Plusieurs raisons motivent cette nécessaire liaison pour faciliter les déplacements de personnalités entre Grenoble et Marseille.
Dans le sens de la liaison nord-sud :
L’ancien adjoint aux finances de M. Destot, ancien conseiller général de Grenoble, qui a été éliminé en 2008 de la nouvelle majorité municipale, est parti de Grenoble pour le sud de la France. En 1995, il était chargé de négocier avec la Lyonnaise des Eaux tant pour perpétuer le contrat irrégulier de l’eau de Grenoble passé par corruption en 1989 par M. Carignon, que de perpétuer la privatisation irrégulière de 1986 des services publics du gaz et de l’électricité de Grenoble par MM. Carignon et Gascon, en tant que président de la SEM GEG. Il a été nommé par M. Guérini, président du conseil général des Bouches-du-Rhône, membre du Conseil portuaire du port de Cassis par arrêté du 15 septembre 2008, puis membre de la commission consultative du Port de Cassis par arrêté du 2 février 2009.
Il a été embauché depuis janvier 2011 comme directeur de cabinet du président de la communauté urbaine Marseille Provence Métropole en remplacement du directeur mis en examen dans les affaires marseillaises.
Dans l’autre sens de la liaison sud-nord :
Le directeur général adjoint des services du conseil général des Bouches du Rhône (CG13) de 1998 à 2001, M. Vignon, est depuis juin 2004 le directeur général des services du département de l’Isère présidé par M. Vallini. M. Vignon a été entendu en 2010 dans les affaires Guérini et a fait état de menaces qui lui avaient été faites sur certains dossiers du CG13.
Il serait donc nécessaire de réaliser non seulement cette liaison autoroutière mais de prévoir un échangeur à mi-parcours.
La réalisation de cette liaison ferait l’objet d’un contrat de partenariat public-privé dont les élus des conseils généraux de l’Isère et des Bouches-du-Rhône, de Grenoble et Marseille ont une bonne habitude.