– Mis en cause dans sa gestion financière calamiteuse, J. Safar se défend bien mal (à FR3) : « Il y a quelques mois cette équipe nous disait que nous menions une politique d’austérité et aujourd’hui on nous explique presque qu’on a jeté l’argent par les fenêtres ». J. Safar confond austérité et rigueur. La politique suivie était effectivement d’austérité par la violente augmentation des impôts sans service rendu supplémentaire, par contre il a bien jeté l’argent par les fenêtres en embauchant au-delà des besoins et en gaspillant en propagande inutile. Comme souvent J. Safar dérape vite quand il est pris la main dans le pot de confiture, le voila qui évoque  une ambiance de maccarthysme à la mairie ! Il devrait vite réviser son histoire. Le maccarthysme a fait des ravages politiques inacceptables et des morts aux Etats Unis. Souhaitons que ses colistiers le rappellent vite à l’ordre démocratique.

– L’ancien adjoint à l’immobilier n’est pas content car certains des permis qu’il a signé à la va-vite avant de disparaître sont retirés. Il crie à l’abus de droit, mais le droit autorise et même oblige un maire à retirer un permis qu’il estime illégal. Ce n’est pas à M. de Longevialle de dire le droit, c’est au tribunal administratif. De plus il essaye de mouiller les services en faisant croire qu’ils sont responsables de la délivrance du permis de construire, alors qu’il s’agit d’une prérogative uniquement du maire et de l’adjoint qui en a reçu délégation, les services sont là comme conseils mais parfois subissent des pressions politiques qui leur font faire des illégalités, nous en avons de nombreux exemples.

– L’Express dans son dossier spécial sur l’arrivée de la nouvelle majorité à Grenoble explique : « En refusant de fusionner avec le « maire à vélo » entre les deux tours, Jérôme Safar a privé la nouvelle équipe municipale de l’expérience de ses troupes ». Pas du tout ! La proposition de fusion ente les 2 tours était simplement une attitude normale en cas d’accord électoral entre listes. Le Rassemblement avait annoncé avant le 1^er tour qu’en cas de fusion à gauche on devrait appliquer la proportionnelle intégrale par respect pour le vote des électeurs. J. Safar ne l’a pas voulu. Mais la nouvelle majorité se passe très bien de l’expérience de la majorité précédente, la mise en place de sa politique en est facilitée et elle bénéficie de la présence d’élus d’expérience et du soutien de citoyens actifs au fait des dossiers municipaux.

– Mais pourquoi donc M^me Béranger conseillère municipale UMP se met à critiquer la décision de la nouvelle majorité de mettre fin à la convention avec l’association du Palais des Sports ? Rappel, au Conseil municipal du 13 mai 2013, les oppositions de droite (UMP) comme de gauche et écologiste (écologie et Solidarité) avaient voté contre le prolongement de la convention. Maintenant qu’on y met fin, l’UMP proteste ! Vive la rigueur intellectuelle ! Pour tout comprendre il faut se souvenir que G. Chanal était déjà aux affaires sous le règne du maire corrompu, A. Carignon. Il avait été maintenu par M. Destot qui le trouve indispensable (sic). M^me Béranger (UMP) reprend les mêmes arguments que Mme Deschamps (PS) pour essayer de minimiser le gouffre financier de la gestion du Palais des Sports. Il y a parfois de drôles de solidarités.

– On a toujours du mal à suivre la logique des amis d’A. Carignon. Ils expliquent que le conseil d’administration d’ALPEXPO du 7 avril 2014 révèlerait « que la municipalité Piolle envisage d’effacer la dette d’Alpexpo à la ville soit 3 800 000 euros de loyers  et travaux que le contribuable grenoblois devrait alors supporter ». Malheureusement ce CA était encore composé des anciens administrateurs de la ville de Grenoble. Les nouveaux ayant été désignés par le conseil municipal seulement le 14 avril et leur premier CA s’est tenu le 28 mai pour élire Claus Habfast Président d’Alpexpo. Donc le 7 avril, le CA ne pouvait pas engager la nouvelle majorité. Encore une déclaration pour rien.

– Le premier ministre (PS) essaye de dramatiser et rameuter ses troupes en lançant comme avertissement que la gauche pourrait mourir. En fait ce qu’il craint c’est la mort du parti socialiste, pas de la gauche qu’il a déjà quitté. A Grenoble la gauche (la vraie) se porte bien grâce au Rassemblement citoyen de la gauche et des écologistes. Si le PS meurt ou s’affaiblit, c’est uniquement de sa faute, ayant oublié depuis longtemps les valeurs qui font la gauche par exemple : la démocratie, l’écologie et la solidarité.

–  GO reconnait que les financements qu’ils ont voté durant le dernier mandat notamment sur le Palais des sports, le Tour de France, le sport professionnel à Grenoble, les ont interrogés ! Quand on est élu, on doit voter en connaissance de cause et il vaut mieux s’interroger avant de voter, pas après !

Cet article a été publié le vendredi 27 juin 2014 à 14 h 15 min et est classé dans Le Rouge & le Vert Hebdo, Politique. Vous pouvez en suivre les commentaires par le biais du flux RSS 2.0. Les commentaires et pings sont fermés.