D’après les dernières informations, il n’y a pas d’avancées réelles sur la mise à plat de la gestion de la CCIAG, un projet d’avenant ne va pas faire avancer le dossier, au contraire. Le « Collectif pour un chauffage urbain juste et solidaire » a demandé depuis des mois des informations très simples afin de faire la clarté sur le service rendu, donc sur un tarif juste. Il demande les détails sur la comptabilité analytique de la CCIAG entre 3 activités : chauffage urbain, incinération des ordures à Athanor et les autres activités ; ainsi que le rapprochement de ces comptabilités avec les comptes sociaux ; et ce pour chaque saison de chauffe depuis 2006/2007. Il demande aussi les détails des recettes autres que celles provenant des factures des usagers. A ce jour, aucune communication de ces éléments importants.
Lors d’une réunion publique organisée par le groupe GO citoyenneté sur les questions d’énergie, ses élus ont dit ignorer qu’un avenant définissant les nouveaux tarifs devait être proposé lors d’un prochain conseil municipal ! Visiblement ces questions importantes ne sont pas discutées en majorité. Cela renforce notre analyse d’une ville gérée par un petit clan autour du maire, excluant de fait de nombreux élus de la majorité municipale qui sont tenus à l’écart des tractations menées par ce clan. Le plus étonnant est que ces élus acceptent cet état de fait totalement contraire à la démocratie représentative. Quand, à l’instar de Grenoble, la démocratie représentative est inexistante, pas la peine d’espérer une démocratie participative.
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