Politique politicienne

Publié le 1 février 2019

Quand M. Chamussy en appelle à l’intelligence il faut se méfier… En effet, à propos de l’élargissement de l’A480 il a déclaré : « Sur l’A480, moi, j’entends ce débat ubuesque sur 70 ou 90 km/h ! Mais, sortons de ces dogmes. En réalité, la gestion de la vitesse, elle doit dépendre aussi des conditions de circulation. » Bizarre, nous avions compris que tout le travail autour du SCOT et du prochain PDU était d’aller vers un boulevard urbain et comme dans une ville, il y a une limitation de vitesse imposée dans les rues et les boulevards, qui n’a rien à voir avec les conditions de circulation. Si on suivait M. Chamussy, en ville lorsqu’il n’y a pas de circulation on pourrait rouler à 90 km/h ! En fait derrière ce discours se cache l’acceptation d’une véritable autoroute au gabarit international au lieu d’un boulevard urbain et un apaisement de la circulation. Nous conseillons vivement à ce fervent supporter des autoroutes de lire le document de l’AURG sur « Repenser l’autoroute pour repenser la ville ».


Dans la précampagne municipale de l’ancien maire corrompu on retrouve les mêmes techniques de communication assez creuses, par exemple : « oser changer pour de vrai » ! Des promesses radicales mais sans précisions : « Réduction drastique des postes de cabinets ». « Diminution radicale du nombre des membres des exécutifs municipaux. » L’exemplarité de comportement des élus locaux passe par des mesures fortes, radicales, immédiates impactant d’abord le train de vie courant. Si vraiment il voulait être radical il faudrait supprimer le cabinet, les adjoints et les indemnités des élus, au moins ça aurait de la gueule ! En plus de nombreuses propositions impossibles dans le cadre légal actuel, comme si c’était la ville qui faisait la loi, notamment sur des suppressions d’aides sociales ou l’installation de bureau dans des logements HLM (il faut un accord de l’Etat). A. Carignon expliquait dans sa période de gloire : il faut toujours être en avance d’une loi, on a vu où ça l’a mené. Et comme le disait simplement Mme Ayache qui s’occupe du projet : « L’idée d’un programme disruptif signifie bien aller au-delà d’une alternance dans un système, mais bien d’une rupture systémique pour mettre en place une totale nouvelle gouvernance publique. » Attention la nouvelle révolution et en marche.

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