Depuis des années nous tirons la sonnette d’alarme sur la politique d’urbanisme et de construction de logements à Grenoble. Au lieu de s’interroger sur les conséquences négatives du prix des logements (en location comme en accession), l’adjoint à l’immobilier continue de recaser de vieilles analyses qui étaient pertinentes il y a 10 ans, mais qui ne le sont plus à cause de l’explosion des prix dans l’immobilier.
A défaut de lutter contre la périurbanisation, la politique actuelle pousse de nombreux Grenoblois à partir plus loin pour trouver des logements moins chers et n’incite pas les périurbains à venir en ville. Le prochain mandat municipal devra changer radicalement de politique afin de réparer les graves dégâts commis. Le nombre de logements vides atteint de records inquiétants.
Le vice-président national de la Fnaim Jean-Marc Torrollion, (en oubliant de parler des prix), fait le constat : « A Grenoble, on a 6 % de vacance locative subie. On loue très mal à Grenoble… Grenoble a connu une très forte production de logements, sociaux et privés. Mécaniquement, aujourd’hui, l’offre de location est plus importante que la demande. »
