Politique politicienne à Grenoble

Publié le 17 janvier 2013

Le maire de Grenoble, partira… partira pas avant mars 2014 ?

Le feuilleton du départ de M. Destot avant la fin de son mandat n’en finit pas d’alimenter les gazettes. Comme souvent, le maire parle et les commentateurs se perdent en conjectures. Lors de ses vœux, il a donné une information très précise : « Tout aura une fin, pas pour Grenoble, mais je ne resterai pas maire éternellement » et « contrairement à ce qui a été dit, ici et là, je ne me suis jamais engagé sur un calendrier ». Il précise que « la décision sera prise collectivement, de manière respectueuse, y compris envers moi-même, et en temps voulu ». Sous entendu, je ne vais pas me laisser mettre à la porte. En fait, le maire est contredit par G. Fioraso qui déclare dans le quotidien régional que le maire a déjà choisi son successeur. Les seuls absents de ce débat sont les électeurs qui ont voté (minoritairement) pour un maire et risquent de se retrouver avec un autre sans qu’on leur ait demandé leur avis.

Casse tête à l’UMP 38

La préparation des élections municipales de 2014 à Grenoble vire au casse tête pour l’UMP. En effet pour le Président de l’UMP38 il ne devra y avoir qu’une seule liste à droite pour espérer une victoire. Et comme il y a pléthore de candidats sur la ligne de départ, l’UMP réfléchit à la méthode qu’il va falloir mettre en place pour désigner la tête de liste. Mais l’UMP a démontré au niveau national qu’elle n’avait pas les méthodes les plus adaptées pour régler les questions de tête de file, voir notamment la grande réussite pour choisir le président du mouvement. Y aura-t-il des sondages pour connaître le candidat à la plus forte notoriété ? En tous cas d’après le Président de l’UMP38, tous les candidats potentiels et les personnes qui ont compté à droite à Grenoble (pas moins de 40 personnes) sont appelés à discuter. Donc A. Carignon sera encore partie prenante ! Pour la liste unique de droite, ça n’est pas gagné.

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