Ecole des Buttes : fin de partition

Publié le 12 avril 2013

Depuis près d’un an, immédiatement après le sinistre qui a ravagé une partie de l’école des Buttes, les parents n’ont cessé de lutter et de dépenser beaucoup d’énergie pour éviter le pire. Courriers d’interpellations des élus, demandes de rencontres, réunions, pétitions… jusqu’à cette manifestation avec les enfants en mairie lors du conseil municipal de mars. Pugnaces, tenaces, ils réclamaient depuis des mois l’installation de bâtiments préfabriqués afin que dès la rentrée 2013, l’ensemble des élèves aujourd’hui dispersés puissent se retrouver sur le site de leur école. Une demande rejetée par la ville d’abord pour des questions financières. Une justification inacceptable quand les parents ont comparé le prix d’un préfabriqué évalué entre 30 000 € et 40 000 € aux 250 000 € dépensés par la ville dans l’opération de communication « Grenoble Factory ». Après une rencontre avec Jérôme Safar pour qui, tout compte fait, cela n’était pas une question de moyens financiers, ils viennent d’obtenir satisfaction. Un préfabriqué prendra donc place dans la cour de l’école des Buttes dès la rentré 2013.

Une excellente nouvelle si l’on se souvient que début février l’adjoint à l’éducation, déclarait, péremptoire, à propos de l’hypothèse des préfabriqués : « Juridiquement, il est trop tard pour installer des préfabriqués. Cela veut dire que quoi qu’il arrive, en l’état, l’école ne peut pas accueillir tous les enfants, c’est impossible… » Ce qui était juridiquement impossible (mais où est-il allé chercher cela ?) en février 2013 aux yeux de l’adjoint à l’éducation est miraculeusement devenu possible un mois plus tard pour le premier adjoint. A croire qu’ils ne jouent pas dans le même orchestre, pas la même partition, ou qu’en tout cas ils jouent faux au point d’écorcher les oreilles de leurs auditeurs. Le plus important, c’est qu’après cette lamentable cacophonie, enfants, parents et enseignants, retrouvent enfin dans des conditions acceptables ce qu’ils avaient perdu voilà bientôt un an.

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