Il y a de nombreuses formes de gaspillage d’argent public :
- les dépenses qui ne servent pas l’amélioration des services publics. Par exemple la préparation de la candidature aux JO de 2018, le stade des Alpes et son parking inutile, les dépenses de propagande (Grenoble Factory), le train de vie exagéré de certains élus… Tout le monde le sait bien et une gestion rigoureuse de la ville permettrait de substantielles économies ;
- Mais il y a d’autres formes de gaspillage moins évidentes. Par exemple la volonté de vouloir créer à toute vitesse de nouveaux quartiers, abandonnant la maintenance de l’existant. C’est absurde de créer de nombreux nouveaux logements quand la vacance dans l’ancien atteint des records. C’est très cher de faire des nouveaux quartiers car il faut créer toutes les infrastructures nécessaires à la vie du quartier, par exemple des écoles, des crèches… et il n’y a plus d’argent pour maintenir et améliorer l’existant et cela entraine des déplacements de population néfastes à l’équilibre des quartiers délaissés. Il faut construire la ville sur la ville intelligemment en utilisant au maximum les équipements publics existants à un rythme raisonnable compatible avec les moyens financiers de la commune.
- Une autre forme de gaspillage c’est le refus d’évaluer les actions passées pour en tirer des leçons pour l’avenir. Le cas d’école est celui de la caserne de Bonne où l’adjoint à l’urbanisme de l’époque, Pierre Kermen, avait insisté sur la nécessité d’évaluer cette opération très expérimentale, avant de vouloir foncer dans d’autres opérations. Malheureusement cela n’a pas été le cas.
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