Les grandes manœuvres de la droite à Grenoble

Publié le 16 novembre 2012

Ces dernières semaines ont vu une agitation fiévreuse de la droite grenobloise qui se cherche en vue des municipales de 2014.

Chaque jour entre le 8 et le 11 novembre, le quotidien régional a rapporté les positions des différents leaders de la droite grenobloise. La concurrence va être féroce pour savoir qui mènera la liste. Pour l’instant il n’y a pas de femme, mais c’est normal quand on connait la grande sensibilité de l’UMP à la parité !

Le 8 novembre, A. Carignon démarre la série.

Il a tenu une réunion au Fontanil pour la composante « la droite forte » (tout un programme), qui présente une motion au congrès de l’UMP du 18 novembre. Pour incarner cette droite bien à droite, le corrompu s’était tout naturellement entouré de personnalités telles que  Pierre Gascon (son 1er adjoint, initiateur de la privatisation de GEG), Guy Cabanel, Aziz Sahiri (son adjoint expert en délinquance, condamné pour des faits de délinquance) et J.Y Poirier le maire du Fontanil. Comme d’habitude le corrompu ne ferme aucune porte en ce qui concerne son avenir politique.

Le 9 novembre, G. Dumolard (ex président de la CCI) est gratifié d’un nouvel article du journal pour annoncer sa réunion publique du 20 novembre. Il se désole que son lancement de campagne n’ait fait réagir personne, pas même Chamussy ! Est-ce que cela annonce un bide ? G. Dumolard rappelle qu’il est très ami avec le maire M. Destot et avec G. Fioraso. Il persiste et signe sur la très large ouverture de son initiative : « Je pense qu’il faut se dégager du clivage gauche/droite. Et si des personnes du Front National ont des compétences, elles peuvent aussi nous rejoindre. Et pourquoi cela poserait problème ? » . Le quotidien rappelle que sur la future liste de Dumolard, figure Denis Bonzy.(ancien membre du cabinet du corrompu).

Le 9 novembre toujours, c’est au tour de M. Chamussy qui répond à G. Dumolard : «  moi, je ne suis pas l’ami de Michel Destot et je combats et je dénonce sa politique néfaste pour notre ville. » Et comme tous les autres il appelle au rassemblement.

Le 10 novembre, le quotidien régional recueille cette fois la parole de Denis Bonzy qui s’empresse de préciser qu’il n’est plus à l’UMP. Il ne dément pas réellement sa participation à l’aventure de Dumolard : « Il est question de ma participation à une liste municipale sur Grenoble. Ce sujet n’est pas d’actualité… ». Il a créé avec Joël de Leiris encore un ancien adjoint du maire corrompu, le « Club 20 à Grenoble » qui prépare aussi les échéances municipales.

Comme si cela ne suffisait pas, le 11 novembre, c’est le président de l’UMP 38 qui monte au créneau. A propos de la candidature de Gilles Dumolard, il précise : « Je considère qu’il est bon de voir arriver de nouveaux candidats pour Grenoble… Gilles Dumolartd est un candidat déclaré et Mathieu Chamussy est un candidat implicite. Ils sont tous les deux à l’UMP… Je mettrais l’organisation la plus efficace pour faire émerger le meilleur candidat à droite pour le présenter au printemps 2013 ». Voilà qui ne devrait pas plaire à M. Chamussy.

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