Grèce, un grand bol d’air frais

Publié le 30 janvier 2015

victoire SyrizaLa victoire de Syriza aux législatives grecques fait plaisir à plusieurs titres :

  • Ce n’est pas l’extrême-droite qui a gagné et c’est réconfortant quand on voit sa progression dans de nombreux pays européens et en France. Alors que la situation grecque est beaucoup plus difficile que chez nous ou dans d’autres pays européens, l’alternative politique est du côté d’une nouvelle gauche et non de l’extrême droite. Les partis traditionnels sont désertés, incapables de comprendre leur société.
  • Cette victoire signifie qu’enfin l’Europe devra se pencher sérieusement sur sa politique économique, sociale et fiscale et arrêter vite ces politiques d’austérité qui échouent complètement. Voila un pays qui voit son PIB diminué de 25 % et contrairement aux remèdes de cheval sa dette n’arrête pas d’augmenter, c’est la démonstration que c’est une impasse dramatique pour le peuple grec. La Grèce ne pourra jamais rembourser sa dette, tout le monde le sait. L’Europe doit enfin y convenir et changer radicalement de politique pour restructurer l’ensemble des dettes publiques.

  • Nous souhaitons que les forces démocratiques, écologiques et de gauche puissent réussir leur pari. Et ce peuple mérite l’aide de l’Europe et la solidarité de tous les Européens. Ils ont suffisamment souffert de cette politique qui a atteint gravement le berceau de la démocratie.

Il y a urgence de changer de politique et le gouvernement français devrait enfin s’y atteler lorsque le nombre de demandeurs d’emplois a dépassé 5,5 millions en décembre 2014, chiffre record.

Localement il faut maintenir la pression pour demander à l’Etat de stopper la diminution de ses dotations aux collectivités locales afin de leur permettre de poursuivre une politique d’investissement positive pour l’emploi local.

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