Politique politicienne

Publié le 22 novembre 2019

L’ancien maire corrompu (1983-1995) est arrivé à ses fins. Depuis des années il faisait pression sur Mme Béranger pour quelle démissionne du Conseil municipal et lui laisse sa place. Après avoir résisté, elle a rejoint l’équipe d’A.Carignon et elle aura une bonne place dans sa campagne. Donc le 16 décembre pour le vote du budget 2020, le corrompu reviendra sur les bancs du Conseil municipal, dans l’opposition de droite. Il n’est pas sûr que cela fasse très plaisir à ses collègues de liste notamment MM. Chamussy et Cazenave. L’aspect positif c’est que A. Carignon va apprendre ce que c’est que l’opposition car il n’a pas encore vécu cette situation. Le dernier conseil municipal présidé par le corrompu est celui du 19 septembre 1994 où notamment il autorise la construction d’immeuble beaucoup plus près du réacteur de l’ILL (500 m au lieu d’un kilomètre). C’était sa fibre anti-écologiste qui s’exprimait après qu’il ait expliqué que le nuage de Tchernobyl se soit miraculeusement arrêté à la frontière ! En plus pour qu’il puisse être au Conseil, il lui a fallu faire démissionner deux femmes, vive la parité !


La députée « En Marche » candidate aux municipales à Grenoble ferait bien de réviser ses lois avant de vouloir faire la morale au maire de Grenoble en ce qui concerne l’évacuation du camp des migrants situé près de la gare de Grenoble. Décidément on a affaire à une incompétente qui est censée faire les lois ! Elle déclare que la loi impose au maire d’agir pour expulser les migrants et pas au préfet. Récemment le Conseil d’Etat a fait un rappel aux autorités de l’Etat d’assurer à toute personne sans-abri et en situation de détresse médicale, psychique ou sociale un hébergement d’urgence et de rappeler les textes de loi du Code de l’action sociale et des familles (voir articles L 353-2 et suivants). Donc si des camps se forment c’est bien de par la volonté de l’Etat. Au préfet d’assumer ses responsabilités et ne pas laisser pourrir la situation en attendant que le maire agisse à sa place.


Pour le député « En Marche », O. Véran, à propos de la crise de l’hôpital public, ce ne serait « qu’une grogne légitime du monde hospitalier ». Visiblement il n’a rien compris à ce qui se passe ; le Premier Ministre, plus lucide, a dit que les hospitaliers pouvaient légitimement déclarer « leur colère, leur épuisement, leur désarroi ». On est loin d’une simple grogne. De plus le député aurait pu venir à l’inauguration de l’institut de formation des professionnels de santé sur le campus universitaire le 12 novembre. L’IFPS est le premier du genre en France et reçoit 3600 étudiants. Il vise à faire travailler ensemble, dès la formation initiale, futurs médecins, infirmiers et personnels paramédicaux avec la volonté d’améliorer l’offre de soin.

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