Durant toute la campagne du 1er tour, la liste du Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes « Grenoble Une ville pour tous » conduite par Eric Piolle a vu ses positions totalement caricaturées par les autres listes, c’est malheureusement trop souvent la loi du genre. La liste du rassemblement a appliqué la règle absolue qui dit de ne pas parler des autres mais de développer ses propres propositions, ce qu’ont oublié les autres listes.
Mais après le séisme du 1er tour la campagne est devenue haineuse que ce soit à droite ou… à droite par la liste Safar.
Les mensonges ont déferlé et tout a été fait pour faire peur : si la liste Piolle gagne ce sera la catastrophe économique, les emplois détruits, plus de construction de logements, l’abandon de la sécurité… l’arrivée des hordes barbares d’extrême gauche. La pratique de la rumeur théorisée par l’ancien candidat, corrompu, en 1983, a été de nouveau utilisée. La circulaire de vote de la droite UMP était particulièrement débile : au lieu de présenter son projet, elle essayait de jouer sur la peur de l’arrivée de l’extrême gauche, ce qui était ridicule ; elle a de plus utilisé frauduleusement une photo d’Eric Piolle pour le caricaturer. Le PS qui se considérait propriétaire de la mairie, n’a pas hésité à utiliser tous les leviers possibles pour essayer d’inverser le résultat du 1er tour et sauver ses positions. Pour cela certains candidats ont effectué des pressions sur des personnels de la mairie pour qu’ils participent à des actions visant à faire voter pour la liste de la majorité sortante. Tout cela laissera des traces. La dignité de la campagne de la liste d’Eric Piolle a radicalement tranché avec ces méthodes d’un autre âge et les Grenoblois ne s’y sont pas laissés prendre, démontrant qu’ils préféraient la clarté et la sincérité aux calculs politiciens de bas étages.
On ne peut pas dire que le passage de relais ente l’équipe sortante et la nouvelle se soit faite dans les règles républicaines normales : l’abandon du navire par certains démontre leur manque de rigueur et de sens du service public.
Mots-clefs : Corrompu, Municipales 2014