autorisation » (article L 2125-3 du code général de la propriété des personnes publiques).