CCS3, vous avez dit démocratie locale ?

Publié le 21 décembre 2012
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La cogestion du CCS3 par les deux coprésidences élu et habitant est l’exemple à ne pas suivre.

Le coprésident habitant est aussi le président de l’Union de quartier et un soutien actif de la majorité en place. La coprésidente élue du secteur (Mme Nepi) a des pratiques indignes d’une élue de la république.

Suite à la réunion du Conseil consultatif de secteur – CCS3 du 12 décembre, J.M. Barnier qui avait accepté d’être le référent de la commission vie urbaine du CCS3, démissionne faute d’en avoir pu faire le rapport. Celui-ci était pourtant prévu à l’ordre du jour, et évoquait notamment le projet Lesdiguières (projet très contestable qui est en train d’être mis en place en catimini), mais la coprésidente a décidé de passer à autre chose. Deux autres rapports de commissions ont aussi été « oubliés ».

Le CCS3 n’est plus que l’ombre de lui-même et se délite complètement.

Rappelons simplement quelques principes simples : les CSS n’ont pas été créés pour être la courroie de transmission de la mairie, ils sont en théorie des lieux d’expressions et de réflexions des habitants sur des questions posées par le maire ou choisies par les membres du CCS. Il existe une charte de la démocratie locale, votée par le Conseil municipal qui engage donc la ville et ses élus. Le rôle du maire et de l’élue responsable (L. Masson) est de veiller à sa bonne application, ce qui n’est pas fait.

La majorité municipale lance son opération d’évaluation des pratiques de la démocratie locale à l’aide d’un cabinet conseil. Nous lui suggérons d’enfin mettre en pratique les beaux discours et de considérer que ce qui a été fait, en termes de démocratie locale dans ce mandat, est proche de la nullité, à part quelques exceptions qui confirment la règle. Ou bien une mairie décide d’associer les habitants aux décisions en y consacrant le temps et les moyens nécessaires, ou bien elle se contente d’expliquer au bon peuple qu’elle va faire leur bonheur malgré ou contre lui, ce qui n’est pas du tout la même chose.

Une nouvelle majorité municipale en 2014 devra relever ce défit en rompant complètement avec ces pratiques d’un autre âge.

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