Politique politicienne

Publié le 1 mai 2015

Carignon– Alain Carignon ne décroche pas. Il prépare déjà les élections municipales de 2020 ! Il réunit un cercle de réflexion, mais en attendant pour exister il fait des propositions particulièrement farfelues : certains quartiers de la ville devraient être gérés par l’Etat !!! Evidemment il ne dit pas comment cela peut se faire concrètement ; encore des slogans vides. Et il assène des vérités curieuses : « plus les quartiers se dégradent, plus ils votent à gauche ». Si c’était vrai, F. Hollande devrait gagner haut la main les présidentielles de 2017, vu la dégradation de la situation sociale du pays amplifiée par la politique gouvernementale d’austérité.

– On a de plus en plus de mal à suivre la pensée tortueuse de J. Safar. Sur l’éclairage public il fustige une « non-décision » de la majorité. Pour lui il aurait fallu décider entre gestion privée ou gestion publique. C’est très bizarre venant d’un grand défenseur de la gestion publique sous emprise du privé, comme à GEG ou à la CCIAG. Ce qui le gène c’est que la majorité remet les choses dans le bon ordre : le pouvoir au public (par une régie), la place du privé limitée à un contrat d’exécution d’un marché bien négocié au meilleur prix pour les contribuables. Il faudra aussi qu’il explique comment un éventuel surcoût de la constitution de la régie pourra pénaliser les usagers de GEG ? Visiblement il ne sait plus que GEG ne s’occupera plus de l’éclairage public !

– L’élu UMP, Matthieu Chamussy a lui aussi beaucoup de mal à comprendre les dossiers un peu difficiles. Il pense que la régie de l’éclairage public n’est qu’un alibi en se contentant de « veiller à la bonne exécution du marché », ce que le service de la ville pourrait faire sans une régie. Raté, le travail de la régie sera beaucoup plus important : elle devra arrêter chaque année le programme d’étude et de travaux de l’année suivante. Le marché CREM est en fait une succession de marchés annuels sur une durée de 8 ans.

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