Politique politicienne

Publié le 14 juillet 2022
fou

Ce sont des milliards d’euros que l’Etat, avec l’Europe, va apporter pour aider la construction d’une nouvelle usine de fabrication de semi-conducteurs à Crolles suite à l’accord entre ST Microelectronics et l’américain GlobalFounderies. Macron est venu faire le service « avant-vente » de ce nouveau projet gigantesque, mais évidemment Jupiter Macron n’a pas associé les collectivités à cette décision. C’est le moment d’attirer l’attention sur les conséquences d’un tel projet sur l’ensemble de la grande agglomération. Déjà qu’il y a une crise de l’alimentation en eau des industriels, ce qui oblige la métropole et le Grésivaudan à prévoir des investissements rapides pour régler cette question, l’arrivée d’une nouvelle usine va amplifier dramatiquement cette question. Il faudra aussi que les collectivités apportent des solutions pour les logements, les mobilités pour les nombreux nouveaux emplois… C’est le moment pour les collectivités dont la Métro de dire à l’Etat que c’est fini, elles ne financeront plus les développements en micro-électronique (fini les plans nano) et que l’Etat doit les aider notamment pour la mise en place rapide d’un RER dans l’agglomération ainsi que le bus à haut niveau de service entre la Presqu’Ile et Crolles qui est abandonné par le SMMAG. Si ces aides ne sont pas concrétisées ce sera de la pure politique politicienne de la part de Macron : l’Etat décide, les collectivités trinquent.


Comme de nombreux médias, Mme Chalas, conseillère municipale, devrait réviser les règles de l’élection des adjoints dans une ville de plus de 1000 habitants : lors du dernier conseil municipal de Grenoble, elle a prêté au maire des raisons politiciennes, il aurait fait pression sur les adjoints en les obligeant à démissionner pour être ensuite réélus. La règle est que s’il y a changement dans l’ordre du tableau des adjoints, il est nécessaire de refaire une élection de tous les adjoints et pour ce faire les adjoints en poste doivent tous démissionner. La préfecture doit donner son accord sur les démissions avant que la convocation du conseil municipal dont l’ordre du jour comprend cette nouvelle élection des adjoints, soit envoyée. La liste doit être composée alternativement d’un candidat de chaque sexe. (Voir les articles L.2122-7-2 et L.2122-15 du CGCT).

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