L’électeur préférera toujours le vrai au toc : le Rassemblement original, le seul qui vaille !

Publié le 21 décembre 2013

La majorité sortante qui est la base de la liste de J. Safar (vous savez, la liste de celui qui dit «Aimer Grenoble Pour Vous » ! A votre place, par procuration, comme si vous ne saviez pas l’aimer toute seule ou tout seul, avec vos enfants, vos parents, vos ami-es, vos voisins), une liste qui n’a pas beaucoup d’idées neuves à part jouer les coucous. En panne de propositions elle pique allègrement dans les propositions du Rassemblement « Grenoble une ville pour tous » mené par Eric Piolle. Mais bien sûr il s’agit d’une mauvaise copie de l’original. L’hommage du vice à la vertu en quelque sorte !

Exemples :

La liste « Safar » veut expérimenter une tarification sociale de l’eau. Un beau discours qui oublie un aspect important que permet la loi, puisque cette proposition de tarification progressive (qui n’a rien de social) ne tiendrait compte que de la consommation et de la composition de la famille. Oubliant que la loi autorise des tarifs dépendant des revenus, ce qui permettrait un vrai tarif social comme dans les cantines par exemple.

Elle parle aussi vaguement de bouclier social. La proposition de la liste menée par Eric Piolle est bien plus précise et efficace : face à la crise sociale, la politique municipale doit construire dans tous ses domaines de compétences un bouclier social et écologique qui tente de compenser la politique d’austérité du gouvernement. Pour la liste « Safar », c’est juste un discours à vocation électorale car tous les actes posés depuis 2008 ont prouvé le contraire : coup de massue par l’augmentation des impôts locaux (à Grenoble et à la Métro) et de la Taxe d’enlèvement des ordures ménagères ; tarifs excessifs du chauffage urbain, dépenses de prestige inutiles pour la vie quotidienne des Grenoblois… C’est un bouclier social purement virtuel, une simple promesse électorale, qui n’engage que ceux qui y croient.

Cette équipe, qui n’est pas à un reniement près, va durant toute la campagne électorale tenir un discours aux antipodes de ses actes contraires à l’intérêt des habitants commis depuis 2008, pour tenter de les faire oublier. Les Grenoblois ne seront pas dupes : il faut toujours préférer l’original à une copie qui n’est que du toc.

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