Politique politicienne

Publié le 30 mars 2018

L’ancien adjoint à l’immobilier est de retour à Grenoble pour faire des affaires et peut être plus car la politique politicienne ne l’a jamais quitté et il ne reculait pas contre des méthodes particulières comme un faux mail (il a été à bonne école : chargé de mission sous Carignon entre 1988 et 1995). Depuis début janvier 2017, M. De Longevialle a créé une société « Montblanc Patrimmonium » à Aix les Bains et depuis début 2018 il installe cette société dans le quartier de l’Alma à Grenoble (rue des Beaux Tailleurs), quartier réputé pour des affaires d’un autre genre. Voici comment il se présente : « je suis conseiller en gestion de patrimoine indépendant. Placements, assurance, immobilier neuf ou ancien, j’assure la cohérence et l’efficacité de la gestion patrimoniale. Grace à mon expérience en urbanisme, j’assure aussi le lien entre acteurs publics et privés pour le développement de projets et la valorisation d’un patrimoine foncier. Expert immobilier diplômé du CNAM et adjoint au Maire de Grenoble jusqu’en 2014 en charge de l’urbanisme et de l’aménagement, j’ai acquis une grande expérience de l’aménagement urbain, de la création de nouveau éco-quartiers, du développement durable. J’ai mené de nombreuses concertations avec les acteurs locaux, les professionnels et les habitants. Comme Directeur-Adjoint de Métropole Savoie, j’ai travaillé plus spécialement sur la planification urbaine et les politiques de déplacements/mobilités. Ex informaticien, j’ai des bases scientifiques et un grand intérêt pour les nouvelles technologies et l’innovation. Mes expériences variées (public/privé, salarié/indépendant, métiers …) m’ont ouvert un grand champ de compétences et une perception globale des enjeux. » Il a de l’entregent puisque cette société au capital minuscule de 1000 € a obtenu une garantie financière de la MMA de 110 000 €.  Toute ressemblance est probablement fortuite, mais comme son ancien maître, ne se rêve-t-il pas encore en premier édile à Grenoble…. Mais les grenoblois n’oublient pas qu’il a participé, notamment par les déséquilibres financiers d’une SEM d’aménagements, aux difficultés financières de la ville avant 2014.


Il y a trop souvent des interventions de certains élus (mal formés ou informés) qui mélangent les dépenses d’investissement et de fonctionnement, alors qu’ils devraient être les premiers à apporter des informations précises aux citoyens, ils se laissent aller à des simplifications créant de véritables « fake news ». Dernier exemple, par une élue à propos de l’amélioration de la Place Victor Hugo qui va coûter 800 000 € en investissement, elle compare cette somme à l’économie annuelle de 300 000 € en fonctionnement faite par la fermeture des deux relais lecture (charges de personnels). Les 800 000 € seront financés en grande partie par un emprunt qui coûtera chaque année à la ville au plus 45 000 € durant une vingtaine d’année. On pourrait noter en plus que la décision de ne pas remplacer des départs à la retraite de personnel entraine une économie qui dure au moins 40 ans (soit 12 M€). Cette comparaison n’a donc aucun sens. Il faut espérer que ces attitudes politiciennes disparaissent et que le débat public reprenne de la hauteur.

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