Le calendrier se précise pour l’élaboration du budget. La majorité a décidé de reporter le vote du budget en février 2015 afin de laisser du temps au débat public et mesurer au mieux l’impact du passage à la Métropole et d’affiner l’atterrissage de l’état des finances de la ville fin 2014.
C’est une sage décision car on ne mesure pas encore totalement l’ampleur des dégâts que l’ancienne majorité a laissé en 2014 et tous les détails de la loi de finances 2015 qui sera votée fin décembre 2014.
Le budget sera voté en février 2015, le débat d’orientation budgétaire en janvier 2015. D’ici là il faudra débattre avec les Grenoblois sur différents scénarios possibles. Evidemment ces scénarios respecteront ce que les électeurs ont choisi lors des élections municipales notamment pas d’augmentation des taux des impôts.
Contrairement à l’ancienne majorité, les engagements seront tenus car les impôts locaux sont très injustes. Malheureusement le gouvernement n’a pas fait la réforme fiscale qui aurait permis d’utiliser les impôts locaux comme moyens de redistribution.
Pour les ménages aux faibles ressources il y a des exonérations ou des dégrèvements de la taxe d’habitation. Mais toute augmentation des taux n’est pas dégrevée d’où des situations inadmissibles qui se sont passées en 2009 où des ménages qui ne payaient pas de taxe ont été imposés. De plus l’Etat ne compense pas les dégrèvements supplémentaires, ce qui interdit à la ville d’éventuellement compenser une hausse de taxe par une éventuelle augmentation de l’allocation municipale d’habitation.
La nouvelle majorité s’est engagée dans la mise en place d’un bouclier social, cela passe par la non augmentation des taux des impôts, une juste tarification des services publics et une gestion rigoureuse de l’argent des contribuables pour offrir des services aux meilleur coût.
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