Les derniers potins politiques

Publié le 6 juillet 2012

Contrairement à ce que nous avions annoncé la semaine dernière, dans le compte-rendu du dernier conseil municipal du 25 juin dernier, les services de la questure ont oublié d’enlever le vote de S. Siebert (adjoint au maire) sur la délibération qui octroyait une subvention au CEA de Grenoble. Conclusion : le directeur adjoint du CEA qu’est également S. Siebert, vote pour lui-même une subvention de la ville. Ce n’est pas très déontologique et même illégal, mais rien n’arrête le système Destot-CEA !

En revanche…

…le même S. Siebert a pris soin de quitter le conseil au moment de la discussion et des votes sur la modification N° 2 du PLU (qui englobe la Presqu’île) et sur la révision simplifiée de l’Esplanade. Il est revenu en séance immédiatement après (voir le compte rendu officiel du conseil municipal du 25 juin). Ainsi il ne pourra pas être accusé d’avoir participé à la décision sur la transformation du PLU de la Presqu’île qui est la conséquence du projet GIANT dont il s’occupe à la direction du CEA.

L’Express sort un numéro spécial sur le système Destot. Comme souvent avec ce type d’opération, on n’y apprend pas grand-chose. Il nous faut rectifier au moins une erreur manifeste. L’Express écrit : « l’héritier désigné de Michel Destot, Jérôme Safar, réfute : nous ne sommes pas ses obligés, même s’il nous a construits. Cela peut paraître incroyable, mais en onze ans de mandat, je n’ai jamais eu un coup de fil de Destot me demandant de prendre une décision contre mon gré. ». J. Safar, adjoint à la culture dans le mandat précédent, avait promis- juré publiquement que lui, adjoint, jamais le théâtre du Rio ne serait vendu. Quelques mois après il avalait sans trop de difficulté une grosse couleuvre puisque le maire imposait la vente du Rio aux Editions Glénat et l’adjoint à la culture n’ayant pas bronché, a voté la vente et est resté adjoint. Il est peut être vrai que M.Destot ne lui a pas téléphoné, d’ailleurs en a-t-il jamais eu besoin puisqu’il était à portée de pas. Toujours est-il que J. Safar a démontré à cette occasion sa grande souplesse politique et sa capacité à faire l’inverse de ce qu’il avait annoncé. De ce point de vue comme il le dit lui-même, il a été bien « construit », malfaçons comprises, par le maire.

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