Le 13 décembre 2012 le Nouvel Observateur publie, un encart spécial sur « Grenoble dans 10 ans, la Presqu’île, l’Esplanade , la Villeneuve, le tram… »
On y apprend peu de choses intéressantes, exception faite de deux points à souligner :
De Portzamparc ne voulait pas se lancer dans l’opération Presqu’île :« Au début j’ai refusé le projet. Puis j’en ai compris l’importance. ». Dommage qu’il n’en donne pas les raisons. Sa nomination comme responsable du dossier a été prise en catimini par le maire qui ne veut que des grands noms. Ce premier refus montre bien toute la difficulté pour que ce nouveau quartier soit réellement relié au centre ville. De nombreuses barrières rendront difficile cette liaison.
Michel Destot : « Construire des immeubles d’habitations sur la presqu’île et l’Esplanade résoudra la crise du logement et le problème de l’étalement urbain vers les vallées, auquel nous contraignent les montagnes. » Voila la baguette magique qui va résoudre la crise du logement et le problème de l’étalement urbain, mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ? Le maire ferait bien de redescendre sur terre et d’analyser les réalités plutôt que de vivre dans le virtuel. Une des raisons qui poussent des ménages à partir ou à ne pas s’installer à Grenoble c’est d’abord les prix des appartements et des loyers. Si la majorité municipale était de gauche, elle s’attaquerait d’abord à ces questions plutôt que de laisser la spéculation immobilière s’étendre grâce aux grands projets pilotés par les promoteurs