Politique politicienne

Publié le 1 juillet 2016

fresque-49_3Autant on peut comprendre les émotions des policiers face à des caricatures où ils sont utilisés par l’Etat contre la démocratie, que ce soit par l’affiche de la CGT ou par la fresque réalisée sur le mur du local Métrovélo près de la gare, autant les demandes de retrait de la fresque sont inacceptables. C’est exactement la même chose que les demandes d’interdiction des dessins de Charlie Hebdo avant l’attentant. Le ministre de l’intérieur déraille et les responsables de droite et du PS sont près à instaurer un régime où le pouvoir choisira les artistes, leurs productions et les lieux où ils pourront s’exprimer, c’est-à-dire le début d’une dictature. On ne pensait pas que certains puissent tomber si bas par pure opportunité politicienne. Bonjour le populisme en matière culturelle !

La majorité de droite du Conseil départemental a décidé de piloter le département à l’aide de sondages pour gérer en fonction des supposées positions des habitants. Le problème c’est que ce sont les élus qui décident des questions. Par exemple pour choisir quelles mobilités privilégier, les élus oublient la possibilité d’utiliser un vélo pour se déplacer dans l’agglomération ! Sondage à peine tronqué…


 Le nouveau président de la région (très à droite) s’occupe de tout sur le territoire, il se rêve maire de Grenoble et président de la Métro et décide tout seul ce qui est bon pour la ville et la métropole, contrairement à ses déclarations main sur le cœur : « je privilégierai toujours le travail en équipe » mais immédiatement après : « je veux que la ville de Grenoble travaille avec la métropole et le département, que la métropole respecte les choix du département » (DL du 29 juin). Drôle de conception du travail en équipe.

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