
Le chômage partiel n’arrête pas d’augmenter tous les jours. Le recours au chômage partiel a été demandé par plus de 600 000 entreprises annonce le ministère du travail.
Selon une estimation du 30 mars de l’OFCE, organisme rattaché à Sciences Po, le recours au chômage partiel pourrait concerner potentiellement 5,7 millions d’emplois au total (autour de 21 % de l’emploi salarié) en raison de la baisse de la demande dans les secteurs directement affectés par le confinement. Ce chiffre est maintenant largement dépassé puisqu’il atteint plus de 7 millions de personnes.
D’après le tableau de bord sur
le chômage partiel de la DARES (Direction de l’animation de la recherche, des
études et des statistiques du ministère du travail) du 1er avril, les
deux tiers des demandes de chômage partiel
proviennent des secteurs de l’automobile,
de l’hébergement-restauration, de la
construction et des services spécialisés.
Selon les données provisoires du tableau de bord, les entreprises de
moins de 20 salariés sont surreprésentées dans les dossiers déposés : leurs
salariés représentent 42% des demandes alors que ces établissements représentent
34% de l’emploi privé. À l’inverse, les salariés qui travaillent dans les
structures de plus de 250 salariés ne représentent que 13% des salariés en
activité partielle alors que ces établissements recouvrent 20% de l’emploi
salarié privé.
Deux tiers des demandes se concentrent dans quatre secteurs, rassemblant 58%
des effectifs en chômage partiel. 21,4% d’entre elles viennent du commerce et
de la réparation des automobiles ; 15,7% de l’hébergement et de la restauration ;
14,3% de construction et 12,8% des activité de services spécialisés,
scientifiques et techniques.

Pour télécharger le tableau de bord hebdomadaire de la DARES cliquer ici.