Politique politicienne

Publié le 14 octobre 2022
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Les fastueux dîners de Laurent Wauquiez aux frais de la Région: Médiapart dénonce un diner à 100 000 € du président de la Région. « Le président LR d’Auvergne-Rhône-Alpes réunit le gotha régional dans des lieux de prestige afin de « créer des synergies ». Le dernier « dîner des sommets » s’est tenu le 23 juin dans un château. Il a coûté pas moins de 100 000 euros d’argent public, selon les informations de Mediapart. Soit plus de 1 100 euros par convive, aux frais du contribuable. » Pendant ce temps, Wauquiez coupe les crédits des communes qui ne sont pas de son bord politique.


Il y a des hommes politiques que l’on peut qualifier d’arriviste ou de caméléon. En 2012, Olivier Véran devient député PS lorsque Geneviève Fioraso est nommée ministre, étant son suppléant. Il a confié dans son récent livre qu’il avait voté pour Bayrou au premier tour de l’élection présidentielle de 2007 et pour Sarkozy contre Ségolène Royal au 2ème tour. Et comme de responsables PS de l’époque, il rejoint Macron en 2017 puis devient ministre lui-même. Et comme à son habitude il ne rechigne jamais sur les contre-vérités, déjà sur les masques contre le Covid et maintenant en affirmant qu’il n’y aura pas de pénurie sur les carburants !


Parmi les ministres qui n’ont pas assuré correctement leurs responsabilités d’entretien-renouvellement des bâtiments universitaires, et poursuivi les opérations dispendieuses de « partenariats public-privé » au profit des grands groupes privés, figurent les ministres successifs de l’enseignement supérieur :

Mme Pécresse 2007-2011, de droite, M. Wauquiez 2011-2014, de droite, qui ont détérioré l’enseignement supérieur, Mme Fioraso de 2012 à 2015 (devenue ensuite colonelle…, laissant sa circonscription à son suppléant M. Véran, spécialiste des masques…), de droite macroniste qui a continué la dégradation du service public de l’enseignement supérieur, et Mme Vidal de 2017 à 2022, droite macroniste, qui l’a encore aggravée. C’est la Cour des comptes qui vient de rendre le 11 octobre 2022 un rapport sur l’immobilier universitaire qui constate que : « Les universités ne disposent pas des moyens de remplir leur obligation d’entretien, tant le financement de l’immobilier universitaire reste défaillant. Les moyens accordés pour l’entretien courant, comme pour le gros entretien renouvellement (GER), sont inférieurs au niveau requis pour maintenir le patrimoine en état. Cette insuffisance est d’autant plus accentuée que le montant global consacré à l’immobilier dans la subvention pour charges de service public (SCSP) versée par l’État stagne depuis plus de dix ans.  En 2016, l’état de 39 % du patrimoine n’était pas connu » constate entre autres la Cour des comptes…

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